Forum Grand Corps Malade et slam

comme promis voici un de mes textes,je le laisse à votre noble appréciation.
la pensée principale de ce texte est le fait que quelque soit notre mission artistique, on est sans cesse à la recherche d'un sourire ou d'une larme.so.



on se rappelle indéfiniment de ces premières écritures
de ces phases indélébiles noyés dans des sanglots d'écrits purs
un moment d'intenses sensations qui résonne sur chaque ligne comme une danse avec l'énergie d'un gospel pris en transe
Écrire des phrases itinérantes ou des rimes errantes l'objectif est de faire parler nos maux, sur terre ou sur scène, faire de l'oxygène avec des mots

Toujours à la quête de ces quelques minutes où le stylo parle à l’esprit, pourque l'on puisse enfin dire j'écris de la poésie.
On emploi des métaphores comme un peintre use de ses teintes, dans l'abstrait on atteint des limites où même les lucioles sont éteintes.
Sans tenté de te retenir le but est de trouver l'esquisse d'un sourire ou d'une larme, mais si tu nous en donnes plus alors comme eux nous te devrons cette flamme.
Évidemment on le fait aussi pour ces claps de la part des étoiles dans l'auditoire, en passant je vous dis merci car c'est grâce à vous que survit la science de l'oratoire.
Il parait que l'art s'appui de la route de son acteur, qu'il devient une nature seconde qui habite son auteur.
Certains ne demandent qu'un épisode où leur passion brûle leur plume comme au premier jour, comme lorsque trompé dans de l'encre d'or il espérait faire survivre le jour.
On traverse tous la même sphère, fils d’Osiris de saint Denis ou de Djenaba, le temple s’ouvre à tous et on y entre par la même voie.
Le maniement du verbe demeure la clé indispensable pour ouvrir les portes de l’émotion, seul templier contre la perte de nos moissons.
Là il y a une pause pour dire que tout le monde a droit à une part de ce gâteau, envie de dire que le slam n’est pas réservé au seul milieu des intellos.
En plus il est clair que si tu gouttes à l’opium d’un round et que la magie s’opère, tu laisseras les mots s’additionnés  comme des nombres à en oublié les bornes que même la folie ne tolère.
Mais je ne vais te mentir en te disant que c’est facile et que pour chaque prise, il existe une paix respective .la vérité c’est toute ces feuilles froissées et ces traits, ces 666 voix dans nos têtes qui nous rendent incapables d’entreprendre la moindre initiative.
Alors tu vois on n’est pas né micro en main, c’est juste qu’on a le cran et l’écrit pour combler les creux et les cris des cœurs qui craignent le lendemain.
Donc le fond y est et nos bulles ne demandent qu’à s’ouvrir, mais on doit faire attention à la forme, employé la grammaire dans la norme, trouvé la bonne chute pour conclure ces 3 minutes de plaisir.
L’écriture devient alors un genre de combat Ali contre Hercule, il faut s’entraîner à envoyer des gauches, des droites pour ne pas perdre le sens du lyric et de la formule.
Qu’à cela ne tienne on fait l’amour à chacune de nos sorties comme lors de cette scène, pourque le sublime de l’échange soit le relais de nos prières païennes.
Demande à Sadrak il te dirait les effets d’un vendredi slam, lorsque la beauté d’une rature élève vers un moment unique pour brûler le macadam.
Poésie ou cri du peuple, du Kilimandjaro un soir on atteint la cime, on s’est retrouvé à des milliers de kilomètres en haut d’une chute de rimes.
On a slalomé sur des vagues a capella ou accompagné, et de notre histoire on a compris que nos rêves étaient à notre porté.
Le choix de ne pas étouffé la passion l’a emporté sur la déraison, et depuis on nourrit des vierges du bruit de nos inspirations.

Toujours à la quête de ces quelques minutes où le stylo parle à l’esprit, pourque l'on puisse enfin dire j'écris de la poésie.
Un moment d'intenses sensations qui résonne sur chaque ligne comme une danse, avec l'énergie d'un gospel pris en transe
Écrire des phrases itinérantes ou des rimes errantes l'objectif est de faire parler nos maux, sur terre ou sur scène, faire de l'oxygène avec des mots.