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Je vais te conter, si l’on peut le dire ainsi,
des contrées, qui narre l’origine d’un pays.
Je vais te parler de l’outback d’Aussie,
tu sais ce fameux désert d’« Oz », aride aussi,
c'est un endroit où la pluie varie en dents de scie,
juste un petit coin, au centre de l’Australie.
Le site en nom aborigène s’appelle « Uluru »
pour bien comprendre il faut remplacer le son « U » par « OU »,
pays d’une culture vieille de 40 000 ans,
tu vas bien sur tout piger, même si tu n’as pas 20 ans.
Une beauté fatale, que seule la nature peut imaginer,
plus qu’un monolithes, c’est un iceberg de terre sur pied,
rien qu'une légende, et quand en "live" tu le vois,
c'est comme un mirage, un mythe, un délire,
c'est un truc..., qui te tatoue le cœur..., à jamais, sans te le dire,
tes yeux en restent sans voix, ta bouche..., ne peut plus rien décrire,
le son, des mots, n'est plus assez fort, pour une fois...
Pour le situer, remets toi tout d’abord, sous la tour Eiffel,
tu te vois entre ses quatre piliers, hein !!! Elle est haute et belle,
"bin", au pied du colosse, son sommet, est de 30 mètres plus haute qu’elle,
son pourtour, non plus n’est pas le "boss", il n’est que de 9 kilomètres 400,
pour une longueur réelle, en alignant les bosses, de près de 2 kilomètres 500.
Le décor est planté. Ah non, il reste la couleur : rouge terre,
alors..., imagine un dégradé, qui va de rouille à gris-vert,
variation de clarté..., au long de la journée, selon la lumière,
et son gris des jours de pluie, juste pour mettre les couleurs à l’envers.
Ce rocher, rassemble les croyances, d’un peuple à sa terre,
des symboles, ancestraux, voyances, dont les aborigènes sont fiers.
Au début de leur histoire, alors que la terre n’était que plane,
un premier ancêtre sans gloire, Dieu patron, nommé Baiame,
Dieu de la vie, de la mort, du ciel, et de la pluie,
qui eut un fils fort, aux pouvoirs surnaturels aussi,
possédant une capacité, de changer d'apparence,
pour passer de la peau d'un géant, plus grand que tu ne le penses,
à celle, d'un animal petit, une chose sans importance,
voire d'un oiseau, avec une envergure immense.
Ensemble, ils créèrent la culture, les reliefs, la nature, la flore, la faune,
et, tout droit issu des animaux, l'être sans griefs, je veux parler de l’homme,
ils avaient certainement, trop confiance en lui,
comment un si petit bonhomme, pourrait faire tant de bruits.
Uluru..., où le mélange de légendes et beauté comme foi,
même si on n’y croit pas, sans être blasphémateur, ma fois,
à ses pieds, ta peau se hérisse, et malgré les 40 degrés, tu as soudain froid,
il attire sans peurs, tous les éclairs, des orages, à la fois,
merveille du monde identifiée, déclarée magnificence,
au regard de UNESCO, de l’humanité, qui voit en elle, son essence.
Les Tours opérators, ne s’y sont pas trompés,
400 000 touristes par an, qui se sont empressés de bafouer,
une culture primaire, en ouvrant un chemin escarpé,
dangereux et inutile à l’escalader, 35 morts depuis, à déplorer,
pour juste une chose..., une seule..., tenter de le dominer,
juste pour..., du haut du sommet..., y voir tout le quartier.
Uluru..., c'est le seul iceberg de terre connu, au monde,
sa dimension sous la terre, aucun instrument ne la sonde,
un mystère que, seul..., les aborigènes comprennent,
car le secret de ce rocher, est gravé en eux..., quoi qu'il advienne,
c'est en fait, rien de miraculeux..., il est juste le centre du monde.
Uluru, il n’appartient pas à l’homme,
c’est l’homme, qui appartient à ce caillou,
dès qu’on l'a vu un jour, on en devient amoureux fou,
depuis qu’il est là , il en a vu passer des choses,
des glaciations, des réchauffements, qui se juxtaposent,
il a vu passé, des gens, depuis les premiers hommes,
touristes, parfois ingrats, aux scientifiques, qui l'étudient à tour de bras.
La légende cause, une coutume est dite, qui invite à ne pas toucher au site,
ne pas enlever..., en souvenir, le moindre petit caillou de ce monolithe,
on dit qu’un caillou subtilisé, implique, un malheur pour l'auteur quasi-systématique,
le défier..., c'est de fait..., dûment prendre ce risque.
L’on dit encore que certains, ont retourné par la poste,
le caillou prélevé, pour que cesse enfin, la malédiction de ce colosse.
Voilà ..., tu connais maintenant un peu l'histoire de ce joyau,
rocher exceptionnel, qu’on ne peut regarder que de haut,
c’est l’emblème le plus connu d’Australie, l’image phare, le mannequin naturel du pays.
Tu connaissais déjà le renard futé, d'ici,
maintenant..., tu connais là bas..., le loup roux d'Aussie…
Nota : Aussie ou Oz => Australie.
Dernière modification par austral-didjeridu (10-08-2009 06:46:11)
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bon,j'ai réussi a voir l'image du fameux rocher,il evoque tant de choses qu'il n'y a pas de mots pour en parler.NUL,doute qu'il soit lié au berceau de l'humanité.MEME,sur image,çà se perçoit.
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Magnifiques photos "qui tatouent le coeur à jamais"
Magnifiques mots pour en parler
Il y a des lieux qu'on ne devraient regarder que de loin, par respect et par amour. Pourquoi a tout prix l'escalader? Il parait que certains y font des repas ....ce doit être assez magique, mais quel irrespect pour le Mont, et pour la cuture qui en a fait un dieu!!!
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beau continent reservant un manifique site
envoutant surement puisque tu le decris si passionnement
voyager vaut le coup quand c'est pour voir ce si joli caillou
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Superbe,
J'suis allée sur internet après avoir lu ce texte,
et il est malheureux de savoir que les aborigènes ne souhaitent pas que l'ULURU soit escaladé.
Mais que des touristes le font quand même.
Je trouve ça totalement irrespectueux ! c'est lamentable
J'ai trouvé des fotos magnifiques, c'est vraiment superbe.
Merci de nous avoir fait partager cette merveille.
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Puisse t il tenir encore des milliers d'années.....et survive à l'homme!
Tes mots sont incroyable Austral ....tu viens de poser les mots que je ressens quand on touche à ma Bretagne ....quand on l'abime ,celà fait mal ,très mal même !
Gigantesque Uluru et pourtant si fragile ....tu nous fais l'aimer!
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