Vous n'êtes pas identifié.
Je commente rarement tes textes ... j'avoue ... peut être parce qu'ils sont tellement bien écrits qu'ils me laissent toujours un peu ... coite !!! mais il y a de belles choses à y trouver, voire à méditer...merci
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J'aimerais voir avec vos yeux
Pour comprendre ce monde fou
Très émouvant.... partager les richesses partager les visions et essayer de comprendre...
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sekaijin a écrit:
Vos Yeux
Je sens en toi du fond des ruelles infâmes de Chicago
Les joies et les tristesses, des berges du grand lac magnifique
De ces jours qui glacent l’âme à en perdre l’égo
Ainsi que ceux brûlant où tes frères s’éteignent tragiques.
Je sens la rage et le la fierté pour ce monde qui t’écarte
Alors qu’il explose de mille richesses écarlates.
I would like to see with your eyes
To understand this crazy world
So that we throw finally a fraternal bridge
Je sens en toi dans les cabanes de ton bario
Les joies et les tristesses, de ces parties de ballon magnifique
De ces jours qui te crient à l’oreille go… go… Go !
Alors que ce dresse brulant ce mur, cette frontière tragique.
Je sens la rage et la fierté pour ce monde qui t ‘écarte
Alors qu’en face abondent mille richesses écarlates.
Quisiera ver con sus ojos
Para entender este mundo loco
De modo que lancemos finalmente un puente fraternal
Je sens en toi du fond de tes yeux indigo
Les joies et les tristesses pour cette mer magnifique
De ces jours qui fanent ton âme sur ton îlot.
Ainsi Lampedusa brûlante te mène vers une fin tragique.
Je sens la rage et la fierté pour ce monde qui t ‘écarte
Alors qu’au delà des flots coulent milles richesses écarlates.
Vorrei vedere con i vostri occhi
Per capire questo mondo pazzesco
In modo che gettassimo infine un ponte fraterno
Je sens en toi du fond de ta favela d'Esprito Santo
Les joies et les tristesses pour cette terre magnifique
De ces jours fuyants qui amène de souffrances leur lot
Ainsi que ceux brûlants qui déversent une soif tragique.
Je sens la rage et la fierté pour ce monde qui t ‘écarte
Alors que là juste en bas dansent milles richesses écarlates.
Gostaria de ver com seus olhos
Para compreender este mundo louco
De modo que nós lancemos finalmente uma ponte fraternal
Je sens en toi du fond de ton âme le sang chaud
Les joies et les tristesses pour de nouveaux jours magnifiques
Des ces jours rêvé qui portent ton cœur plus haut
Ainsi que cette vie brûlante que tu porte tragique
Je sens la rage et la fierté pour ce monde qui t ‘écarte
Alors que je voudrait qu’on partage ces milles richesses écarlates
J'aimerais voir avec vos yeux
Pour comprendre ce monde fou
De sorte que nous jetions enfin un pont fraternel
A+JYT
CA c'est du beau sekaijin !!!
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Magnifique ! tout y est ...à lire et à relire!
Comme tu aimes les langues je te dirai dans la mienne" Mat tre Sekaijin "
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Bonjour
les vers que je vous propose aujourd'hui ne sont pas de moi mais de murasaki sikibu que je vous ai déjà présenté.
chaque verset est en fait un poème à lui tout seul.
ils ont été écrit au tournant de l'an mil. ils n'ont pour la plus part pas de rapports entre eux. ils ont été écrit tout au long de la vie de cette dame dans des circonstances très diverses.
mais a force d'en lire et en relire m'est venue une idée. les regrouper dans un dialogue. je les aient donc mélangés et distribués de façon à former un dialogue à deux voix.
quand je vois la lune
et que je me représente
les mers du ponant
je ne puis tous ces temps-ci
m'empêcher de fondre en larmes.
guidées par la lune
qui s'en va vers le ponant
pourquoi donc mes lettres
cesseraient-elles de suivre
des nuages le chemin.
aux ailes de l'oie
qui s'envole vers le nord
confiez vos lettres
que par les nues vos écrits
jamais ne cessent d'affluer
après maints détours
à la ville l'une et l'autre
au mont Kaéru
l'on dit certes Itsubata
tant est longue la distance
le désir que j'ai
de bientôt vous retrouver
de Matsura veuillent
les dieux du miroir en être
du haut du ciel les témoins.
après maints détours
espérant vous retrouver
devant le miroir
savez-vous à qui je pense
lorsque je dis mes prières.
d'un arbre ignoré
de ma modeste demeure
fleur de prunier
répands du moins ton parfum
jusqu'au delà des nuages.
malgré le printemps
neige sur la blanche cime
se fait plus épaisse
et je ne sais quand sera
pour elle le temps de fondre.
quand la mince couche
de glace qui le couvrait
allait dégeler
le torrent va-t-il tarir
qui des montagnes dévale.
s'il en est si peu
qu'au vent d'est elle dégèle
après tout qu'importe
qu'entre les pierres tarisse
cette eau dont se voit le fond.
Frimas et gelées
ont figé ces derniers temps
l'eau de mon pinceau
tant et si bien que je cru
que jamais je n'écrirais.
en eussiez-vous peine
écrivez-moi cependant
frimas et gelées
et tourments au fond des eaux
s'en trouveront entraînés.
au vent des vallées
qui éparpille les fleurs
de l'orée des monts
pourquoi donc les eaux figées
ne se dégèleraient -elles
sous le voile obscur
de cette nuit de printemps
perdue la couleur
de la fleur c'est le parfum
qui a imprégné mon cœur.
au-delà des nues
ce printemps soucis abondent
et le ciel lui-même
en brumeux habit de deuil
offre un spectacle poignant.
de toutes ces fleurs
comment saurait-on laquelle
vient du poirier
quand au vent éparpillées
leurs couleurs ne se distinguent
cueillie tu seras
vue de près plus belle encore
ô fleur de pêcher
et je n'aurai de regret
pour le cerisier sans cœur
quand son nom promet
cent ans de félicité
comment préférer
le cerisier qui soudain
disperse ses fleurs au vent
pour pressant que soit
l'ouragan qui sollicite
le rouge feuillage
il n'a guère envie d'aller
plus loin que le pied de l'arbre.
le rouge feuillage
au souffle de la tempête
du fond des montagnes
aura bien du mal je gage
a retenir la rosée.
au rouge feuillage
de ces montagnes profondes
couvert de rosée
comparables de mes manches
sont les couleurs voyez ça.
quand sous le ciel sombre
vagues dressées dans le soir
rudement s'agitent
la barque secouée toute
ne laisse le coeur en paix.
comment oserais-je
ces manches sans conséquence
tremper de mes larmes
quand l'univers tout entier
de sombre brumes se vêt.
la face des eaux
limpides et sans nuage
mille années durant
de la lune abritera
ainsi la clarté sereine.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (16-05-2009 20:33:00)
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Me voila Sekaijin
Oui agendakar me bouffe tout mon temps, pas vraiment le temps de "forumiser" . Mais vous me manquez bcp !
A bientot. et merci pour tes passage chez moi. Bientôt je mettrai en ligne les programmes et concert en france rien que pour toi looool
biz
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L'aube
L’aube est arrivée avec sa clarté nouvelle.
Et avec elle, est réapparu ce jour lumineux,
Où amours et amitiés n’étaient qu’une originelle,
Où la vie courait bondissante vers les cieux.
Alors que le temps s’étirait sans fin
Je m’imprégnais avec délice de ce monde
Courant de tous mes sens ces confins
Oubliant tout pour capter l’instant en somme.
L’aube est arrivée d’une douce lumière bercée.
Me rappelant cette longue nuit claire,
Où d’un songe interminable, je me suis égaré,
Où la vie glissait doucement comme veille une mère.
Alors que le temps se consumait impassible
Je me cherchais, tenace, dans ce monde
Courant de toute mon âme ces possibles
Oubliant tout pour en percevoir chaque homme.
L’aube est arrivée portant l’éclat de ce jour.
Et avec elle la ronde bondissante des sentiments,
Où je m’abandonne, porté par tous ces amours
Où la vie m’emporte éteignant tous mes tourments
Alors que le temps se cristallise en cet instant
Je me délecte, avec envie, de ce monde
Courant de tout mon être ces amants
Oubliant tout pour en porter chaque onde.
L’aube est arrivée pour ce jour illuminer.
Et avec elle, former ce soleil nouveau,
Où nous plaçons les avenirs alors enfantés.
Où la vie éclate de mille flambeaux.
Alors que le temps construit l’éternité
Nous portons avec joie en nous ce monde
Courant de toutes nos joies ces fraternités
Oubliant tout pour en porter chaque seconde.
A+JYT
modif: correction orthographique.
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:11:01)
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Profiter de la beauté du monde à chaque seconde ....belle leçon de vie Sekaijin!
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très jolis textes belle émotion
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J'ai le sentiment que tu ressens la vie par les 5 sens de ton corps et tu sais mettre ce ressenti en mots de façon magnifique.
Je suis d'accord avec Stoupig, tes textes sont à lire et à relire ce que j'aime faire. Je trouve toujours un vers ou deux qui me donne une nouvelle vision de la vie.
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merci à vous.
je ne sais si je ressens la vie par les 5 sens, ni si je sais mettre tout ça en mots. en tout cas j'essaie.
la vie au sens large est quelque chose qui m'habite. c'est probablement parce que je suis déjà passé par la case mort. On dit souvent que côtoyer la mort fait apprécier la vie. Je l'ai rencontré de beaucoup trop près par deux fois, et effectivement cela à changer beaucoup de choses. mais ça n'explique pas tout. et je reste toujours très étonné en voyant le peut de cas qu'on fait de la vie.
comme je suis incapable d'expliquer ma(mes) mort(s), je m'accroche à la vie
A+JYT
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Vous allez penser que je radote
Qu’encore une fois le mois de juillet
Porte en moi sa lourde dote
D’une mémoire part trop égarée.
Mais je ne peux que penser
À nos avenirs, qui par ce miroir
Cet implacable écho du passé
Me pousse toujours vers l’espoir.
Alors encore une fois, je vais vous demander
De replonger dans vos mémoires
Et ces drames aujourd'hui, accepter
Pour balayer ces idées noires.
Je vais vous guider sur cette route
Moi qui vis à l’aube de ce monde
Pour vous en donner le cœur sommes toutes
Et la plainte qui aujourd’hui m’inonde.
C’était hier, c’était il y a huit cents ans
Nos frères, de par les secousses de l’histoire
Nos ancêtres allaient en subir tout un pan
Une journée d’été devenue des plus noires
Au nom du partage, au nom de la tolérance
Ils refusèrent de livrer leur frère, leur voisin
Depuis en moi leur mémoire est une errance
Qui, je ne peux m’y résoudre ne fut pas une fin.
Dans la fureur de cette belle journée d’été
Toute la ville, toutes les âmes, toutes les vies
Impitoyablement, furent simplement effacées.
Ne me laissant que l’espoir comme envie.
C’était le 22 juillet de l’an de grâce 1209
Ce fut un crime contre l’humanité
Et pourtant aujourd’hui il n’est rien de neuf
Nous continuons à nous massacrer
Alors j’en appelle à nos mémoires de Biterrois
Pour que leur idéal de tolérance ne se meure
Pour éveiller en nous ce profond désarroi
Et nous ouvrir à des avenirs sans heurs.
A+JYT
PS : en 1167 chez moi se tenais le concile organisateur de l’église cathare
Le 22 juillet 1209, Béziers fut massacré pour avoir refusé de livrer les hérétiques
Le 27 juillet 1209, Narbonne se soumettait et livrait ses propres frères
modif: correction orthographique
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:13:50)
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sekaijin a écrit:
Et pourtant aujourd’hui il n’est rien de neuf
Nous continuons à nous massacrer
hélas, hélas.... et je ne vois aucun espoir....
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Les dieux les religions
les guerres de civilisations
les armes les drapeaux les patries les nations
ferront toujours de nous de la chaire à canon
comme le chantaient Renaud et Axelle Red
Dommage de voir que rien ne change
Dernière modification par Icarus (07-08-2009 11:14:49)
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Merci Sekaijin de réveiller nos mémoires de si joli façon, la sagesse des hommes devrait se construire sur l'histoire et les erreurs du passé, mais elle sombre généralement dans la facilité de l'oubli, pour laisser libre cours à l'orgueil, l'ambition et la cupidité ... pauvres hommes que nous sommes ....
Merci et combien en retard " Bravo à eux " !!!!
Vincent V
Je passe souvent par chez toi Sekaijin, j'aime bien lire un de tes textes de temps en temps, je fouille parmi les mots, je voyage un peu, mais j'y trouve toujours un moment de plénitude, comme un instant de repos... je ne pourrais pas expliquer!
En tout cas, pour une fois, je m'y arrête pour te faire un coucou!!!
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Ce soir, j'avais envie de lâcher un texte, pas un truc chelou
Un bon tas de rîmes sans complexes, pas un truc à deux balles
Une bonne tranche de vie, qui vous laisse perplexe, pas un truc relou
Ce soir du fond de ma mine, vous planter le contexte, vas un truc qui emballe.
Mais voilà mon cher ami. Ma prose a perdu toute sa hargne.
Je n'y peu rien. C'est ainsi, je me pose et remonte ce langage
Un rien trop précis, qui ma mémoire arrose, point de sons pointus ne gagne
Et me voilà concis, dans un verbe qui n'ose, de sons tendus donner son gage.
Ce soir, j'avais envie de lâcher un texte, pas un truc chelou
Un bon tas de rîmes sans complexes, pas un truc à deux balles
Une bonne tranche de vie, qui vous laisse perplexe, pas un truc relou
Ce soir du fond de ma mine, vous planter le contexte, vas un truc qui emballe.
Vous en conviendrez très cher, lorsque mon verbe de rondeur ainsi se pare
Vous ne donnez bien cher, de cette verve à la pudeur trop avare
Qui nous condamne à chercher cette répartie superbe que votre impudeur narre
Qui me fait défaut très cher. Que pourtant j'observe avec bonheur dans votre mare.
Ce soir, j'avais envie de lâcher un texte, pas un truc chelou
Un bon tas de rîmes sans complexes, pas un truc à deux balles
Une bonne tranche de vie, qui vous laisse perplexe, pas un truc relou
Ce soir du fond de ma mine, vous planter le contexte, vas un truc qui emballe.
Permettez-moi ce soir en fait quitte à paraître un peu relou.
Quoi qu'il en soit de vous saluer de cette façon un peu chelou.
A+JYT
modif: correction orthographique
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:07:25)
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Sekaijin qui parle en verlan!
Tu mélanges à ravir les rondeurs et les angulaires
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bordel, c'est le monde a l'envers !!! si tout mes repers partent en cacahuettes c'est pas bon...
SEKA qui parle le verlan...C'est extra!!!!!
j'adore, ça m'a même donné envie de faire un truc dans ce genre...en...duo???
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seb de blancmesnil a écrit:
j'adore, ça m'a même donné envie de faire un truc dans ce genre...en...duo???
la foule se leve en attendant ça!!
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le verlan c'est notre jeunesse et sek d'un coup s'est dit mais moi aussi je vais zecco comme avant
les petits jeunes je vais les mefu vite bien fait
pas un truc relou un texte qui vont feki
et ça c'est reussi
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merci à vous
c'est simplement partit du fait que depuis quelques temps de temps en temps des idées jaillissaient mais impossible de leur donner une forme.
Alors ça m'a énervé, j'avais la haine, j'étais vener
alors je me suis dit v'la un bon truc à donner : la rage de ne pouvoir écrire
mais en fait comme bien trop souvent en quelques mots ma prose a pris les rondeurs que vous lui connaissaient.
Alors pour ne pas en rester là j'ai couché ça sur le papier.
c'est c@n mais même en essayant de coucher des mots un peut plus balancés je n'ai pu que constater que j'avais placer cinq rîmes suivantes et enlacée dans mon quatrain.
c'est dingue comme on arrive pas à se sortir de ses formes récurrentes comme si elle nous collaient à la peau.
on joue à cache cache on les évite on les feinte et quand on pense avoir réussi on les retrouve toutes là bien en évidence.
a+JYT
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Je pleure du sang de mes ancêtres
Je regarde ce monde qui m’entoure devenir fou.
Je ne parviens à comprendre cette course en tout.
Ces hommes pris dans la tourmente,
De cette lourde agitation permanente.
Alors je pense à notre histoire.
Son souvenir est-il si illusoire ?
Alors qu’en moi je la sens être.
Et je pleure du sang de mes ancêtres.
Partout, l’appât du gain mène la danse,
Dans une fureur à la douleur si dense.
Des hommes perdus dans la tourmente,
D’une sourde agitation permanente.
Alors je revois notre histoire.
Dont le souvenir semble illusoire.
Qui en moi occupe tout mon être.
Ainsi je pleure du sang de mes ancêtres.
En tout lieu des conflits sans fin,
Qui plonge le monde dans la faim.
Aux hommes écrasés par la tourmente,
De cette fourbe agitation permanente.
Alors je revis notre histoire.
Dont la mémoire est si illusoire.
Mais en moi ne peut que simplement être.
Je pleure du sang de mes ancêtres.
De notre histoire, les heures les plus sombres
Dans notre avenir étalent leurs ombres.
Les hommes laissés dans la tourmente,
D’une sourde agitation permanente.
Alors j’expose notre histoire
Dans une lecture aux portées illusoires.
Moi qui voudrais vous sentir être.
Pour que ne pleure plus du sang de nos ancêtres.
A+JYT
modif : correction orthographique
Dernière modification par sekaijin (08-04-2011 16:08:40)
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sekaijin a écrit:
Alors j’expose notre histoire
Dans une lecture aux portées illusoires.
Moi qui voudrais vous sentir être.
Pour que ne pleure plus du sang de nos ancêtres.[/i]
Je ne comprends pas non plus cette course... et meme si la portée de l'écrit est illusoire, ça fait du bien de l'écrire, et ça fait du bien de le lire aussi
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