Vous n'êtes pas identifié.
L'idée m'est venue comme ça, mais peut-être que je peux développer davantage, j'en sais rien, à vous de me le dire !
// Modification faite // J'ai rajouté un peu d'histoire
Pas de reflets
J’ai le mot rare au début de l’aurore
Et les yeux qui peinent à s’ouvrir,
Faut lever le corps, le soleil bordé d’or
Tape aux carreaux pour me découvrir.
Enfin debout, je parcoure la chambre
Je suis seul et y’a un désordre fou,
Mon âme s’évade en ce mois de décembre
Y’a un truc, faut qu’j’éclaircisse tout.
Des gouttes de sang jonchent le salon
Et des morceaux d’ampoule brisés,
Admirer le désastre, je trouve ça long
Alors j’m’habille, il faut improviser.
En bas de l’immeuble, il y a un miroir
J’le regarde mais il ne me reflète pas,
J’commence à flipper, à broyer du noir
En marchant vers ma fac qui est à deux pas.
Aujourd’hui, c’est le contrôle de maths
Je n’suis pas prêt, faut être réaliste,
À l’entrée du bâtiment, furtivement je matte
Que mon petit nom n’figure pas sur la liste.
Ce doit être une erreur, faut pas s’inquiéter
Alors j’me pose sur un siège de l’amphi,
À la distribution d’la copie, le mec m’a zappé
Et le faire s’retourner était un défi.
Alors j’me suis cassé, sourcils froncés,
J’me suis surement trompé de jour,
Faut que j’aille à l’appart’, tout nettoyer,
Tout éclaircir car là ça devient lourd.
Durant ma marche qui semblait trop longue
J’manifestais ma colère par la gestuelle,
La moindre canette parcourant les ondes
Restait immobile malgré l’coup d’pied cruel.
Je n’cessais de toiser les conduits de la ville
Direction mon immeuble seul et sombre,
Les lampadaires doraient les rues qui défilent
Sans même singer les traits de mon ombre.
Je laisse place à mon sommeil bien mérité,
Un repos pour oublier ce qui se passe,
Je ne sais pas vraiment de quoi j’ai hérité
Mais là, il semble qu’j’sois au bout d’l’impasse.
Je me remémore les tous derniers instants
M’ayant suivi avant de sortir de mes rêves,
Des pensées brèves et pas de chagrin constant
Fait qu’en mon corps, plus rien ne se lève.
C’est alors qu’au doux moment de m’envoler
Un déclic me claque une clique de rappels,
Pleins de flashs subtils se mettent à s’accoler
Comme tous ces fidèles face à leur chapelle.
Il était l’heure de bosser durement les devoirs
Quand je me suis mis à cracher du sang,
Ma tête tournait et ne voyait que du noir
Ma vue était éteinte mais je ne peux faire sans.
J’ai agi comme les autos-tamponneuses
Et renversé presque tout le mobilier,
Mon corps avait une texture savonneuse
Et il glissait, donc j’n’étais plus le pilier.
En fait, le truc c’est que je suis mort
Et j’apparais sous l’allure d’un fantôme,
J’me rappelle maintenant, sans remords,
Car j’étais voué à cette vie en un tome.
Bref, je vois surpris que la neige emménage
Et moi j’aime entendre les flocons craquer,
J’m’attendrais à ce que mon personnage
Ne laisse pas de trace de sa vie, ni de ses pieds.
Dernière modification par Eros (08-03-2009 01:06:11)
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Je trouve le sujet vraiment excellent et effectivement je pense que tu pourrais un peu plus développer, ça rend bien, en le lisant j'ai bien ressenti l'atmosphère étrange que dégage ton texte
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J'adore, même si j'avoue que j'en redemanderais encore un peu :p
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J'en étais presque sur. J'vais attendre l'opinion des autres et j'y ajouterais surement autre chose.
Mais si quelqu'un veut prendre la peine de le continuer, y'a pas de soucis !
Merci Rig et EwiZz
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Très étrange et bien trouvé!
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Bouh c'est glauque maintenant que c'est complet ^^ mais il est très bien bravo !
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J'aime bien aussi!
C'est bien fantastique comme ambiance...
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J'en écris rarement des comme ça, j'fais plus dans le lascif et la sensualité normalement...
Faut changer un peu des fois, même si c'est pas le top du top .
Merci à vous d'vous être arrêter dessus
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Ce qui rend bien, à mon gout, c'est que dans chaque paragraphe tu décris une action banale de notre vie, mais à un détail près qui fait qu'il y a un soucis.
Bravo =)
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