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Je me permets d'ouvrir un topic pour la question de Louly, qui est ici posée plus completement
Louly a écrit:
: avez-vous été encouragés à écrire ? Si oui, qui l'a fait ? Et comment se comportait votre entourage avec ça, l'écriture ?
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Peu de gens ne croyais pas en moi quand j'ai commencé.
Donc, en faite, tout le monde me soutien.
idem
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Moi je m'y suis mise sur le tard . Je me souviens malgré tout que dans mon enfance j'avais fait un ou deux essais. J'aimais faire des rédactions et des dissertations. Entendre GCM et découvrir ce forum m'ont donné envie de m'y remettre. Aidée des uns et des autres, j'ai avancé et je m'amuse comme une petite folle. Ma soeur à qui j'ai montré 2 ou 3 textes m'a dit: "tu planes!". Pas grave, je continue pour le plaisir et j'en ai offert 3 qui ont fait très plaisir à des occasions particulières à des personnes qui comptent beaucoup pour moi.
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Oui et Non
Lorsque j'étais enfant et même bien plus tard je n'écrivais pas même pas mes cours.
Ma mémoire était bien suffisante pour cela.
Quant à mes rédactions, c'était tout ou rien. Soit trois lignes jetées sur une page. Soit la profusion.
J'ai souvent déboussolé mes instits et profs, car j'explorais le sujet proposé sur des plans qu'ils n'attendaient pas. Et peu appréciaient l'exercice.
Par la suite mes dissertations ont suivi le même schéma. Ne soit rien ou presque. Soit une argumentation poussée. Mais vu que je suis nul en ortograffe j'avais toujours de mauvaises notes. Je ne me souviens pas avoir une seule fois été noté sur le fond.
À force de chopper des 0, même avec le meilleur argumentaire de toute la classe, on finit par prendre l'autre option. Rendre des feuilles vides. Avec 10 mots et un point par fautes difficile d'avoir 0 à cause de l'orthographe.
Côté scolaire donc pas d'encouragement.
Chez moi ma mère lisait beaucoup, mais personne ne s'intéressait à la littérature. J'ai commencé à lire autre chose que les encyclopédies (j'en ai lu 5 de A à Z) au début de l'adolescence. À part les romans que lisait ma mère et qui étaient loin de m'intéressait, il n'y avait chez moi (faute de place ma mère les stockait dans ma chambre) l'intégrale des classiques Russes. Comme pour les encyclopédies, j'ai procédé de façon systématique. En partant du premier en bas à gauche de la bibliothèque.
Mais je n'ai pas senti d'envie d'écrire. À part à la demande d'une personne extérieure à la famille, une nouvelle du petit Nicolas écrite dans le style de l'original. Qui l'a bien fait rire. Je n'ai rien écrit.
Mais quand on est enfants et qu'on a trois frères et soeurs et plein de potes raconter des histoires c'est facile. Mais quand la fac arrive, on est un peu plus seul. Il n'y a plus grand monde pour rire de vos délires.
La Fac fut pour moi un changement radical. Pouvoir enfin apprendre était quelque chose de merveilleux. Ça me changeait de l'ennui du lycée. J'ai commencé à noter mes cours. Mais ce n'était pas une bonne idée. J'ai rapidement constaté que moins je notais mieux je réussissais.
J'ai commencé à écrire sur un cahier ce qui me passait par la tête. Je me suis mis à dessiner.
Mais personne n'a lu ces textes. Il m'est juste arrivé de donner quelques poèmes posés sur un dessin à quelques personnes. Plus de 30 ans plus tard, il m'arrive encore de les voir encadrés et accrochés au mur.
Jose croire que c'est qu'ils sont appréciés.
Avec mon entrée à la fac j'ai eu accès à l'informatique à une époque où personne ne savait ce que c'était. Pour beaucoup d'entre vous, cela remonte à la préhistoire. Pour d'autres à une époque où l'internet n'était même pas un mot vaguement entendu. Pourtant le réseau des réseaux existait ce n'était pas encore internet. Pour moi c’était deux choses une source inépuisable et la possibilité de dialoguer dans un 15ene de langue.
Mais surtout j'ai très vite compris que je pouvais soumettre un texte et que naturellement s'il intéressait les gens il serait lu sinon il disparaîtrait.
Tout en participant à la création d'internet dans mon travail au centre de recherche. J'ai publié mes textes.
Et aujourd'hui on dirait que j'ai fait le buzz. Un de mes textes a été référencé par des centaines de sites pour êtres mieux indexés par les moteurs de recherches. Personnellement je n'étais pas satisfait de ce texte. Mais il semblait être apprécié. Pendant 10 ans en tapant les trois premiers mots les moteurs remontaient une dizaine de pages référençant ce texte. Je me suis même demandé si ça s'arrêterait. Ne l'appréciant pas je suis bien contant de l'avoir posté anonymement.
Mais il est certain que cette expérience m'a encouragé à persévérer.
Peu de mes proches m'ont lu ou me lisent. Ce qui le fait m'a trouvé comme vous sur le NET.
A+JYT
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Ton témoignage, comme toujours, est très intéressant. Peut-on dire que tu as une mémoire auditive exceptionnelle alors que la mémoire visuelle pêche? J'essaie de comprendre pourquoi, alors que tu es si brillant, tu as ce blocage par rapport à l'orthographe. Ca m'intéresse beaucoup pour mieux te connaître bien sûr mais aussi pour mieux comprendre ce qui se passe pour les enfants à ce niveau. Eventuellement on peut placer cet échange ailleurs. Nicole nous le dira.
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comme vous voulez, vous pouvez ouvrir un autre topic, cela permettrait à d'autres gens de donner leur avis, peut être.
(je connais une dame qui dit que l'orthographe, c'est une chance, quand elle entend un mot, elle le voit écrit dans sa tête, depuis toujours)
Pour la question posée
En primaire, il y avait une fille très gentille bien plus forte que moi, j'admirais son style, déjà très mûr, et je crois que je me suis encouragée toute seule, pour atteindre son niveau, elle avait des expressions géniales. je rêve de savoir ce qu'elle est devenue.
J'ai toujours adoré lire, rien ne me fait plus plaisir qu'un livre, et quand j'étais petite, je dévorais la bibliotheque verte, j'ai commencé depuis très longtemps à écrire des romans, hélas jamais finis, et je voulais écrire dès la primaire un traité à l'attention des adultes pour leur rappeler le point de vue des enfants qu'ils étaient, afin d'éviter les punitions inutiles et les erreurs éducatives !! (loool j'aurai bien aimé l'avoir quand j'ai eu mes enfants)
Mon grand père aimait les études et nous faisait écrire a nos parents quand on était en vacances chez eux, c'était un moyen d'apprendre les formules de politesse, de savoir qu'il valait mieux demander des nouvelles avant de parler de soi-même, de voir quelques regles de base.... et j'ai toujours aimé qu'on me dise qu'on aimait recevoir mes courriers, j'ai meme envisagé un temps de correspondre avec des prisonniers, mais je n'ai pas su comment faire.
j'ai écrit des poemes au college, comme tout le monde, et une amie que j'ai gardé de ce temps là aime encore me lire.
je me souviens de quelques profs qui me faisaient lire mes textes aussi
et je n'ai jamais cessé d'écrire des textes en prose
meme si les poemes et les rimes ne sont revenus qu'avec le forum ainsi que l'usage des mp, lol (du coup j'ai moins de temps pour écrire pour moi)
j'aurai voulu être écrivain public, aussi, mais j'avais vu que c'était surtout pour l'administratif, et ça c'est pas ma partie. j'ai un grand oncle qui était un peu ça pour son village, pendant la guerre de 14.
mais il y a des gens qui écrivent bien mieux que moi, alors finalement je me contente de les lire
MAIS, pour mon entourage, c'est une autre histoire, mon mari n'aime pas du tout le temps que je passe ici, et il n'a pas aimé mon 1er texte, je crois que c'était parce que c'était moi qui l'avait écrit, et mes enfants n'aiment pas trop que je leur lise mes textes.
du coup, je ne leur lis pas grand chose ni ne leur parle de ce que je fais.
Ma soeur "petite marmotte" passe de temps en temps et elle aime mes textes, c'est la seule qui me demande si j'ai écrit quelque chose de nouveau depuis la dernière fois
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Oui, merci, c'est très intéressant !
... Continuez, continuez
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Vos témoignages sont très touchants !
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