Vous n'êtes pas identifié.
Ici je proposes de faire des exercices de style et de forme afin de voir si une certaine structure classique peut améliorer la prose contenue dans le slam, et du fait meme la rendre plus douce a l'oreille lorsque déclamée.
http://www.poesiefrancophone.com/conseils_prosodie.htm
Cette semaine je vais travailler a faire un slam sous forme de quatrain
http://www.poesiefrancophone.com/le_quatrain.htm
Que je reviendrai le poster plus tard et j'invite ceux qui en ont envie de faire le meme exercice de leur coté.
Le but n'est pas de transformer le SLAM en poésie mais plutot de voir si quelques bases de poesie peut aider nos SLAMS.
Alors si ca vous tente, a vos crayons!
Si personne en a envie alors je me tais, et je rentre a la maison!
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J’étais, je suis (Repris pour la forme, essai de style)
(Je voulais voir ce que ca donnait de suivre une forme classique au niveau du flot du texte en reprenant un de mes slams. J’aimerais avoir vos commentaires, à savoir si le rythme ou les rimes s’en trouvent enrichis ou que ca ne fait pas de différence)
Je vous mets l’original avant suivi de la version retravaillée
M pour rime masculine
F pour rime feminine
J’étais, je suis
J’étais jeune, maintenant Grand-père
Pourtant il me semble que c’était hier
La silhouette dont j’étais si fier
Semble inexorablement attirée par la terre
Mes cheveux bouclés devenus distingués
Sont maintenant coupés court pour aller bosser
Et mes cheveux gris sont là pour rester
Mais que s’est-il donc passé?
Dans notre jeunesse un jour rencontré
Notre âme sœur, a-t-on su la garder?
Même si on l’a eue au bout des doigts
Comme elle peut être glissante la Reine des Rois
J’étais aventureux, mais je n’ai toujours pas peur
Maintenant je réfléchis, j’essaie d’éviter les erreurs
Comme tout le monde j’ai cherché les chemins faciles
Malheureusement ils n’ont mené qu’à des idylles
J’errais dans le monde, je n’ai pas trouvé la piste
Le chemin du bonheur peut parfois être triste
Par la force des choses devenu réaliste
A force de vivre on redevient idéaliste
Toutes ces années à polluer ma planète
Faut me pardonner ce n’est pas exprès que je l’ai fait
Négligence ou ignorance, résumé d’une époque
BB a fait amende honorable en sauvant quelques phoques
Maintenant c’est mon devoir de montrer le chemin
Aux jeunes de ce monde qui savent tout de rien
Tant de discours tant de révoltes
Les mêmes combats reviennent frapper aux mêmes portes
C’est pas parce-que mes muscles commencent à prendre du mou
Que je dois prendre mes jambes à mon cou
Avec ma plume je vais cheminer contre l’injustice et la haine
Ce n’est pas hier ni demain que je voterai LePen
Alors tenez vous le pour dit chers amis et confrères
La justice et l’amour ne peuvent mener en enfer
Mais l’appât du gain et l’abus de l’autre
Feront de Georges Bush, votre apôtre…
En quatrain :
F, M, F, M
F, M, F, M
F, M, F, M
F, M, F, M
J’étais jeune, maintenant Grand-père
C’est assez évident en regardant le miroir
Pourtant il me semble que c’était hier
Que je ne me déshabillais pas dans le noir
La silhouette dont j’étais si fier
Sous les effets incontrôlables de la gravité
Semble inexorablement attirée par la terre
Me laissant par le fait même, un peu désenchanté
Mes grandes mèches ficelées en tresses
Sont maintenant mes cheveux distingués
Les mêmes crins qui m’allaient aux fesses
Sont maintenant coupés court pour aller bosser
On ne peut rien contre les lois de la nature
Mes cheveux gris sont là pour rester
Après tant d’années et tant d’aventures
Mais que s’est-il donc passé?
MM, FF
MM, FF
MM, FF
MM, FF
Dans notre jeunesse un jour rencontré
Notre âme sœur, a-t-on su la garder?
Même si on l’a eue au bout des doigts
Comme elle peut être glissante la Reine des Rois
J’étais aventureux, mais je n’ai toujours pas peur
Maintenant je réfléchis, j’essaie d’éviter les erreurs
Comme tout le monde j’ai cherché les chemins faciles
Malheureusement ils n’ont mené qu’à des idylles
Ballotté de par le monde repartant du tac au tac
Encore une fois j’ai fini dans un cul-de-sac
J’errais dans le monde, je n’ai pas trouvé la piste
Le chemin du bonheur peut parfois être triste
A force d’avancer on finit par se faire un but
Ca l’a pris du temps mais je suis sorti de la rue
Par la force des choses devenu réaliste
A force de vivre on redevient idéaliste
MFFM,
FMMF,
MFFM,
FMMF
Ca y est je travaille, c’est le temps de labeurs
Maintenant que j’ai réussi, je consomme, j’achète
Toutes ces années à polluer ma planète
Sans compter les sous, sans compter les heures
Négligence ou ignorance, résumé d’une époque
Moi je n’ai rien sauvé, je n’ai que des regrets
Faut me pardonner ce n’est pas exprès que je l’ai fait
BB a fait amende honorable en sauvant quelques phoques
A moi maintenant de prendre en main ma vie
Maintenant c’est mon devoir de montrer le chemin
Aux jeunes de ce monde qui savent tout de rien
Faire la différence entre le jour et la nuit
Tant de discours tant de révoltes
On lit Marx et puis Lénine
On se promet de ne jamais courber l'échine
Les mêmes combats reviennent frapper aux mêmes portes
MM, FF
MM, FF
C’est pas parce-que mes muscles commencent à prendre du mou
Que je dois prendre mes jambes à mon cou
Avec ma plume je vais cheminer contre l’injustice et la haine
Ce n’est pas hier ni demain que je voterai LePen
Alors tenez vous le pour dit chers amis et confrères
La justice et l’amour ne peuvent mener en enfer
Mais l’appât du gain et l’abus de l’autre
Feront de Georges Bush, votre apôtre…
Dernière modification par papi (15-04-2008 17:38:42)
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tout d'abord, chapeau pour le boulot!
c'est different...je ne saurais dire quelle version me plait le plus...mais je trouve que la première est plus spontanée, et je préférais
Maintenant c’est mon devoir de montrer le chemin
Aux jeunes de ce monde qui savent tout de rien
Tant de discours tant de révoltes
Les mêmes combats reviennent frapper aux mêmes portes
à ceci:
A moi maintenant de prendre en main ma vie
Maintenant c’est mon devoir de montrer le chemin
Aux jeunes de ce monde qui savent tout de rien
Faire la différence entre le jour et la nuit
Tant de discours tant de révoltes
On lit Marx et puis Lénine
On se promet de ne jamais courbé
Les mêmes combats reviennent frapper aux mêmes portes
pourquoi une 3e version avec des vers égaux en longueur?
N.B: ce que je viens de poster ne vaut pas grand chose!! j'ai beaucoup de mal à pondre des trucs moi même, alors, ce que j'en dis........................
en tout cas, on voit que tu travailles encore et encore
"100 fois sur le métier remettez votre ouvrage..."
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On se promet de ne jamais courbé
Devrait se lire:
On se promet de ne jamis courber l'échine (je l'ai corrigé en haut)
Moi non plus je ne peux dire celui que j'aime, le contenu a souffert a cause des vers que j'ai créés juste pour l'exercice.
C'etait vraiment juste un exercice de forme pour voir l'effet sur le flot du texte, de plus il y a plusieurs styles melangés (regroupés par 4 strophes)
Je vais continuer a le retravailler, longuer des pieds etc juste pour voir ce que ca donne.
Eventuellement si quelques une de ces structures peuvent devenir plus naturelles alors la je crois que mes slams s'amelioreront.
Je vais relire quelques slams de GCM afin de voir si elles suivent des structures classiques.
J'y reviendrai plus tard.
Merci Nicole pour tes commentaires, j'apprécie les critiques constructives, toujours dans le but de s'améliorer.
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je le fais presque naturellement.
le plus souvent en alterné j'aime bien les rimes enlacée, pour leur bras protecteurs mais ça me viens rarement.
alors je vous en poste quelques uns
Nos âmes, nos coeurs, nos corps
Ma main tel le bateau ivre, glisse, brulante sur ta peau
À la recherche impossible d’un havre de paix
Y mettant la fougue d’une caresse de Sapho
Et la douceur d’une âme avide de paix.
Je me plonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et se perdre sans pourvoir revenir en arrière.
La fièvre de ton corps, sous mes doigts agiles
Répond aux flammes de mon cœur
Qui explose de lames de joies fragiles
Emplie toujours et encore de tensions et sueur.
Perdu dans les atours de tes dômes
Je cherche encore ton âme en ton corps
Oubliant mon corps, mon âme et le monde
Comme si par la chair nos cœurs prenaient corps
Sur ta peau érectile, ou passe sans cesses
Le fluide de nos vies, je vais et je viens
Pour leur rôle tactile, de lasses caresses
Donnant sans avis, l’âme de mon dessin.
Le cœur perdu, dans la chaleur humide
Comme si mon corps faisait fit des barrières
Cherchait à rencontrer ton âme encore lucide
Pour se perdre et revenir en arrière.
Sous la paume de mes mains, à l’arc de tes reins
En pleine exploration ma bouche rencontre tes lèvres,
Alors ton ventre s’enflamme, et se dressent tes seins
Par les pores de ma peau, mon corps croit ton âme en fièvre
Ivre de sens, ivre de ton cœur, je repars à l’assaut
Glissé dans ton antre, érigé de ton corps
J’en oublis tous nos mœurs, jusqu’à l’ultime sursaut
Qui me laisse sur ton ventre, épuisé plus encore.
Je m’allonge dans les douces courbes de tes rondeurs
Comme si mon âme faisant fit des barrières
Cherchait à se noyer dans ton corps sans pudeur
Et ne songe plus à de possibles retours arrière.
Il y a si longtemps déjà
Il y a si longtemps déjà
Que cette affreuse tête
Comme si je n’étais là
N’en fait qu’à sa tête.
Nous sommes si nombreux
Dans ce crâne si étroit
Excusez nous du peux
Si la mémoire ploie
Je ne sais comment
Vous exprimer
Mon esprit du moment
Sans vous ennuyer
Mais à tout écouter
Dans tout ce vacarme
En n’en pas douter
Ce trouve une alarme
J’ai bien pris partit
Peut être un peut radical
Tout ignorer me permis
Quitte à relever du médical.
Or cette foule
Ne me laisse de répit
Mon esprit elle foule
Dans le plus grand mépris
De puis lors je vis
Avec eux, toujours lié
Parfois me prends l’envie
Dans la foule, de langue délier
De ce chaos infernal
Qui jamais ne me lâche
Surgit le verbe peu banal
Et je m’attelle à ma tâche.
Dans une ronde, les mots en moi
Dansent, vont et viennent
Surgissent, chantent et larmoient
Et enfin sourient sans peines
Dans la fureur, de ma tête
S’élève leur musique
Jusqu’à finir en fête
Pour oublier les humeurs rustiques
Toutes ses clameurs
Qui en moi s’agitent
Avec toutes leurs ardeurs
Ont trouvées en moi un gîte.
Bien au-delà, de la douleur
Que cette emprise, m’apporte
J’y ai trouvé le calme et la douceur
Et leur ai ouvert ma porte.
Nous sommes bien trop nombreux
Et le chaos règne en maître
Mais dans ce ciel ombrageux
J’ai trouvé ou me mettre
Il y a si longtemps déjà
Dans cette toute petite enfance
Que nous avons surgit là
Et grandi sans trop de confiance
Le temps semble si long
Comme si les mille vies
Qui en moi s’étalent de leur long
S’ajoutaient et multipliaient à l’infini.
Nous sommes trop nombreux
Et chacun fait comme il veut
Mais j’en suis heureux
Car tous me portent un peu.
De ce chao invraisemblable
Naît la magie du verbe
Rien de raisonnable
Juste des mots superbes.
Alors je me joue de tous
Je capte le verbe et la rime
Je m’y baigne en tout
Pour en extraire le rythme.
Voilà chez moi comment
L’esprit s’embrouille
À jamais probablement
Mais toujours sans embrouille.
Nina
Douce mélodie surgie de mon enfance
Tu installes ta voix languissante
Et emportes nos âmes dans l’errance
D’une charge puissante
Eunice combien d’oreilles ouvertes
À ta voix, ont réellement percé
Toute la souffrance couverte
Que cachaient tes rythmes bercés
Kathleen, tes chants si doux
Longuement m’ont accompagné
Sans jamais percevoir en tout
Les douleurs qui t’ont saignée
Wayman, aujourd’hui paré
Je perçois encore cette enfant
Au fond de la salle les yeux rivée
Sur les mais de ses parents
Nina, à la peau bronzée
De ta force calme et swinguée
Dans ta voix, tu nous as envoûtés
D’un jazz élégant, distingué
Simone, j’ai peur de te perdre
À chaque écoute de ta musique
De tes ailes de merdes
Tu te montre magique
Douce mélodie de mon âme d’enfance
Don j’ai percé la mémoire
Je sais l’agonie qui ta donnée naissance
Nina Simone, Eunice Kathleen Wayman
PS : Eunice Kathleen Wayman dite Nina Simone chantait sa peau bronzée et ses ailes de merde pour nous révéler le racisme dont elle était victime
il m'arrive aussi pour marque un point de créer une rupture dans le stryle
comme dans
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 9021#p9021
ou comme cela en changeant le dernier quatrain
Mes mots me brûlent
Je suis venu vous demander
De fermer vos yeux.
Ouvrez votre âme s’il vous plaît
Juste un petit peu.
Il a tant de fois, reçu
Du regard de nos yeux
Une image qui l’a déçue
Et meurtri comme un pieu
Il en éprouvait une telle douleur
Que de son âme ouverte
Il nous criait tout son malheur
De sa vie ainsi offerte
Il ne savait plus comment
Nous dire sa blessure
Pas plus que ce sentiment
D’une épuisante usure
Il n’a trouvé les mots
Pour nous monter
En lui tous les maux
Que notre regard lui infligeait
Arrivé à la moitié de sa vie
Déjà intimement il savait
Que tous nos dénis
Il ne pourrait affronter
Il avait simplement compris
Qu’à le voir de nos seuls yeux
Une lente mort, il avait subi
Comme on plante un pieu
Il s’est longtemps débattu
Face à nos regards aveugles
Mais il s’est seulement tu
Dans un silence, qui meugle
Puis il a observé avec son âme
Complètement offerte et mise à nu
Notre agitation, notre vacarme
Il s’est soustrait à notre vue.
À nous qui ne savions voir
Il a insufflé ce douloureux savoir
Ces cinq ans, il allait fêter
Et ce matin, il s’est suicidé.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (15-04-2008 21:39:19)
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Es-ce que je me suis trompé sur mes definitions de Masculin-Feminin?
Tout ca est nouveau pour moi
Merci sekaijin pour un peu d'aide
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la rimes féminine est une rimes qui se termine par un e muet (qui s'appelait autre fois un e féminin)
l'alternance des rimes féminines et masculines vient du XVII siècle elle à commencé à se répandre vers le XVI et a perdurer jusqu'au XIX
on peut aussi parler de la qualité d'une rime
une rime ne reprenant qu'une lettre est dite pauvre
une syllabe rime suffisante
et plusieurs syllabe rime riche
il est apparut des variations complexe de ces jeux
ainsi
faire des vers qui on une rimes plates (suivantes) sur le pied central et des rimes alternées sur le dernier (ou le contraire)
De cœur parfait chassez toute douleur;
Soyez soigneux, n'usez de nulle feinte;
Sans vilain fait entretenez douceur;
Vaillant et preux, abandonnez la feinte.
il m'arrive parfois de faire sur six vers des rimes embrassante englobant un quatrain alterné.
autre variation rencontre sur six vers chaque strophe est compose d'un premier vers et un dernier qui riment avec les vers de même position sur la strophe suivante et qui englobe un quatrain alterné
bref depuis les règles de la poésie classique de nombreux aventuriers ont exploré ses voies et c'est toujours une découverte.
pour ma part j'aime beaucoup la poésie qui n'est pas basé sur la rime mais sur le rythme comme l'est la poésie japonaise.
mais lorsque j'en fais je me retrouve toujours à rimer.
comme tu l'as constaté je suis un adepte de la rime masculine.
dans mon dernier exemple je faisais deux rupture une sur la strophe finale pour abattre la dernière carte et une sur la strophe précédente qui reçois une rime féminine marquant ainsi la tristesse du propos.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (15-04-2008 22:46:37)
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super discution, j'apprends beaucoup.
ça n'a rien à voir, mais je viens de trouver une "rime pour l'oeil"
"Tout poète tient
A friser le quotient
De ceux qui balbutient"
Alphonse Allais "difficulté de la langue française pour certains étrangers"
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Merci Nicole de ton interet.
Je vais retravailler qelques trucs et les remettre d'ici quelques jours.
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Merci Papi pour tes recherches et tes infos, je reste persuadé que, quand la forme est jolie, le fond passe mieux ......
Vincent V
je relis et participe quand je serai reposée !!!!!!!! j'ai pas tout capté là
continuez en tous cas c super sympa
Merci Papi
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Tiens, voilà une nouvelle branche du forum que je viens de découvrir...
J'ai pu y apprécier l'érudition de Sekaijin en matière de versification en plus de sa connaissance approfondie du haïku. Et sa démonstration d'écriture versifiée me laisse bouche bée.
Superbe idée, ces exercices de styles...
Beaucoup de travail, belle gymnastique !
À venir...la prosodie... cet art extrème !
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C'est bien trop d'honneur
Un peu de lecture et une bonne mémoire
rien de plus
il n'y a là aucun talent particulier.
j'aime bien une petite définition de l'intelligence qui dit
'L'intelligence n'est pas l'art de résoudre des puzzles mais celui d'en créer de nouveaux"
Je pense qu'on peut la dériver ici
"Le talent n'est pas d'utiliser les formes poétiques mais d'en créer de nouvelles"
A+JYT
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Eerylin a écrit:
De manière générale, je n'écris pas depuis longtemps, je dirais même qu'en cette matière je suis un nourrisson. Je n'ai commis que quelques maigres textes et un seul slam sans aucune sorte de réflexions et ça donne évidemment beaucoup d'erreurs et de maladresses. Ce genre de topic me fait avancer et comprendre que les choses sont plus compliquées que ... moi et mon crayon.
non les choses ne sont pas compliquées.
et il n'y a pas de règles en la matières.
il suffit de dire son texte pour s'apercevoir que né ou né pas un tempo.
quant au formes ce ne sont que des jeux qu'il convient de re-visiter.
le fait de les connaître permets seulement de pas partir au hasard. et si on ne les suit pas ce n'est pas un problème. bien au contraire.
par contre pour le lecteur inconsciemment le cerveau cherche toujours des motif dans tout. et le ressentit est bien différent lorsqu'il en reconnaît que lorsqu'il n'en reconnaît pas.
c'est donc en jouant sur ces levier que l'auteur peut au delà du fond du sujet agir sur le ressenti de ses lecteur.
A+JYT
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je rajoute un mot mis ailleurs
sekaijin a écrit:
Ou je vois qu'on prend en référence un post auquel j'ai participé.
Je ne voudrais pas qu'il devienne dogmatique.
Je voudrais donc nuancer grandement ce qu'il contient.
déjà le terme SLAM viens de la nature de l'exercice.
Dans la poésie Occidentale le rythme est donné par les voyelles. Car ce sont elle qui donne de la voix.
La rime a donc son importance car le rappel de son identique crée un tempo que l'on peut entendre facilement.
Mais dans le Slam à l'origine le tempo est donné par des Consonnes qui acCroche. En les marquant à l'oral on obtient ce claquement qui est à l'origine du mouvement slam (avec bien d’autres choses)
On est donc bien loin des propos sur la versification du post mentionné.
Mais il est un point qu'il est intéressant d'avoir à l'esprit.
Qui n'a jamais joué à dire ce qu'il voyait dans les nuages ?
Ce petit jeu est utilisé en psychologie dans le test de Rorchach (dire Rorchar). Le test des tâches.
Nous le trouvons tous plutôt débile. Mais voilà notre cerveau est fait pour mettre du sens sur tout.
Il va toujours essayé de donner un sens à ce qu'il perçoit.
Pour cela il essayait en permanence de reconnaitre des structures.
C’est exactement ce qu'il fait en ce moment. Reconnaitre la structure des mots et des phrases pour puiser dans sa mémoire et poser un sens sur mon texte.
Vous de décodez (lisez) pas ce que j'écris, vous posez votre interprétation sur les structures que vous reconnaissez dans mon texte.
Ce point est essentiel. Plus vous reconnaissez d'éléments plus vous êtes capable de mettre du sens de l'émotion sur le texte.
Du coup si vous adopté une structure en début de texte et que vous la réutilisez tout du long. Le cerveau enverra au lecteur un ressenti de confort, d'agréable, de rassurant. se faisant le lecteur se sentira libéré et pourra se concentrer sur d'autres aspect du texte.
Mais ce n'est pas tout. En maitrisant cette structure du texte l'auteur peut la faire varier en fonction du sens.
Ainsi une rupture dans le sens du texte peut-elle être accompagnée par une rupture de la structure. (Introduction d'un vers de plus ou de moins, utilisation d'une autre forme de rime suppression des rimes etc.)
Bref tout cela n'est qu'un jeu. Mais plus le forme est régulière plus facile est la lecture plus le sentiment de confiance (dans la lecture) grandi. En étant conscient que le lecteur interprètera tout ou cherchera à le faire, le lecteur peut introduire des nuances des surprises des rebondissements. Et tout l'art consiste à faire en sorte que la forme serve le fond.
Souvenez-vous du "dormeur du val" tout est fait pour nous apaiser nous rendre sereins, les rimes bien régulières les longueurs des vers, les images bucoliques, les vers féminins. Deux quatrains très doux apaisant. Puis encore deux strophes pour ne pas nous perdre mais de seulement trois vers
Histoire de nous faire sentir la différence. Chacun encore une fois avec deux vers féminin pour adoucir et nous faire accepter, et les deux vers finaux de chaque strophes avec une rime sonore. Tout cela dans le but de rendre la scène si douce tragique. Et dans les faits il nous parle de mort.
Tout cela consciemment ou pas votre cerveau le perçoit en lisant le texte.
Alors jouez, jouez tant que vous voulez. Mais sachez que pour le lecteur quel qu’il soit il n'y a pas de hasard.
A+JYT
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hier encore j'avais
l'impression d'être
plus que jamais
l'illustre terrestre
aujourd'hui je sais
jamais ne se soumettre
est la panacée
quand tu as le pifomètre
demain il me sied
d'utiliser tous les paramètres
vivre sur mes deux pieds
et tout me permettre
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quand les mots n'ont pas d'échos
faute d'avoir conquis l'assemblée
il ne reste que la valeur de l'égo
dans les pas de cette randonnée
aussi point trop n'en faut
un jour passe l'autre vient en aparté
s'abreuvait a la source trémolo
ainsi vivent les écrits oubliés
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j'apprends beaucoup, c'est génial ! Merci à celles et ceux qui sont venus enrichir cette discussion, elle est une aide précieuse...
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Bienvenue ici der Vogel. N'hésite pas à partager tes écrits ou proposer des ateliers si tu le souhaites
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Derrière la vitre.
J'ai gouté la douce ardeur d'un baiser, lové contre mon âme
Embrasant mes sens d'idées futures comme on touche l'espoir
J'ai dessiné mes rêves dans la nuit, entendre à nouveau la flamme
Grandir en moi comme une rivière bruissant dans le noir
Je marche vers elle sous les aiguilles de nos destinées
Comme on suit un murmure qui te glisse je suis là toujours
Et tout est idéal et tout semble éternel - l'amour est obstiné
Elle face à moi vit vibre cherche la clé pour le mettre à jour
Et chaque jour je refais à la démence le tour de son coeur visionnaire
Brodant dans mes chairs et mon sang et mes nerfs, elle seule
Comme on invoque en soi la force d'un Esprit de la vie, tel un air
Elle ce point de lumière dans mon horizon. Elle et elle seule
Mon chemin va inexorable vers le chant de l'emprise elle est un bonheur
Au bout de toutes les victoires et toutes les blessures amères
Et je suis assis là, face au futur avec cette présence dans mon coeur
Fier de l'aimer et de savoir qu'elle n'est pas rêve derrière un verre.
Dernière modification par MoonZ (25-03-2018 15:46:58)
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Bien venue ici der Vogel !
Fais nous une petite présentation stp, , pas comme certains qui mettent un siècle avant de se décider.
En attendant ton approche est très sympa, j'ai hâte de te lire.
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