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Quelques fleurs au vent parfument les cheveux de la danseuse
On rêve en oblique, le front en avant sur un banc
Quelques frères italiques déjouent les heures autour du ballon
Les ombres des arbres fleurissant sont notre empire.
Qu’est-ce qui nous approuve dans cette presque vie aux alentours ?
Le gouvernement, la gourmandise ou simplement l’amour ?
Parfois j’idéalise, je sais, mais cette fille est… comme une poésie.
Et tenir sa main m’émerveille comme un gosse qui s’éveille.
Le monde que je dessine dans ma tête est peut-être un peu pastel
Mais je ne vois pas pourquoi, je me plairai à dépeindre le réel.
L’entre-monde où j’évolue entre rêve et dureté, me rend poète
Libre, fier, exact. Exemplaire défectueux, je me plais dans ma boite
C’est bête et puis… Je me plais c’est déjà un bon point, même si je boîte.
Je suis juste un être en devenir, un arbre qui pousse d’une mauvaise graine.
Alors j’aime les chansons andalouses et la voix de la belle dans sa mousseline.
Je ne serais jamais nabab dans une limousine, mais j’ai ma Cadillac Eldorado.
J’ai ma musique aussi dans la vielle radio qui dit des poèmes d’amour.
La danseuse s’envole comme une fumée de fleurs dans mes poumons crasseux.
Elle s’en va vivante en tournoyant et s’évanoui dans l’immense.
Je suis dans ma Cadillac, je roule à vive allure et je tire les couvertures de l’azur.
La nuit tombe, mes phares se fondent dans les rivières du périphérique
Les fantômes des grandes architectures lancent leur promesse au ciel couchant.
Et je me dilue dans l’obscurité du tunnel vers la capitale.
Quelques soirs s’éclatent dans ma mémoire quand j’entrais dans les bars.
L’ivresse et la caresse sont des audaces qui me plaisent de trainer ici et là .
Quelques rimes de grande classe et un sourire juste parfois suffisent.
Même si la plupart du temps je danse seul, en me souvenant du parfum de la belle.
Ce que je réalise dans mes idéaux de vieux lubrique au milieu des lombrics
C’est que mon avenir est un alambic et son essence… est l’encre de mon bic.
Je bats le rythme au rythme de mes envies et si j’écris c’est…c’est juste un TIC.
Je tape à la machine ma rage contre le TIC..TAC et si quelque proses poétiques
Peuvent guérir une âme tendre qui souffre et bien je les revendique,
Ces mots pour les maux, et ces notes qui claque sous la langue comme un bombons
Je les croque comme un sandwich minute dans ma Cadillac roulant vers l’horizon.
SOUNDCLOUD instru: Chan Chan
deuxième texte inspiré par Istok SOUNDCLOUD JAZZ
Mes mains tremblent,
Je n’ai pas tant de temps pour devenir ce que je dois être
J’ai perdu la moitié de ma vie et j’aime la solitude
Je peux partir, rester de toute façon qui peut le prédire
Il y a beaucoup d’idées noires dans ma tête
Et pourtant je voudrais que ça dure encore un moment
Les gens veulent comprendre ce qui les arrange
Je n’irais pas faire la guerre contre la façon de vivre sa vie
Mais mes visions m’envahissent alors je les transcris
Suis-je assez sûr de mon esprit pour me rendre tel que je suis ?
Ou est-ce une illusion ?
Et puis au bout du tunnel nous sommes rendus à l’évidence
Que nos existences sont dépendante des nos actes.
Impossible de faire machine arrière dans cette perspective,
Je dois prendre mon courage à deux mains et frapper fort
Nos matins seront-ils meilleurs avec moins de peines et plus de pains
Nos nuits seraient-elles aussi belle sans la noirceur qui nous protège,
Ce sont des doutes ou de simples questions mais les forcées me motive
A devenir un esprit conscient de ce qui dépend de moi et ce qui est inévitable
Et je pourrais dire qu’à 32 ans ma vie est belle car ma vie est là .
Maintenant tout le monde se donne un air de voyou ou d’enfant stupide
Etre dans cette attitude semble être la meilleure armure
Assis dans la VW je regarde à la fenêtre les ombres mourir et renaître
Des anges sont dans le murmure des évènements qui soupirent
Sur nos rues des miracles comme de grandes tristesses, il faut les écouter ?
Je me demande si je peux les faire taire, rendre la vie à ceux qui le méritent…
Mais suis-je assez sage pour changer une vie ou une famille.
Je ne suis pas grand-chose, je pose des questions qui n’ont pas d’importance
Tant qu’elles ne rapportent pas de monnaies au système.
Et que je devienne assez riche pour dire à tout le monde, j’ai compris
Mais les choses sont plus difficiles que nous voulons l’admettre
Et qui sera assez fou pour entendre ce genre de propos dérayés
Et mettre le prix qu’il y a payé pour que je devienne ce dont j’ai besoin
Alors je m’arme de stupidité comme tous les autres et je survis dans le jeu.
Dieu à créer le vent et nous avons créé les voiles.
Dieu à créer le sang et nous avons créé des armes.
Mais je pense que ces conneries m’enveniment et me rende fou
J’aspire à d’autres visions pour prendre la mesure qu’il y a à être humain
Je n’ais que du papier un stylo un microphone pour donner du sens à demain.
La fièvre monte je me sens lièvre dans une course pleine d’embûche
Je ruse mais je sais que je devrais faire face avant la fin
C’est ainsi qu’on devient un homme pour ceux qui te juge
Faire face aux difficultés et prendre la solution la plus rapide
Car le monde est pour eux une arène où seuls les plus vifs, vivent
je voudrais une chance pour tous, mais je sais que je me mens,
Je sais que nous ne sommes pas maîtres du jeu et du grand cycle
Certain passerons la quarantaine d’autre y resterons prostré
Pris dans le piège de l’alcool de l’argent des drogues de leur sécurité
Mais je dois devenir quelqu’un de meilleur ouvrir une brèche
Faire mieux que je ne le rumine dans tous ces textes tristes et sombres
Je dois prouver que je peux dépasser mes peurs et mes propres limites
La musique dans ma tête est celle de mon palpitant elle est mécanique
Et je suis un jouet dans les mains du destin mais j’ai fracturé ma laisse
Brisé les ficelles je passe les filets et sous le chapiteau percé
Je sais que la tentation est forte de devenir un acrobate prodige
Mais je veux juste quitter le cirque comme un homme pas un monstre de foire
Ils ont leur or pour eux, j’ai la lumière de l’aube dans le dos
Je marche paisible sur des routes sans destinations précises
Je tripe à vie et cela me donne une raison de croire que je serais un jour
Exactement là où je dois être qu’importe ce que je mets en jeu
J’ai l’espoir et la flamme et ceux qui sont dans le rétroviseur
Je les garde près du cœur, car ils sont la somme de ce que je suis
Note à note minute à minute je profite de cette liberté dans ma tête
Sous mes semelles et de l’air dans mes cheveux, le soleil dore l’avenir
Eblouissant et puissant mais pas tant que la mer tumultueuse qu’il éclaire.
Dernière modification par MoonZ (01-03-2013 13:32:31)
j'aime beaucoup, le second en particulier, surtout l'image de l'aube dans le dos
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j'aime les deux
bravo ami
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bon j'espère que l'écoute à été bonne... ?! parce que je me suis fait...
Sinon ITESS tu as l'air d'aller en se moment si je me trompe pas trop!
et vraiment merci pour tes multiples écoutes et commentaire sa fait du chaud en hiver.
je n'arrive pas a avoir sound cloud, mon ordi mouline , enfin ça m'emmerde
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ça marche et c'est tjrs au plaisir de l'écouter (j'aime bcp la musique du 1er morceau)
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"...L’entre-monde où j’évolue entre rêve et dureté, me rend poète
Libre, fier, exact. Exemplaire défectueux, je me plais dans ma boite
C’est bête et puis… Je me plais c’est déjà un bon point, même si je boîte.
Je suis juste un être en devenir, un arbre qui pousse d’une mauvaise graine...."
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"...J’ai l’espoir et la flamme et ceux qui sont dans le rétroviseur
Je les garde près du cœur, car ils sont la somme de ce que je suis
Note à note minute à minute je profite de cette liberté dans ma tête
Sous mes semelles et de l’air dans mes cheveux, le soleil dore l’avenir
Eblouissant et puissant mais pas tant que la mer tumultueuse qu’il éclaire."
... Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, ... et lycée de Versailles ...
... deux textes où coulent toujours des pensées pleines de couleurs ... et à l'imaginaire débordant qui alimentent notre esprit s'envolant dans cette constellation poétique ... !!!
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Ta voix passe nikel et les textes ....
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