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Mon esprit est pris dans un étau de l’état oppressant,
Ce que je ressens, est si difficile à dire moi le petit C-fran.
Bien traité dans une famille aimante perché devant l’océan.
Mais en moi s’emmêlent mes idées sombres devant l’enfant,
Qui se regarde grandir sans sens qui sait d’avance
Que tous ne sont pas nés avec les mêmes chances.
Que certain partent avec de l’avance, les autres déchantent
Car au train où va le monde, il est trop tard pour trouver une rente.
Alors il faut aller à la faute, si tu veux atteindre le Panthéon
Sinon tu dormiras longtemps avec tes ambitions sous les néons.
Et certains tel Néron brûlent leur acquis et leurs esprits par paris
Car sous le préau, les regards défient leurs aptitudes à la survie.
Mais c’est souvent au prix, de ceux qui t’aiment et te construisent.
Et peu à peu alors que certains veulent t’instruire, d’autres te nuisent.
L’ennemi le plus dangereux est le plus proche, mais est-ce juste ?
De se livrer pour la réputation à la roulette russe.
Croire que c’est dans le regard de l’autre qu’on prend de la valeur.
Parce qu’au moindre écart tu sombres dans le pire des malheurs.
Regardent ses hommes d’états, en fait tu reproduis leur erreurs.
A vouloir rendre coup pour coup au voisin, parce qu’ils ont peur.
Peur d’admettre que tout ce qui est dans leurs mains est un outil
Et non un acquis, un moyen de faire le bien et de changer nos vies.
Mais, il faut croire que les hommes sont des fauves affamés sans âmes.
Préférant la mort et la richesse, à la paix et l’amour simple d’une femme.
Et si je dis ça, c’est que je pense sincèrement que nous n’avons plus le choix.
Que la Terre souffre de nos terreurs, et qu’à l’heure de faire une croix,
Sur nos aspirations devant le boulot à faire pour redresser le rafiot,
Eh bien, il faut frapper un grand coup, pas miaulé comme un chiot.
J’œuvre la page, amer de savoir que tout ceci n’a aucune importance
Puisque personne ne se soucis de rien d’autre que de la tendance.
Tous rêves de pouvoir prendre une gorgée du calice et en reprendre un peu.
Mais nul ne mord plus au plaisir de parler pour parler et fais tout pour être de ceux
Qui brilleront un jour dans un ciel azur, parce que Endémol guérit nos demie-molle.
Mais c’est triste à dire il n’y a rien qui sauvera ta nature d’homme, ton rôle.
C’est à toi qu’appartient l’effort de grandir comme un homme juste et vrai.
Et si tu le fais, ne le fais pas pour ton dieu, ces beaux yeux, mais parce que l’enfant qui naît
Ici comme ailleurs ne pourront s’entendre qu’en aspirant au meilleur d’eux-mêmes.
Car sur une voie, entre deux pôles le seul chemin possible est celui où l’on sème
Connaissance et espérance pour retrouver la route de ceux qui furent
Enfin j’imagine que cette vision est naïve mais elle constitue en moi mon armure.
Parce que je suis comme tous fatigué des murs gris des murmures aigris.
De ce mépris pour ce qui est la vie, au péril de tout ce qui lie l’humanité, l’ami.
Nous laissons bien trop de place au pire de l’homme parce qu’on ne croit en rien
Mais putain de merde, est-ce le mal que de parler du bien ?
Et à chaque fois je revois ce regard sombre dans la rue, et cette fille superbe,
Et si cela peut me guider vers la lumière des dieux, et bien même à me perdre
Sous les huées, j’emmerde ce connard et je tente de séduire la belle fille.
Entre deux vies la quelle rend plus libre, que nos rires d’avant autour des billes ?
Quand nous jouions pour devenir plus fort, et pouvoir échanger des constellations
Dans des calots, mais les hommes ne rêvent plus de l’univers, limitant leur notions
À la raison d’un Cac et faire d’une société de trading un mélodrame classieux
Pour le box office, mais quand il sera l’heure de payer nos sandwich délicieux.
Il faudra prendre conscient que c’est les petits des petits qui raqueront.
Et on nous fait croire que le problème est seulement ce dont nous manquons.
Mais en vrai, le monde est un témoin sur le rouge et les gens crament à l’intérieur
Et la prochaine révolution sera ou ne sera pas une marche vers l’Empereur.
Avant qu’il ne contre-attaque et que la nuit emplissent nos esprits virtuels.
Si je pouvais je changerais d’un coup de crayon mon chemin individuel.
Mais si je rape, slame en toute tranquilité, c’est que je sais pourquoi je me bats
Et c’est pour ceux d’en bas, pour montrer que ma prose n’exige rien et qu’elle est lÃ
Pour me faire assez du bien, pour que je songe à la dire sans m’en mettre dans les fouilles.
C’est telle la liberté qu’ils voudraient prostituer et qu’il leur colle une lame dans les couilles.
ça te fait du bien de slamer tranquille
ça fait du bien de partager ta vision le temps d'une lecture.
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Je vois que tu es devenu accro à la rime c'est encore plus fort qu'avant , tu prends de l'envergure !
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Très bon ce texte.
Et je suis amplement d'accord avec le commentaire de MMA.
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MoonZ a écrit:
Entre deux vies la quelle rend plus libre, que nos rires d’avant autour des billes ?
Quand nous jouions pour devenir plus fort, et pouvoir échanger des constellations
Dans des calots
Pour une raison personnelle, je suis très touchée par ces vers
Très bon texte
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Et bien, déclamé d'une traite, cela doit être limite pour la vocalise ! Aissi je t'en ressers un autre
C'est un bloc d'émotions compactes que tu nous fait découvrir MoonZ, c'est du costaud, la profondeur des vers associée à la rime nous plonge dans une recherche de ce qu'est notre Reflet au regard des autres, l'impression que l'on peut changer les choses par notre modèle. T'es jaugé, décripté comme si le besoin monde n'était qu'un catalogue. Chacun de tes vers à une profonde signification que j'effleure à peine. Aussi, j'y retourne , c'est tout en puissance tes réflexions, faut que je les découvre. Mais il me faut du temps pour moi à les assimiler...
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