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Je me sens là , aujourd’hui, présent, apaisé comme sous clim’
Calmement le monde vibre c’est mon calmant, la rue ma clinique
Le soleil perché en grand seigneur souffle des instants magiques
Cet or pur dans les yeux des gens, qui se plaisent volontiers à sourire.
Des moments battant comme ça pour que dalle, me rendent plus fort
Pour l’avenir qui arrive, rageur et haineux, je me sens verni,
Verre à la main, je lance au plein de vie qui se penche sur nous
Cette chanson de soulards bien dans ses souliers, sous le ciel de blé
Et plein de bleu beau, clé de mon espoir, je crée ma route à cloche-pied.
Cintré, ma craie écrit en gros, que not’ croix à tous est un carrefour
Où se croisent nos idées, haut les cœurs, on est que quelques uns à se livrer
Sans cesse, sans foi, ni loi au serment de l’humain : vivre ensemble.
Le sable coule, sabordant le moment de beau temps, il faut se reprendre
L’ère est lourde, sournoise, mais chaque coup de plume dans le courant,
Je vois l’époque qui sue, sais-tu! le rire d’un type quand on est très mal
Le bien que ça fait, alors je grave sans trêve, ces rêves mais c’est que du vrai:
Souvenir d’un fils devant son père bruyant, tordant de sa voie puissante
Le moindre connard qui tente de le faire plier. Je me sens comme un peuplier
Et dans ma sève coule un peuple furieux, riant alors qu’ils veulent nous délier.
Je parie que ces cons n’ont pas idée de nos réalités, sauf quand elles leur coutent
Un criminel faut bien dans le fond le syndicat, c’est juste un état d’âme.
Mais c’est la même vie qui boue en eux. Renverser sur le monde que crame
Des tonnes d’eau putain de cana-der, en guerre, je largue mes hectolitres de vie,
Dans les pectoraux, mes tripes sur le tapis, je t’apprends rien en disant
On y est on y reste…donc notre guerre est la dernière, celle qui conduit
A se poser la question juste, qu’importe le manque de bling bling, dans le jeans.
Jamais frais, mais prêt au combat, je me lève et crache au vent ces kilomètres
De sable, cendres de nos larmes, maison des aïeux, le temps passe et on reste
Ouais, je sais, je suis pas sûr de moi, mais je connais les secrets de la vrai morsure
Cette sorte de blessure qui transpire de la force vive, alors maintenant
Le moment, je pense est venu fermer leur gueule au mafia de je ne sais pas quoi.
Hors du temps, bercé par le vent, je contemple l’océan
Sous le firmament je me souviens de nous enfant
Nous étions si loin de l’important, du violent, du mal être
Tu m’as dit, tu médites, tu m’aimais, je me sentais bête
Elle est où notre route d’avant plein de soleil
Chantant les rouges et les verts des carrosseries, et dans le ciel
Nous écrivions des mots et des animaux avec des nuages
Et puis on faisait les guignols devant la dame au péage.
On dit l’amour, on dit le cœur, on dit l’âme on dîne on daigne
Tous ici, à un peu de bonheur, même quand on saigne
Alors lance-le haut ton chapeau invisible plein de lapins et de colombes
Et souris lui, elle fait du chaud, comme le soleil avant qu’il tombe.
Je ne vais pas le cacher, je venus charcler, dans les Hartkes de mon petit chez moi
Diffusion, incliner sur le papier, doit-être tard, comme d’hab et le chien aboie
Je ne peux pas vivre autrement, faut que les histoires nous raconte dans les rumeurs
Commères belles comme des filles photogéniques, je les nique avec le cœur
Leur confie mes conneries en musique avec le chœur, je crache ma rancœur
Je veux qu’elles souviennent de moi avec plein de colère et comme un vengeur
Vrai songeur, au phrasé naturel pour faire bouger les culs et couler le rimmel
Jeune et barges, on se disait qu’on serait tellement riche qu’on aurait
Des Kart pour traverser le couloir et rejoindre mam’ et dad’ et le jambon purée.
Je me fous de leurs histoires de fric, en vrai, je vis dans les transports publics
Ce que je veux c’est ma vie sur pellicule, qu’on parle de nous avec un bic
D’une Super 8 dans un film de Kung fu, moi portant ce vieux pull
La tête hors de l’eau, chantant à tu-tette
Je tue la mort, ma vie est un moment hardcore, j’ai peur, je ne sais pas
Je ne sais pas encore, à corps à cri, j’ai peur, moi, de la vie, je ne pige pas.
Je suis là entité en perdition, la musique m’emporte personne ne suit
Je sais tu serais là ce ne serait pas pareil, là git ma plus belle lettre que j’ébruite.
Dernière modification par MoonZ (01-03-2012 18:23:55)
Réponse brève
Bravo pour ton titre qui annonce clairement et directement la couleur
Comme ça fait plaisir de découvrir un Moonz plus détendu
Un petit rayon de soleil et tout va pour le mieux
Merci Moonz
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jour bon pour le bourgeon s'ouvant au soleil..
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MoonZ a écrit:
Je me sens là , aujourd’hui, présent, apaisé comme sous clim’
Calmement le monde vibre c’est mon calmant, la rue ma clinique
Le soleil perché en grand seigneur souffle des instants magiques
Cet or pur dans les yeux des gens, qui se plaisent volontiers à sourire.
Des moments battant comme ça pour que dalle, me rendent plus fort
Pour l’avenir qui arrive, rageur et haineux, je me sens verni,
Verre à la main, je lance au plein de vie qui se penche sur nous
Cette chanson de soulards bien dans ses souliers, sous le ciel de blé
Et plein de bleu beau, clé de mon espoir, je crée ma route à cloche-pied.
Cintré, ma craie écrit en gros, que not’ croix à tous est un carrefour
Où se croisent nos idées, haut les cœurs, on est que quelques uns à se livrer
Sans cesse, sans foi, ni loi au serment de l’humain : vivre ensemble.
Le sable coule, sabordant le moment de beau temps, il faut se reprendre
L’ère est lourde, sournoise, mais chaque coup de plume dans le courant,
Je vois l’époque qui sue, sais-tu! le rire d’un type quand on est très mal
Le bien que ça fait, alors je grave sans trêve, ces rêves mais c’est que du vrai:
Souvenir d’un fils devant son père bruyant, tordant de sa voie puissante
Le moindre connard qui tente de le faire plier. Je me sens comme un peuplier
Et dans ma sève coule un peuple furieux, riant alors qu’ils veulent nous délier.
Je parie que ces cons n’ont pas idée de nos réalités, sauf quand elles leur coutent
Un criminel faut bien dans le fond le syndicat, c’est juste un état d’âme.
Mais c’est la même vie qui boue en eux. Renverser sur le monde que crame
Des tonnes d’eau putain de cana-der, en guerre, je largue mes hectolitres de vie,
Dans les pectoraux, mes tripes sur le tapis, je t’apprends rien en disant
On y est on y reste…donc notre guerre est la dernière, celle qui conduit
A se poser la question juste, qu’importe le manque de bling bling, dans le jeans.
Jamais frais, mais prêt au combat, je me lève et crache au vent ces kilomètres
De sable, cendres de nos larmes, maison des aïeux, le temps passe et on reste
Ouais, je sais, je suis pas sûr de moi, mais je connais les secrets de la vrai morsure
Cette sorte de blessure qui transpire de la force vive, alors maintenant
Le moment, je pense est venu fermer leur gueule au mafia de je ne sais pas quoi.
Hors du temps, bercé par le vent, je contemple l’océan
Sous le firmament je me souviens de nous enfant
Nous étions si loin de l’important, du violent, du mal être
Tu m’as dit, tu médites, tu m’aimais, je me sentais bête
Elle est où notre route d’avant plein de soleil
Chantant les rouges et les verts des carrosseries, et dans le ciel
Nous écrivions des mots et des animaux avec des nuages
Et puis on faisait les guignols devant la dame au péage.
On dit l’amour, on dit le cœur, on dit l’âme on dîne on daigne
Tous ici, à un peu de bonheur, même quand on saigne
Alors lance-le haut ton chapeau invisible plein de lapins et de colombes
Et souris lui, elle fait du chaud, comme le soleil avant qu’il tombe.
Je ne vais pas le cacher, je venus charcler, dans les Hartkes de mon petit chez moi
Diffusion, incliner sur le papier, doit-être tard, comme d’hab et le chien aboie
Je ne peux pas vivre autrement, faut que les histoires nous raconte dans les rumeurs
Commères belles comme des filles photogéniques, je les nique avec le cœur
Leur confie mes conneries en musique avec le chœur, je crache ma rancœur
Je veux qu’elles souviennent de moi avec plein de colère et comme un vengeur
Vrai songeur, au phrasé naturel pour faire bouger les culs et couler le rimmel
Jeune et barges, on se disait qu’on serait tellement riche qu’on aurait
Des Kart pour traverser le couloir et rejoindre mam’ et dad’ et le jambon purée.
Je me fous de leurs histoires de fric, en vrai, je vis dans les transports publics
Ce que je veux c’est ma vie sur pellicule, qu’on parle de nous avec un bic
D’une Super 8 dans un film de Kung fu, moi portant ce vieux pull
La tête hors de l’eau, chantant à tu-tette
Je tue la mort, ma vie est un moment hardcore, j’ai peur, je ne sais pas
Je ne sais pas encore, à corps à cri, j’ai peur, moi, de la vie, je ne pige pas.
Je suis là entité en perdition, la musique m’emporte personne ne suit
Je sais tu serais là ce ne serait pas pareil, là git ma plus belle lettre que j’ébruite.
Le Bourgeon signe la renaissance, la sève monte dans les ramures,...
...." Je sais tu serais là ce ne serait pas pareil, là git ma plus belle lettre que j’ébruite", et le Père, assis-là , contemple la scène de haut !!
En gras, les images poétiques qui animent mon encéphallique d'une couleur chatoyante ..
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