Forum Grand Corps Malade et slam

Avant, j’allais partout, j’étais un petit azimuté
La vie m’a muté vers l’âge mélancolique, j’ai voulu sauté
Sortir avec les meufs c’est classe, mais c’est moins drôle
Je me colle à elle, et je veux qu’elle décolle, mais elle prend son envol
Je me délave, trop love peut-être, pour être un type de rêve
Mais mes rêves moi je les porte depuis 10000 ans comme de la sève
Je me plante devant la vitrine du monde virtuel, ghetto virtuel au stylo
Je stimule mon cerveau, vos vies me grandissent vers le vers haut
Je me sens bien, j’aime cette sensation chaude comme de l’eau de vie
Je vais vivant, voleur de cœur, lové sans recul, je m’en fous du prix
Je tisse cette tristesse comme un chandail, je tise la colère mais trop dail’
Parfois je ne sais plus ce que je cherche. Et puis, y a le gars là, un thail’
Qui braille le même mal ça souffle dans mon âme l’ombre sur le monde
Si je pouvais je creuserais la terre parce que peu de gens à la ronde
Me touche fort donc : je pose ce drapeau blanc marqué d’une lune rouge, mec,
Celle du 100% dans le truc et je frappe dans le vent mes rimes comme un chek
Je cause là, a cœur ouvert, mon enfance pleure parce qu’y a 20 ans
J’aurais traversé la mappemonde avec un sachet BN, qu’importe le temps
Vagabond toujours, je passe de l’arbre au bitume, du bête au bonheur
Et à toad lâche tout l’admirable et le pas beau, lègue lèg’ comme plume de fleur
Quelque pétale dans l’asphalte malade de connaitre ici, le battement de ses chaussures
Avec Moonz sur la gauche, une canette  direction les milles azurs, je te jure.

Le jour ou j'aurrait soulever le poid pour briser mes chaines,
je surferait sur le vent glissant au devant de la scéne,
ptit dernier de la famille c'est un crime presque parfais,
quand tu créve chaque seconde pour la paix d'interet!
Je me trouve trop seul pour être un type plein de conquéte,
je porte mes amours des coups de kékétte au coups de tete,
j'ai defoncez  la porte en me balancant par la fenétre d'un ordi,
j'ai enfoncer les maux en m'écrasant pour toujours dans l'écrit!
j'cultive ce que j'ai semmer l'été, l'automme, l'hivert et le primptemp,
je pousse de souffrance et de rage d'envie de crever mes 18 ans,
Je me sent égosiste, autiste, térroriste, exhaustif artiste sur les rotules,
en équilibre sur un fil  je pose mes poémes comme un fou funambulle,
je crache les maux par pudisme, par la peaume, par le crie des entrailles,
je m'enferme et je graille sur les carreaux  froisser d'un papier en freestyle,
aprés les rimes chocs un mec me tchek sur le forum en croisant la plume,
dérriére les murs j'entend l'échos d'un Moonz assis sur la lune:
"tu me touche fort donc : je pose ce drapeau blanc marqué d’une lune rouge, mec,
Celle du 100% dans le truc et je frappe dans le vent mes rimes comme un chek"
il me crie on échangent nos écrit en suivant la trace de nos coeurs,
ont traversent la toile avec du vent de l'encre du sang pur dans l'moteur!
qu'inporte le temp qui créve dans l'écran on voyagent sur des gros ou grand mots,
admirables ou crados, puissant ou lèger comme une fleur de pavot
quelques gouttes d'éssences sur une ligne tomber en rade on déploit nos plumes!
direction milles azurs au vent fort de nos mines l'écriture nous fait battres des ailes...

Melan slam, baby, je suis dans l’espace, sans clim’
A la fenêtre la ville vrille hanté par the Firm
Je bois russe, mange turc, je vais comme un inuits
Couvert de sang d’encre, vodou ivre, derviche la nuit
Je rime l’âme à l’air, le cœur de pierre, les lèvres crache du bruit
Mes lyrics animales je me les redits, j’arrive comme l’ennemi
De son ennemi, sans pitié, frappe cardiak, tacle d’enculé, je suis le messi
De la rime belle, madame, rime qui sublime le beau tes yeux bleus
Trop larme ont coulé, ma vie va, je vis et si rien ne la vaut, tout va à vau-l’eau
Alors mon art est magique, leur anarques stigmatise les frérot
Donc je m’arme de drums & bass, je baise le système et booste la foule
Faut je dis, des mots vrais, pour faire bouger les foules qui au pas roulent
Râlent mais ne mordent jamais, en rodéo hier soir, j’ai semé les condés
Savent-ild que je suis tel la feuille morte libre au vent mauvais
Buveur de rêve, je transforme le réel, je suis criminel spirituel
Alchimiste, je transmute la merde en recueil, j’ai pas un Bic, mais un opinel
Opiniatre poète, je suis mal avec tout, et toad défouraille d’estoc et de taille
Et comme il réarme je crache mes balles, la lune twiste et yo c’est pas de la grenaille.

Ma plume est un flingue tient toi bien mes cartouches sont pleines!
je shoot entre les lignes l'amour qui abimes ma mine de petite teigne!
je plante la pointe en fesant des éclassoures qui inprégnes!
mouiller d'encre jusqu'au coup je prend mes douches à poil sur la scéne!
si mes coups d'éclats ne font pas d'étincelle j'ferait des dessins dans mes poémes!
le trait foncé comme l'ébéne le flow qui traine j'essaye de rester zen!
j'ai grandis dans la fumée urbaine l'air qui aspire tout ceux qui trainent!
des mensonges aux mains sales, j'ai songer à devenir moin seul dans une vie plus malsaine!
les langues de putes n'on qu'a laver leurs bouches  j'ai l'art et la maniére de tailler la veine!
la mélodie du malheur excelle, elle est belle, aller vient danser avec elle sur mes peines!
cette créature vis dans mes génes j'imagine qu'elle veut me voir phénoméne,
fils du vent le coeur léger les ailes en papiers j'déplois ma plume pour briser mes chaines!
mon baratin n'a rien d'ordinaire j'écrit des vers pour mes pairs de la mauvaise graine!
fleur de plume ton parfum ennivre l'égo éclos dans les mots tu rafraichis l'haleine!
oeil pour oeil dent pour dent dans ma bouche je souffre d'un regard qui saigne!
Twist and Moonz en duo ca sonne dérriére l'écran on récoltes ce que qu'on sémes!
on assument la somme des mots qui déchainent toute nos images halucinogéne!
on signent la puissance du tandem sur le forum en fumant le chilum de la peine,
et la paix...s'améne...