Vous n'êtes pas identifié.
Tout me semble si futile, sans réelle importance
Je pleur leurs plaintes et j'entends aussi leurs doléances
Comme si tout n'était qu'une question de chance
Comme si tous vivaient dans une rare violence
Tout est sans importance quand je suis en souffrance
Mon égo tisse une toile et colle à mon errance
Etouffant jusqu'à ma voix, écrasant ma tolérance
J'suis en carence bordel!
Bardée d'appareillages, de médocs et d'attelles
Je meurs chaque seconde d'une maladie qui me'coupe les ailes
Mon optimisme, souvent, me remonte les bretelles
Mais rien n'y fait, fait chier, j'ai envie de tout casser
Tout broyer comme le noir de mes lourdes pensées
Tout hacher comme mes rotules de pantin désarticulé
Et dormir... dormir... sans me réveiller de ce mal
Mes rêves sont hachurés et ça agit sur mon moral
Entre le corps et l'esprit qui est mon pire rival?
L'issue fatale,déjà écrite, est claire comme du cristal
Je voudrais déchirer ma chaire, c'est un besoin viscéral
Qu'on me tue, qu'on m'empale, entend mes vices qui râlent
L'agonie n'est pas vital mais balaye ma vie sociale
Je maudit ma mort lente de cette enveloppe carcérale
Je voudrais juste une vie banale et normal... j'ai mal...
A chaque fois, dans cet état, quand j'aperçois une lame
C'est toute la folie de mon âme qui crie et la réclame
Creusant ce vide en moi, qui en roi s'auto-proclame
Alors la lumière devient une pute, une mythomane ,une dame
Qu'on condamne de ne pas trouver en moi le foutu sésame
Pour les confiants que finalement moi même je diffame
Ne croyant qu'en une nature qui blâme mon passé d'infâme
Mon coeur en disparait réduit, comme mes mouvements, un coeur de squames
J'ai peur, j'ai si peur, j'en devient méchante et colérique
Seule parmi les miens, contre un monde qui m'apparaît chimérique
Quel malheur cyclique qui partira sure'ment comme un délire onirique
Mais il reviendra avec mes névroses car il est pathologique
Sans logique, injuste, forçant mon psychologique chaotique
A revenir encore et encore, planter le triste décor mélancolique
Typique des écorchés désabusés et sans raisons
J'active mes palliatifs et je monte le son
Plus besoin de faux semblants, j'ai bannis même la boisson
Mon esprit froid et tremblant fabrique son propre poison
Je me protège dans mon univers piquant comme un hérisson
Je suis en fait trop fragile alors je bâtis des cloisons
Des remparts, des murs, où je ne vois plus l'horizon
Pour aussi ne pas être vu, mes gestes sont la pire trahison
Ce soir j'accepte qu'il n'y est pas de possible guérison
La douleur me traque causant d'électriques frissons
Je me plains plus fort que la terre d'une pathétique lamentation
Mais en secret j'attends toujours la prochaine floraison.
EkimoZ
Hors ligne
Avancer comme un petit soldat tous les jours est si dur quand on souffre... et l'entourage ne sait pas toujours l'effort que ça demande, ou ne préfère pas savoir l'effort que ça représente.
La beauté de ton écriture donne a tes cris et tes maux une dimension supplémentaire..
Hors ligne
C'est magnifiquement écrit ...
Je sais pas quoi dire...
J'aimerai tant aider efficacement...
Je suis la si jamais pas de soucis mais je voudrai ôter cette merde de toi
Profite de chaque seconde d'acalmie avec ceux que t'aime
Hors ligne
Merci à vous deux!
Nicole merci beaucoup pour tes mots, merci Mj et je profite de chaque floraison t'inquiète!!!
=)
Hors ligne
comme nicole et MJ , je sais ta souffrance,
mais il ya aussi le sourire de ta petite, pour te faire avncer , malgré les doutes
de grosses bises
Hors ligne
Oui Nouga, ma fille, son père et ceux qui me comprennent aussi, heureusement!!!
Bizoux!
Hors ligne
Trés touchée merci Itess!
Hors ligne
poignant...
Hors ligne
Wahoooooo, je suis sans mot pour commenter.
Je tremble devant mon petit écran et je suis très touché par ton texte.
Hors ligne
Merci pour vos commentaires!!!
Hors ligne