Vous n'êtes pas identifié.
Les astres ce sont retirés dans la brousse infinie
Maintenant je peux partir
Reprochant à la solitude de l’avoir dénudée à force de regard
Maintenant je peux partir
La mer s’est élevée contre l’homme
éffrayés,
ses enfants ce sont enfuis dans mes yeux
Maintenant je peux partir
Ils n’ont trouvé aucune eau,
que notre sang à offrir au père du pouvoir
Maintenant je peux partir
Le sang de l’innocence peint sur l’édifice du mal
a crié à l’unisson avec le trône de la faim
bâti
sur le ventre des nourrissons
Maintenant je peux partir
Sur la même table, avec l’argent, la femme a savouré le plat du vice
Sur le même lit que le père, la mère a couché avec le fils
Maintenant je peux partir
Mes yeux on vu et ont été contraints de fouiller
main nue
dans l’acide d’un morceau d’invraisemblable
Jusqu’à voir ma chair partir
...
Il y a si longtemps que je suis avec toi
et tu ne m’as pas reconnu
...
Pourtant,
main sur main, joue sur joue
et je reste encore méconnu
...
Mais maintenant, je dois partir
Si difficile tu as trouvé d’offrir à mes oreilles les fleurs de ta voix
j’espère avoir si facilement offert au sol de ton cœur
la rosée de ma joie
*
Le compteur est lancé
A rebours
Je me tais
Avant que ne commence
L’audience
Où tu t’avances
Entends-tu ce gosier
Hypertrophier mon cœur ?
Et les quais de ce port
Où s’ébattent les flots
Rauques de la peur ?
C’est une bombe en attente
Qui grossit
qui défie
les syllabes du dense
Jusqu’au jour où ton souffle
suspendu dans le temps
craquera l’allumette…
Les saisons rassemblées
Bouillonnent et me dispersent
Passé, présent, futur
Forment la ronde qui me presse
Dans tes yeux
j’ai trouvé
l’oasis tranquille
où s’ébat la blancheur
Les nuées s’y concentrent
les rivières s’y jètent
la musique y rayonne
jusqu’au fond de l’ivresse
Et ta vie en alerte
a noyé mon soleil
Vers ce compte à rebours
où je serre la liesse
Des étoiles semées
Qui tracent ton chemin
Comme des pas de lumière
Pour aller vers demain...
Que m’importe les rimes
La beauté et ses ailes
Si tu m’offres la fin ?
Tu m’as donné la joie
comme cette cloche qui teinte
et qui reste piégée
Dans les creux de sa plainte...
Mais le compte est lancé
Celui qui me retourne
Dans la fièvre des heures
Et mes poches débordent
De tes cailloux joueurs
Ramassés dans le vent
Celui de tes humeurs
Je les lance
Au tambour
Du rebours
Qui m’attend
Simplement je voudrais
Que tu sois mon néant
Que tu sois mon néant
*******************************************************************************
Dernière modification par Ficelle (30-05-2011 23:01:47)
Hors ligne
J'aime bien la poésie du deuxième texte , bravo pour votre duo
Hors ligne
c'est beau et très poétique
+1 avc mma pour le deuxième texte.....mon passage préféré:
"Et mes poches débordent
De tes cailloux joueurs
Ramassés dans le vent
Celui de tes humeurs"
Superbe...bravo
Dernière modification par I.SLAM (29-05-2011 15:30:44)
Hors ligne
+1
Hors ligne
+1 bravo a vous deux
Hors ligne
J'ajoute +1 pour le second texte , de bien belles images
Hors ligne
Super, et pareil, une petite préférence pour le seconde txt !
Bravo et merci
Merci à vous tous de votre passage (merci à toi nicole )
et à ma muse... qui parfois signe son nom d'un Z...
Hors ligne
Bravo jkiff plein d'images de douleurs dans le 1er dans le second plein de poésie tendre et franche les mots tjr là ou il ont révé d'étre change rien et changez rien vos personalité sont unique jm !
Hors ligne