Forum Grand Corps Malade et slam

Grise et tracée la ligne du crayon papier veut se frayer un passage.
Le crayon Hb, mieux que le HD, croque le visage aimé, le vieux sage.
Entre ombre et clarté, le carbone raconte les 14 vies du peintre slameur.
Mémoire fragile qui remplit des pages sans âges, c’est comme un pleur,
Une pierre qui raconte sur le bois des histoires de 7 milliard d’être.
Un peuple = un crayon, gravant pour des siècles ceux qui font naître disparaître.
Je planche sur le storyboard la trouille au ventre je veux que l’image dans ma tête
Donne du sens à la vie dans une tête de Geek devant son écran tactile. Je jette
Mes envies, mes rêves, les pires pour le meilleur, je donne toute mon énergie
Dans ce jeu de dessins dérisoires, je me sens mangaka comme Myasaki.
Je me sens fanatique des super-héros des frappes des bings Bam Boum en gris.
J’ai grandit avec ma meilleure amie, elle s’appelait Gally, Alita en quête de sa vie.
J’ai appris à devenir MoonZ, dans la lune noire, quand NTM chroniquait.
Je palpite encore devant ces livres, ce papier, j’ai liquidé mon porte-monnaie
Pour ces images fixes, qui exilent les cœurs justes, comme le nuage de goku
Qui nourrisse comme un bol de riz, et qui raconte tous même brisé vaincu
L’espoir qu’il nous reste devant l’adversité, devant cette terrible réalité.
Tous ces traits de crayon mon conduit à réalisé et à fonder ma mentalité.