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L’aube se lève, les journaux sont toujours les mêmes.
Plus de temps pour parler de nos rêves et dire je t’aime.
Il reste, j’imagine des bonnes choses ici pour les préserver.
Mais c’est comme tout, il faut toujours se démerder
Pour s’y retrouver entre faux cils et vraie main tendue.
Mon époque est passée, je suis toute façon foutu
Planté devant l’écran en espérant trouver une porte dans mes cauchemars
Et en me répétant souvent qu’un jour ça peut ché-mar.
Seulement au réveil qui sonne c’est un ring pour faire du fric
Contre des murs de briques des gens qui se braquent comme des hystériques.
Alors je file ma vie, pénard loin des sombres cons et des mensonges.
Et je jette l’éponge dans l’arène de tous ces connards qui s’allongent
Pour que les gens les vénèrent, je me sens mal avec tout ça. Dire qu’on fait des idoles
Pour qu’ils jouent un rôle trop important, et aucun n’a les épaules.
Mon sang boue quand j’entends ces gens de la politique nous définir
Comme des gens volant l’avenir et les chances d’un empire
Qui n’a besoin de rien sinon plus toujours plus, comme si on avait le choix
Entre se faire chier, se faire ficher, se faire enfermer et vivre dans le droit,
Parce que personne ne donne vraiment de crédit à un type sans permis, sans BAC
Sans cesse refaire le circuit des imprimés mis toujours au fond d’un bac.
Et rendre grâce à la gentillesse de l’état pour le R.S.A, les C.R.S. et dire que je suis français
C’est dit-on plus facile pour trouver un job de merde ! Sans m’inquiéter pour mon re-fré.
Mais les enculés ont tous des boulots et des idées sûres pour leur patrie sans guerre
Ils préfèrent voir un monde blanc où les gens crève la fin dans les documentaire
Mais ma tête est sur mes épaules et je me dis que c’est la même histoire
Qui se prépare, dans dix ans, comme il y en à soixante, les gens défilant avec canon
Pour faire de l’argent à la société en mal d’or noir ou simplement pour dieu et son nom.
Je me sens pris par cette folie qui se répand, je dois souffler au pire devenir invisible.
Me rendre imbécile et prier pour que la prochaine arme ne me prenne pas pour cible.
en attendant demain, je ferme les yeux , oublie un instant l'effervecence grotesque des guignols a la parade, dans mon ailleurs la vie ressemble a des arcs en ciels ou la serenité me permet d'imaginer une societé fraternelle
beau texte ami
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Salut Moonz Ami Breton d'adoption
Je ne réponds pas en rime ! Désolée ...
Ce ne sont pas les études qui comptent mais la façon dont tu nous fais merveilleusement partager tes émotions
Merci du fond du coeur pour ton slam qui me remue les tripes
Je suis sincèrement touchée par toutes les galères que tu traverses vaillamment
Espérons que demain, sur ton chemin, tu rencontres moins d'embuches
Au plaisir de partager avec toi tes maux (qu'ils disparaissent vite ceux - là !) tes joies et tes mots !
De très très z'affectueux poutoux de Thanalie la Brestoise à toi
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En attendant demain, vis ta vie sereinement... La vie ne nous fait pas, c'est ce que nous faisons de notre vie, qui nous détermine ... !!! ... La porte est dans tes cauchemars, mais utilise la bonne clef...
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