Forum Grand Corps Malade et slam

Le terme prison a plusieurs sens, ce texte est un espoir a tous ceux qui se sentent enfermés et prisonniers de leur vie



Fermant les yeux, ma prison devenait une ile,
il était temps que j'apprenne à nager.
La brasse pour brasser, mais que restait ‘il à brasser,
Entre quatre murs, ou la vie s’oublie.
Le crawl serait illusoire, faute de mer à boire,
Et le dos vraiment utopique, tellement le ciel idyllique.

L’espoir résidait dans l’indienne, cette nage,
Permet de filer, souvent au clair de lune, alors ok.
Le rêve aurait le parfum de l’aventure, qui dure.
Comme quand enfant, l’habit de Zorro fait de toi le héros,
Avec en prime, le cheval qui assure ta liberté.
L’insouciance est mère de toutes les utopies.

Sur l’ile, les palmiers, le sable fin, le soleil,
Décor carte postale, cliché de l’éternel voyage.
La prison s’éloignait des esprits, et la vue,
Offrait maintenant le charme d’une plage,
Ou tous les mirages enfin se réalisaient.
Et les pieds en éventail commençaient à s’habituer.

Quand le violon se mit à jouer, au jour déclinant,
Les notes prirent la direction d’un ciel étoilé.
La douceur de l’instant, symbolisait la joie.
Il n’y aurait jamais plus de place pour les névroses,
Envahissant ces êtres, quand la nuit révèle,
L’absence de perspectives, la prison se désagrégea.

Alors pourquoi rouvrir les yeux, si ce n’est.
De savoir les refermer, quand la chimère nécessaire.
Pointe le bout de son nez. Et l’évasion commande,
Cette fuite permettant d’aimer et profiter de la vie.
Avec la force alliée, pour continuer de marcher
Plus aucuns murs pour gâcher, l’horizon dégagé.