Forum Grand Corps Malade et slam

ben mince alors! il ne fallait pas annuler ta discussion! tous tes beaux textes! j'ai l'impression qu'on a tué des bébés.
je vire les vieilles discussions de 2006 qui n'ont plus aucun interet, mais il ne faut pas toucher aux textes.
je suis bien triste , là...

ITESS a écrit:

Il est grand...
Il pense à tout le monde...
C'est Nouga.

tu as tout résumé
Nouga, reposte tes textes, le forum remarche et il y a plein de places a gagner dans les vieux comms, les news du 1er album de Fabien et de vieux articles qui n'ont plus de liens
(je fais petit a petit) il faut aussi que je regarde tous les robots inscrits ici pour en éliminer maintenant que j'ai la main pour le faire, mais c'est long

Les textes sont l'âme du forum, ils sont sacrés

merci beaucoup,je me suis dis que cela ferait de la place , et que mes ecris étaient bien peu par raport  a la bonne marche du forum
les reposter ( il y en avait plus de 150) je ne sais pas

biz

houlà, c'est très amer, ce texte

Les seniors sont notre banque de données.
un proverbe africain dit:
Un vieux qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.

Abandon

Que ce cache derrière cet abandon
Une ultime trahison, la fin d’un amour
D’autres questions, la vie qui court
Un mal plus profond, sans recours
La fin orchestrée, d’une fin de partition,
La der avant le grand saut, quel pardon.
Des rêves avortés, de trop d’illusions
Le brouillard dans l’horizon, qui tue l’amour.
Et la sensation que le mot toujours,
S’est enfui en plein jour, démission.

Seuls devant leurs interrogations,
Combien sont’ ils d’humains en perdition,
Ayant perdu le sens, et leur raison.
Naviguant au jugé, sur une mer démontée,
Rejetés sans possibilités, asphyxiés,
En apnées, certains d’être les oubliés,
N’ayant plus d’autres choix que crier.
Accusant l’abandon, et ses failles en carton
De les faire sombrer, extrême-onction

Le jour déclina, l’arrêt des chansons,
La musique stoppa, le silence s’ensuit,
La nuit n’offrait pas de solutions,
Rien n’avait l’odeur que donne la fleur,
Quand a l’aube elle éclot, avec bonheur.
Le froid s’installa, chape sur les épaules,
Groggy sans plus de force, et de contrôle,
L’abandon triomphe, c’est l’exil aux pôles,
L’adieu sans armes, et plus de bruits,
Ligne droite coupée, le fil à cassé

Ne nous abandonne pas.
Ton talent nous manquerait.

Nouga a écrit : "Seuls devant leurs interrogations,
                         Combien sont’ ils d’humains en perdition,
                         Ayant perdu le sens, et leur raison.
                         Naviguant au jugé, sur une mer démontée,
                         Rejetés sans possibilités, asphyxiés,
                         En apnées, certains d’être les oubliés,
                         N’ayant plus d’autres choix que crier. "

Ces vers sont particulièrement émouvants et reflètent malheureusement le monde idiot dans lequel nous surnageons !

Nouga a écrit " Le jour déclina, l’arrêt des chansons,
                      La musique stoppa, le silence s’ensuit,
                      La nuit n’offrait pas de solutions,
                      Rien n’avait l’odeur que donne la fleur,
                      Quand a l’aube elle éclot, avec bonheur. "

Allusion ? à Saint Exupéry  Le Petit Prince

A travers bois

A travers bois elle s’engagea
Jogging matinal, erreur fatale
Le mec planqué l’attendait
Il la viola, la tua, s’en sépara,
Comme d’un objet usagé,
Qui n’aurait plus l’utilité.

Son corps ne fut pas retrouvé,
Le deuil malheureusement jamais fait.
A la une succéda
D’autres victimes répertoriées
Aussi la peur gagna
De traverser ce bois

Détraqués en liberté,
Sur ce sujet, il y a dire et a faire
Parait que c’est le reflet
De nos sociétés
Violentes et mal adaptées
Ayant rejetées,  la vérité

Car certains êtres sont ainsi
Le cerveau amoindri, malade
De leurs pulsions, jamais guéris,
Certains relâchés, sans suivis
Qui a la responsabilité
Voila bien le début, d’un processus

Mais time is money, toujours pressé
Faut tout rentabiliser
Et  l’humain si complexe
Le cerner demande, plus que le simple réflexe
De l’enfermer, sans le soigner
Vision qui nous mène, ou l’on sait

Alors dans l’attente de solutions,
Si l’envie de courir à travers bois vous prend,
Ne le faite plus seule, ça vaut mieux,
A deux a plusieurs, rassurée.
Et puis  pour les détraqués,
Donnons-nous les moyens de nous en occuper

nicole a écrit:

Ce slam résonne douloureusement pour moi... je pense a la petite de Tournon, et pour le début de ta 2eme strophe, je repense a une amie, dont la tante qui l'avait élevée, atteinte de la maladie d'alzheimer avancée s'est un jour éloignée de la maison de retraite où elle avait été accueillie, et... n'a jamais été retrouvée. Elle a disparue de la surface de la terre, malgré les nombreuses battues, et on n'a rien retrouvé, meme pas sa canne ou ses lunettes...
Au bout de 10 ans, elle a été déclarée morte par les autorités, mais mon amie n'a jamais pu totalement faire le deuil...
Un jour elle a entendue parler d'un déséquilibré qui avait été arreté pour un meurtre de vieille dame prise en stop....

je l'ai ecris pour toutes ces raisons
merci
biz

merci pour eux fréro

merci a toi frero

C'est aussi dur que fort Nouga. Merci et bravo

moi j'ai arrété de courir lol

serieux, texte très juste sur une triste réalité