Vous n'êtes pas identifié.
Plus je regarde ce monde au bord du gouffre,
Plus je grave dans ma cage les mantras du cœur
Car les ronces grimpent et accrochent mes semelles
Il faut que je reste éveillé, avant de me mettre a genou
Devant leur pouvoir sans âme, leur puissance infâme
Qui trame dans le silence de notre indifférence
De nouvelles références, malhonnête avec l’homme juste
La facilité serait de prendre une arme et devenir héros
De leur victoire sur mon esprit, une ombre malgré ce en quoi je crois
Il voudrait me mettre des chaînes et dire tu es esclave
Il voudrait me mettre des sous en poche et dire tu es libre
Il voudrait me défoncer le cul et dire tu es la pute d’un système
Qui engendre les sociétés et les états, tu n’as aucun moyen de te défendre
Donc tu dois courber l’échine, mais leur monde est-il celui qui me porte
Où la solution d’une poignée d’homme qui en 42 déporte un peuple
Pour nous faire croire que le monde est une force inébranlable
Je traque dans mon esprit les pires pensées qui noircissent mon cœur.
Je prends la plume, je résiste et insiste pendant qu’il examine
Ma vie en petit dans un bureau au 2000ième étage d’une tour d’ivoire
Ma cours de récréation devient podium, au pupitre j’engage ma force
Propre pour donner du sens à cette maladie incurable, qui me ronge
Ils peuvent me tuer, me faire taire, mais un homme peut entendre ce propos
Mec notre réalité n’est pas un rêve des gens souffrent des affaires
D’une poignée d’homme en yacht, Sous les néons des néo-nazis
Influence la jeunesse du monde et les flux commerciaux confinent
La majorité de la planète à faire ce qui n’est plus nécessaire.
Seulement financièrement profitable.
Ils trichent, tracent des lignes de séparations entre nous, afin que notre ascension
Se fasse au péril de nos frères et sœurs, j’écarte ces théories
Pour revenir à l’essence de la poésie, dans les yeux de ce gosse
Qui se rêve meilleur le jour de son anniversaire quand son père
Lui dit maintenant que vas-tu faire ? Je gache ma vie à répondre
A mon silence devant l’évidence que mon existence n’a aucun sens...
Dernière modification par MoonZ (05-11-2011 01:06:42)
Au que si...Ton existence a du sens.
C'est un super texte, très engagé, violent.
"[...]Mes amis, j'les ai pas choisi.
C'est la vie qui nous a réuni.
Pour être plus précis:
C'était à l'école
Durant les cours et les colles.
France Pays des droit de l'homme,
Territoire qui nous façonne.
Si j'te dit d'aller voter,
C'n'est pas pour t'intégrer.
Vaut mieux métisser
Plutôt qu'essayer
D'effacer
400ans d'esclave,
de bourrage
de crâne;
30cm de lame
dans le corps des miens.
T'es chirurgien ?
Mais la cicatrice
N'est pas factice.
N'écoute pas l'institutrice
Et ses épopées raciste.
L'institut tisse
Un nouveau récit.
"J'écris contre l'oubli"
Et lis contre l'ennui. [...]"
Mon crew (moi) B.E.N.G
Dernière modification par ITESS (05-11-2011 01:15:40)
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MoonZ a écrit:
Pour revenir à l’essence de la poésie, dans les yeux de ce gosse
Qui se rêve meilleur le jour de son anniversaire quand son père
Lui dit maintenant que vas-tu faire ? Je gache ma vie à répondre
A mon silence devant l’évidence que mon existence n’a aucun sens...
+1
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Ça punch sévère c fort.
Mais ok avec Itess tte existence à un sens.
Faut choisir soi même son chemin...sans rester immobile à attendre un éventuel messie qu'il soit politique ou autre
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les deux textes apportent de l'eau au moulin
bravo a vous deux
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MJ23 a écrit:
Faut choisir soi même son chemin...sans rester immobile à attendre un éventuel messie qu'il soit politique ou autre
Pas évident de poursuivre son chemin quand l'handicap ou la maladie te clouent au lit ou dans un fauteuil.
Alors le voyage se fait immobile, et le destin se rêve par les cris sur papier buvard pour éponger le trop plein de soufre rance... et les quelques lignées paroliers sont le dessein d'un rêve, yeux ouverts et prunelles inondées, impossible à réaliser ...
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