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Je me suis mis à cherché, mes pas dans la nature
Les traces s’étaient évanouies avec la pluie
Plus aucuns doutes, juste un soupçon de folie
Et si aussi mon esprit, me demandait un alibi
Pris au dépourvu par l’ampleur de la tâche
Et n’aspirant à aucunes promotions, vu mon âge
Je me dis qu’il était temps, pour des voyages
D’ignorer les raisons, d’erreurs d’aiguillage
Mais la solution n’est pas si évidente
Et la nature, pour qui je représente cet inconnu
Ne m’interpelle pas en tant qu’individu
Serais-je alors, l’homme des pas perdus
J’alerte de ce pas mon amie conscience
Puis m’isole en chemin, pour faire le point
Imagine un jardin d’éden, sans témoins
Sans complexe de Caïn, j’en suis certain
Elle n’émet ni ne donne d’avis contraire
Mon dilemme devient une source souterraine
Et son débit, un refrain qui entraine
Le silence ami, qui ne veut de rengaine
A mon tour de questionner, l’improbable
De voir dans cette nature, si mon corps s’habitue
Car mes pas, on comme de bien entendu
Pas disparus, mais entretenus l’inattendu
Le retour est à mon image, contemplatif
Les herbes à mon passage, se laissent humer
Au loin les cloches, veulent me presser
J’ai tout le temps, et plus rien à recherché
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nouga a écrit:
Je me suis mis à cherché, mes pas dans la nature
Les traces s’étaient évanouies avec la pluie
En lisant ces 2 premiers vers (et aussi ton titre) mon esprit s'est embarqué vers ceci que j'ai lu un jour " c'est rassurant la neige! tu marches et quand tu te retournes tu vois les empreintes de tes pas se meler aux autres et tu ne te sens plus seul. alors que tu as beau croiser des centaines de personnes dans la rue tu te sens toujours aussi seul"
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nicole a écrit:
nouga a écrit:
Je me suis mis à cherché, mes pas dans la nature
Les traces s’étaient évanouies avec la pluieEn lisant ces 2 premiers vers (et aussi ton titre) mon esprit s'est embarqué vers ceci que j'ai lu un jour " c'est rassurant la neige! tu marches et quand tu te retournes tu vois les empreintes de tes pas se meler aux autres et tu ne te sens plus seul. alors que tu as beau croiser des centaines de personnes dans la rue tu te sens toujours aussi seul"
belle reflexion
merci Nicole
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nouga a écrit:
Mais la solution n’est pas si évidente
Et la nature, pour qui je représente cet inconnu
Ne m’interpelle pas en tant qu’individu
Serais-je alors, l’homme des pas perdus ?
Cool pour quelqu'un comme moi qui se sent perdu.
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ITESS a écrit:
nouga a écrit:
Mais la solution n’est pas si évidente
Et la nature, pour qui je représente cet inconnu
Ne m’interpelle pas en tant qu’individu
Serais-je alors, l’homme des pas perdus ?Cool pour quelqu'un comme moi qui se sent perdu.
je faisais reference a la salle des pas perdus
quand a toi ami passe ce cap ensuite ça ira mieux c'est ce que je te souhaite
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"Amoureux est celui qui, en courant dans la neige, n'y laisse pas la trace de ses pas."
Proverbe turc...
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à rechercher ses pas, on risque parfois de s'y perdre... mais ici pas de danger puisqu'il y a un fil conducteur, cette interrogation sur toi-même (du moins je le ressens comme tel)
une manière de se retrouver? en tout cas j'ai bien aimé
amitié, Vik
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En marchant vers sa vie , des fois on se perd , mais même perdu on arrive a se retrouver ...
Tout les chemins mène a Rome
Et ton texte en a cet arôme
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Mademoiselle Mots Roses a écrit:
"Amoureux est celui qui, en courant dans la neige, n'y laisse pas la trace de ses pas."
Proverbe turc...
ce qui faitreference au comm de Nicole merci
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VikThorbyDDP a écrit:
à rechercher ses pas, on risque parfois de s'y perdre... mais ici pas de danger puisqu'il y a un fil conducteur, cette interrogation sur toi-même (du moins je le ressens comme tel)
une manière de se retrouver? en tout cas j'ai bien aimé
amitié, Vik
oui la reflexion est un chemin de connaissance de soit
merci Vik
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mmagweno a écrit:
En marchant vers sa vie , des fois on se perd , mais même perdu on arrive a se retrouver ...
Tout les chemins mène a Rome
Et ton texte en a cet arôme
merci ami
me v'la a Rome
c'est vrai que dans l'air il y a cet arome
et puis les rires des momes
et l'arbre fruitier est ses pommes
je suis bien , en somme
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Cogito, ergo sum = « je pense, donc je suis », et au delà de nous même, nous laissons trace dans la mémoire de nos descendants... Les paroles s'en vont et les écrits restent... alors que nos pas perdus s'inscrivent à jamais sur le papier buvard...
Même si nos empreintes se perdent, s'effacent, nous pouvons y revenir pour faire un point, à la mémoire de nos souvenirs, pour un lent demain, à la hauteur de nos désirs...et comme dit MMA, "Tous les chemins mènent à Rome", .... c'est à nous de prendre la route qu'il nous faut pour y laisser la trace de notre PAS SAGE .... !!!
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le lent demain et notre pas sage j'aime beaucoup ces raccourcis
comme tu le dis si bien nous permettrons de laisser quelques grammes de poussieres , car tout est poussieres et vanités
merci a toi
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