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L'Invitation au voyage
Par la porte cochère, la route blanche, limpide
S’escarpait aux méandres des sentiers de mûriers, d’arbousiers,
Parsemés de lys rouges, de narcisses.
Par la porte plus petite de la maison d’hôte,
La dame blanche, pure, s’émoustillait devant ses fourneaux,
Embarrassés de gamelles en cuivre, de passoire, d’écumoire,…
A la recette humée de romarin.
Par la belle porte en rouvre, claquemurée,
Au bout du corridor, génie tamisé,
L’aïeul, invisible, folâtrait par la curiosité,
L’angélique crinière touzelle, en cascade.
Emportée dans ses pensées, la richissime terrienne,
Aux millièmes de puissances, dans sa causeuse d’écrin,
Parée d’affiquets lactés, contemplait son jardin d’agrément.
A l’aube baignée, la massive en yeuse s’ouvrit,
L’ombre de la sulfureuse, constellée d’essence d’amandier,
S’estompa à travers l’amuse bouche de l’aristocrate mangeaille.
Au cadencé du jacquemart d’antan,
Sa fine silhouette, papillonnante, blé cilié,
S’effaçait vers l’éminence himalayenne.
Le silence, en la demeure, clapotait au métronome en chœur.
Au crépuscule, la lourde cornéenne s’assombrit.
L’étincelle d’Iris s’éclipsa à pas de velours,
Vers les chimères noctambules immuables immergeant
Les Anciens, Boulevard des Allongés.
Ici bas, au matin livide, l’épiscope solaire s’hypnotisa à jamais.
Tandis qu’aux contrées d’Alpha Virginis, l’œil de l’âme s’évaporait.
La camérière, esseulée, momifiée, le regard très lointain, sirotait son eau de là … !
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quelle belle invitation j'adhere completement j'ai même ressenti les odeurs
bravo
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Bonjour Denis, belle invitation
Ca fait longtemps que tu n'avais pas posté (je te vois passer de temps en temps) J'espère que tu vas bien
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