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Dur sujet, mais certains se sont exprimés sur le sujet, alors je regroupe ici
Noamat ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 213#p90213
Noamat a écrit:
Dis-moi papa, pourquoi ?
Texte sur les dommages collatéraux des violences conjuguales...
Dis-moi papa, pourquoi ici il fait froid ?
Pourtant il y a une fenêtre entre toi et moi…
Dis-moi papa, pourquoi je suis triste quand je te vois ?
Un enfant devrait toujours sourire quand il voit son papa…
Dis-moi papa, tu disais tout le temps à maman que tu l’aimais,
Mais alors je ne comprends pas pourquoi souvent tu la frappais…
Dis-moi papa, tu crois que moi aussi je peu encore t’aimer ?
Parce que j’ai peur, je crois qu’aimer ça fait mal et ça fait pleurer…
Dis-moi papa, à l’école tout le monde me dit que tu es en prison,
Je leur dis oui, mais il ne rentre jamais, il m’a dit qu’il était maton…
Dis-moi papa, tu crois qu’un jour on sera à nouveau à trois à la maison ?
Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu toi et ma maman qui sentait si bon…
Dis-moi papa, on me dit qu’elle est partie là -haut pour toujours dans le ciel,
Mais je que ce n’est pas vrai, car une maman garde ses enfants auprès d’elle…
Dis-moi papa, j’ai raison de croire qu’elle reviendra me chercher à la maternelle ?
Pourquoi tu ne me regardes pas quand je te parle, ce n’est pas habituel....
Dis-moi papa, pourquoi la dernière fois que j’ai vu maman, elle dormait sur le carrelage ?
Il y avait du sang partout même sur mon doudou, on aurait dit un mauvais coloriage…
Dis-moi papa, pourquoi quand la police est arrivée, elle m’a dit que tu n’étais pas sage ?
Ils t’ont emmené dans une voiture blanche et maman dans un auto noire comme du cirage.
Dis-moi papa, pourquoi mon petit cœur me fait très mal même si je ne suis pas malade,
Je commence à comprendre que tu es le méchant et que tu m’as racontait des salades…
Dis-moi papa, comment je vais faire moi pour que mon avenir ne soit pas fade ?
Je suis à l’aube de ma vie, et sans maman et toi, je sais qu’elle sera maussade…
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Mmagweno ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 230#p90230
mmagweno a écrit:
Ils se sont rencontrés Chez des amis communs
Se sont échanger des mots et des regards
Puis ils sont partis, main dans la main
Ainsi commença leur l'histoire
Il lui offrit des bijoux et des fleurs
Elle se laissait chavirer, en son coeur
Commençait a ressentir le bonheur
Et n'avait plus de raison d'avoir peur
Elle si belle avec ses yeux en amandes
Lui si charmant par ses yeux ténèbreux
Elle lui donna sa virginité en offrande
Lui,fièrement était devenu son dieu
belle s'installa dans son appartement
Et avait trouver son éden apparemment
A la mairie elle lui dit oui pour toujours
Heureuse d'avoir sceller leur amour
Un peu plus tard, ils voulurent faire un enfant
Sans résultat puisqu'au bout de deux ans
Elle était devenue désespérée a l'idée,
De ne pouvoir enfantée
Lui ne comprenant pas pourquoi
Se mît a boire et lui crier a tout va
Qu' elle etait nulle et qu' elle ne valait rien
Puis, sur elle il leva la main
Chaque soir c etait devenu une routine
Il rentrait tard, l'alcool empestant ses narines
Elle se disait pourquoi me fait il cela
Quand il la passait a tabac
Il lui fit la promesse de changer
Afin de la faire culpabilisée
Elle amoureuse croyait son alcoolo
Mais il lui retombait sur le dos
Belle ne croyais plus en elle
Victime de ses coups et ses mots
Son corps gardera a vie des séquelles
Elle n'osait parler de se fléau
BElle vécut en martyre durant plusieurs années
Avant d' oser pousser la porte du commissariat
Puis sur le champ elle fut hospitalisée
BElle avait fait le bon choix
Elle commença a se sentir revivre
Une fois son bourreau incarcéré
De sa vie Elle Écrivit même un livre
Pour ses blessures, enfin cicatriser
Depuis ce jours elle vit dans une petite maison
Avec des chiens, des chats ,elle a même 3 chatons
Elle vit maintenant dans la sérénite
Au Près de ses bêtes adorées
A la fin de son livre on peut lire ceci,
Une épilogue qui en dit long sur sa vie:
Belle est la bête,
Mais certaines
Bêtes sont humaines
remplies de haines...
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Charlotte
Derrière ton sourire de beau gosse et ton joli minois
Se cache le pire des crétins que j'ai eu en face de moi
Tu voulais me faire croire que tu allais tout arranger
Tu m'as menti au point que moi, j'ai failli en crever
J'ai bu tes paroles comme on boit un soda bien sucré
J'ai cru qu'entre nous deux ça allait reellement marcher
Qu'on construirait ensemble un avenir fait de promesses
D'amour, de bisous, de calins et de beaucoup d'tendresse
Je n'ai pas hésité à quitter mon coin de Provence
Pour venir auprès de toi à l'autre bout de la France
Quel sacrifice etait-ce pour moi de devoir tout quitter
Pour finalement être aux côtés du pire des enculés
A force de trop boire ton cerveau a fini par cramer
Quand tu rentrais chez nous, chaque soir tu étais bourré
Tu ne te rendais pas compte que tu n'étais plus un homme
Pas même un individu, juste un alcoolique, en somme
Un mot plus haut que l'autre et mon visage se tuméfiait
Une parole de travers et c'est toute ma tête qui saignait
Et si en plus, j'essayais de me protéger des coups
En deux droites dans le ventre, je me retrouvais à genou
T'as trouvé ça marrant d'faire de moi un gentil p'tit jouet
Qui s'laissait faire quand avec tes potes vous vouliez baiser
Tu n'peux pas imaginer à quel point j'me sentais sale
A quel point j'avais honte et surtout combien j'avais mal
J'me souviens encore de ce jour où tout a dérapé
Parce qu'avec tes potes vous aviez bien tout fait capoter
J'portais en moi l'enfant dont l'père n'était pas défini
Et quand tu l'as su, t'as été d'une violence inouie
En deux temps trois mouvements, tu m'as total'ment tabassée
J'ai voulu me défendre, t'as continué à taper
J'avais la bouche en sang et l'pouce entièrement défoncé
Et en plus de tout, ce bébé tu voulais le garder
Tu me pensais sans défense, pauvre con, tu t'es planté
J'suis allée à l'hôpital un soir où toi tu t'soulais
Pendant que tu buvais, moi je me suis faite avorter
Et j'en avais rien à foutre de c'que tu pourrais penser
Quand tu es revenu tu ne tenais même plus debout
Mais, il fallait que je te le dise car j'étais à bout
D'une traite je t'ai avoué qu'il n'y aurait pas d'enfant
Pendant que tu buvais, j'avais réglé ce différent
Tu es rentré dans une rage folle et t'as tout fait valser
Tu a pris les verres un par un pour tous les balancer
Puis tu as mis tout le reste de ta force pour me pousser
Contre un mûr où mon crane s'est entièrement encastré.
La suite de l'histoire, je l'ai en grande partie oublié
Quand j'ai ré-ouvert les yeux, j'avais mal à en crever
Je n'étais plus chez nous, j'étais dans un lit à l'hosto
Avec autour de moi des machines et plein de tuyaux
Toi, tu n'étais plus là , mais il y avait une amie
Qui m'a dit que tu avais eu un gros coup de folie
Que tu étais parti sans même lui dire où tu allais
Que tu l'avais appelé juste après m'avoir démontée
Je n'ai pas porté plainte de peur de devoir te revoir
Depuis ce jour je n'ose plus me r'garder dans le miroir
J'ai du mentir à mes parents pour ne pas les blesser
J'ai osé leur dire que dans la baignoire j'avais glissé
Mais toi Salaud, toi qui connait toute la vérité
Il vaut mieux pour toi que tu profites de ta liberté
J'espère sincèrement que jamais on va se croiser
Car ce jour là , l'heure de ma douce vengeance aura sonnée
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slams par themes difficiles mais necessaires pour que cesse ces violences
bravo a vous trois
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merci nouga
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Gnôle , torgnole, bagnole
litanie de l'homme violent
qui croit encore a son penis puissant
pour se la jouer mariol
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celui là pourrait avoir sa place aussi dans "a consommer avec modération" http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 925#p92925
colonel bonne poire a écrit:
Conte de faits divers.
Une situation initiale classique.
Une harmonie familiale allégorique :
un mari aimant ;
un héros pour ses enfants.
Mais à la brise succède la tempête,
notre héros perd son job,
et au licenciement s'ajoute des dettes.
Telle est la situation que l'élément perturbateur englobe.
Devant les ennuis, il trouve l'ivresse comme porte de sortie.
Puis la solution devient le souci ;
l'alcool résout tous les problèmes... et prend leur place,
le diable n'est plus dans sa boite mais dans la vinasse.
En arriver à boire pour oublier qu'on est alcoolique,
peux-tu trouver une situation plus ironique ?
Sa dépendance est devenue sa geôle,
et c'est toujours la famille qui trinque quand le père picole.
La mère supporta les coups en attendant l'éclaircie
un jour, se disait-elle, il retrouvera ses esprits.
L'éclaircie, elle n'eut pas le temps de la voir.
On ne peut ignorer l'appel céleste :
trop soûl, il la creva un de ces soir,
où il eut la main trop leste.
Ce n'était pas la première raclée, juste celle de trop.
La preuve qu'Ã force de plier, casse le roseau.
Pour les gosses, triste dénouement,
un parent derrière les barreaux, l'autre sous terre ;
ma chronique se termine tragiquement,
de nos jours on sourit peu en lisant les faits divers.
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jundow analyse ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 55#p159755
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