Forum Grand Corps Malade et slam

Super idée EKI


"Souviens toi de cette défaite comme de ta plus belle victoire"....un inconnu me l'a dit


Pour tirer du positif des échecs, se relever avec une expérience liée à une erreur, échecs et devenir meilleur grace à cela, etc....

je reposte ce que j'ai dit dans le jeu du coup


"tu le vaux bien" d'abord lu dans un post qui suivait un slam de stoupig
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 173#p39173

quelqu'un m'a dit d'aller le relire et le prendre pour moi...
et un jour, c'est MOI qui me le suis dit (meme si c'atait au conditionnel)
ça change tout, meme si je suis assez mal fichue pour ne pas y croire longtemps, cela m'avait fait du bien.
Il y aussi un "je ne suis pas plus bete qu'une autre" que quelqu'un m'a dit s'etre dit...j'ai été très touchée par cette phrase, ça m'a boostée

J'ai recherché dans des anciennes revues si je ne trouvais pas des phrases comme ça, et voici:

"Quand tu auras compris que ce n'est pas le futur qui rend heureux, mais le présent, tu auras fait un grand pas"

c'est un garçon de 16 ans qui l'a dit a sa grande soeur et elle raconte le bien que ça lui a fait de ne plus se dire "ça ira mieux quand....."
mais plutot d'essayer d'etre heureuse "ici et maintenant"

Je me sers beaucoup (ou du moins j'essaie) de cette phrase de Sénèque qui dit
" Il ne faut pas pleurer de l'avoir perdu, mais se réjouir de l'avoir connu"
ce n'est pas toujours évident, mais quand on y arrive, ça transcende les bons souvenirs qui prennent (un peu) la place du chagrin.
Et ça marche pas seulement quand on a perdu quelqu'un

MJ23 a écrit:

( traduc: n'oubliez jamais, l'échec et la peur ne sont qu'illusions)

Cela rejoint une autre très belle phrase de Séneque justement:

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles qu'on n'ose pas les faire, c'est parce qu'on n'ose pas les faire qu'elles sont difficiles"

Je sais que ces 2 phrases ont aidées un ami, comme des petits lampions sur le bord d'un chemin obscur.
Après le plus dur reste de mettre en oeuvre cela..

je vais faire une longue réponse
ce ne sont pas à proprement parler des phrases que j'ai entendu ou qu'on ma dite
mais des réflexions que je me suis faites à moi même et qui au fils du temps on soit révélé une facette de moi ou au contraire m'ont façonnées.

il y a deux phrases qui m'ont marquées car je me suis de suite sentis en phase.
Frank Herbert le manuel du manta : "Il n'est rien de pire que la compréhension facile et immédiate"
Khalil Gibran le prophète : "Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même."

voici donc quelque aphorismes de votre serviteur
Cherche les limites de ton savoir, en toutes circonstances. Car elles te montrent ton ignorance. Et celle-ci est un de tes plus grands trésors. Elle seule te pousse à la création. Elle seule t'enrichit. Imprègne-toi de ton ignorance et tu en seras grandi. Ce faisant les limites se seront déplacé et plus vaste encore te paraîtra ton savoir. Il serait tentant de t’en délecter. Mais si tu regarde ces nouvelles frontière du découvrira que ton ignorance a grandi plus encore. T’offrant par là même de nouvelles perspectives. Des mondes nouveaux. Et une vie encore plus riche.

Les religions ont, toutes, tendance à s’attacher au passé. N’ont-elles pas choisi l’absolu. Tout absolu fige l’univers définitivement. Elles ne peuvent dès lors que représenter la mort. L’univers vivant les laissant inévitablement derrière. De là elles vont toujours chercher à freiner cet univers qui leur échappe, retenant avec elle, tous ceux qui l’habitent. Mais l’univers continuant sa course les délaissera définitivement. Les religions acculées, comme toute création pour survivre doivent alors s’adapter, vont se croiser, muter, se multiplier. Elles vont alors faire preuve d’une incroyable vivacité. Dès lors elles vont agir comme un puissant levier d’avancement. Une formidable puissance vivante. Mais inexorablement l’univers les rattrapera pour les dépasser de nouveau. La religion possède cette suprême force de faire avancer par saut quantique dans un univers en transformation continue.

Ton esprit porte en lui ton univers. Il ne tient qu’à toi de le rendre accessible. Ouvre portes et fenêtres. La rencontre de deux univers et toujours merveilleuse. La fusion de deux univers engendre une énergie créatrice qui est à l’origine de tout ce qui est et sera.

Il serait vain de croire que le Langage est la seule porte sur l’univers de l’autre.

L’esprit est une formidable machine à fabriquer du sens. Pour le sorcier dans la brousse, le monde est plein  de magie. Et il en use. Il le prouve et tous autour de lui en conviennent. Il n’y a là aucune supercherie. Pour le théologien, l’empreinte de Dieux est partout autour de lui, il ne peut que la palper. Assurément le monde est l’œuvre de Dieux et le monde lui-même en est la preuve. Pour le scientifique, le monde est le règne de la logique, de la déduction, de la causalité. Le monde  est explicable et il le prouve. Il n’y a là aucune contradiction. Tous observent le même monde. Mais chaque esprit construit son propre sens. Car en fait le monde est vide de sens, seul ton esprit construit l’univers.

T’es tu demandé qui de l’auteur ou du lecteur place le sens dans le texte ? Toi qui lis ces quelques mots, peux tu imaginer l’univers qui les a produits ? Assurément non. Tu ne peux seulement que projeter ton propre univers sur ces mots creux, et bâtir toi-même ton propre sens. Mais ce texte ne véhicule en lui aucun sens. Comment pouvons nous alors nous comprendre, échanger, partager. Il convient de revenir à la source, à l’esprit. Lui seul fabrique du sens. Lui seul est capable de bâtir le dialogue. À l’origine Il construit sur l’observable, sur le monde qui l’entoure. Il place ses propres sens sur le monde pour en faire un univers cohérent. Au contact de l’autre, lorsque pour la première fois il tente de mettre du sens sur ce que produit son interlocuteur, il n’a aucune référence que la seine. Pour tant avec de multiples essais, il parvient à enrichir son univers. L’interlocuteur et le locuteur vont alors tenté ensemble de projeter du sens. Il est extraordinaire de constater que tous deux vont construire un sens commun qui sera hors de porté de chacun, inexistant sans les deux parties, et qui pourtant permettra l’échange. C’est ainsi que fonctionne ce qu’on appelle la transmission du savoir. Et c’est exactement ce qu’il ce passe en ce moment entre toi et moi.

Le monde est ton miroir. Observe-le et tu te trouveras. Observe-toi et tu découvriras ses merveilles. T’es-tu demandé qui du reflet dans le lac, où de la montagne, était le plus réel ? L’un sans l’autre ne serait être. Tu es le reflet et la montagne, le monde tel le lac te révèle à toi-même.

De toutes les parties les plus infimes de l’univers, choisis en une, observes bien. Car elle renferme tout ce qui fut, tout ce qu’il adviendra. Elle enferme l’univers en son entier. Tu es semblable à elle. Mais tu as un pouvoir immense. Car toi seul peut dépasser cet univers, voir au-delà, le construire et l’étendre.

Il convient de se méfier des adages. Leur sagesse est en prise avec le passé. L’univers vivant ne saurait s’y conformer.

Sache qu’autrui t’est à jamais inaccessible. Tu ne peux que percevoir le contour de son univers sans jamais le pénétrer. Souvient-toi que tu porte en toi l’univers en son entier, tout en étant une infime partie de celui-ci. Tout comme toit, l’autre fait partie intégrante de cet univers, tout en étant l’univers lui-même. Si tu veux le rencontrer, c’est en toi qu’il convient de chercher. Et la meilleure façon d’explorer ton esprit est encore de l’ouvrir et le laisser libre de se déverser. En toi il grandira alors. En toi naitra autrui, la fenêtre que tu auras ainsi ouverte te le montrera sous un nouveau jour riche d’émotion. Mais jamais son univers propre sera ton univers. Ce n’est que déformé par ton propre esprit qu’il t’apparaitra.

Je te souhaite d’avoir laisser la fenêtre de ton esprit suffisamment ouverte pour que d’autre univers arrivent à ta portée. Je te souhaite de voir un jour s’accomplir ce choc des univers. Car il crée alors un nouveau monde. Un univers collectif, vivant hors de toute parties et inexistant sans l’une d’elles. Je te souhaite de toucher du doigt, un jour, c’est être unique vivant au-delà du monde, portant en lui son propre univers. Je te le souhaite car la réside la suprême force créatrice de l’esprit.

Lorsqu’une intuition s’impose à toi écoute-la. Elle est l’expression de ton esprit et de ton corps. Écoute-la, car ton esprit/corps, bien mieux que toi, est à l’écoute de l’univers. Il travaille pour toi et hors de toi. Écoute-le, car il t’apporte des vérités qui sont hors de ta portée.

La compréhension immédiate est pire que le réflexe du genou. Car elle te cache la nature vraie. Ne comprends pas. Ne cherche pas à comprendre. Laisse venir à toi l’univers. Laisse le prendre place en toi. Laisse le, occuper ton esprit. Alors surgiront en toi certaines vérités. Mais cela ne sera suffisant. Critique-les. Cherche ce qui te pousse à les croire vraies. Ce n’est qu’après le filtre de la critique et de l’analyse que la vraie nature de l’univers te sera révélée.

Ton esprit et ton corps ne sont qu’un, indissociable, intimement lier. Ton esprit/corps est un. Il est le reflet de l’univers tout en étant l’univers lui-même. Chaque parcelle de ton esprit est le reflet de l’univers, tout en étant l’univers en son entier. Chaque parcelle de l’univers est une partie de ton esprit, tout en étant le reflet de ton esprit et ton esprit dans sa globalité. L’un et l’autre ne sont qu’un, indivisible et pluriel.

L’univers n’est pas ce qu’il semble être, il n’est pas non plus ce que tu pourrais imaginer qu’il est. Il est bien au-delà. Mais, il est en toi. Il n’existe qu’au travers de toi. Car en dernière analyse il n’est que ta propre projection de l’univers. Ton esprit est le plus puissant des leviers sur cet univers. Cultive le, et construit ta propre harmonie, alors l’univers répondra à ton appel et te livrera ses merveilles.

Le doute est ton allier. Il n’en est de meilleur. Il balaie les savoirs et par-là t’ouvre la porte du monde. Il est le germe de la connaissance car il te permet d’ouvrir ton esprit sur l’univers. Pour se faire, il détruit en toi tout savoir laissant le champ libre à l’univers. Laisse le monde venir à toi et croître en toi. Laisse le doute effacer et l’univers reconstruire. A chaque étape tu fais un pas vers la connaissance, à chaque étape ce qui s’efface t’enrichi. Laisse le doute faire son œuvre et tu en sortiras grandi.

Ta mémoire n’est pas un meuble plein de tiroir que tu peux ouvrir pour piocher à ton envie. Elle a sa vie propre. Car ta mémoire et ton esprit ne sont qu’un. Tout ce dont tu peux, te souvenir, n’a d’existence propre. Tes souvenirs ne sont que le résultat apparent du travail de ton esprit. Ils en sont aussi la source. Lorsque ta mémoire semble te faire défaut ne la sollicite pas, c’est le plus sur moyen de ne pas obtenir ce que tu cherches. Au contraire, ignore-la. Ton esprit se mettra à l’œuvre et tu obtiendras de lui bien plus que ce que tu attendais.

Il n’est de retour ! Sache que, quel que soit le voyage, celui qui part ne revient. Il en est un qui part et c’est un autre qui revient. Souviens-toi, tu es celui qui part et celui qui revient. En toutes choses, seul le voyage importe.
Ne pas choisir, est déjà voyager. Refuser l’action, c’est déjà s’engager. Où que tu sois, quoi que tu fasses, tu es face à un choix. Peu importe la route que tu prends. Elle est l’aboutissement de ce choix. Et par-là même s’inscrit dans la vie. Car la vie n’est que choix et chemins.

Quel que soit ton choix, sache qu’il ’est toujours le bon. Il ne serait en être autrement. Ne crois pas que cela te décharge. Car s’il advenait que tu laisses autrui choisir, tiens-toi pour sûr que ce ne serait le bon. Ce ne pourrait être le bon car ce ne serait ton choix. Ce ne pourrait l’être car ce choix ne porterait en lui ton univers.
En toute occasion, il t’appartient, à toi et à toi seul de choisir. À chaque instant, ton choix ne peut être que le bon. Car il porte en lui tout ton univers. Et s’il advenait qu’il fut préférable d’en faire un autre, sache qu’à l’instant où tu le fis, il n’en avait de meilleurs.

voilà en gros
ce sont des réflexions que j'ai notées durant mon adolescence et que j'ai gardé dans un coin de ma mémoire et de mon ordi.

même si je reconnais qu'elle sont très représentatives de se que je suis. je les trouve parfois un peu trop puériles. je ne sais si aujourd'hui je le formulerais autrement.

A+JYT

une phrase thai donc traduit en francais ca rend pas beaux mais ca voudrait dire ca :
" ne tue pas la réalité" en gros ce veut dire de ne pas jouer au mentir sur ses vrais sentiments ca peut concerné autre chose que des sentiments d'ailleur j arrive pas trop a l exprimé en francais en thai ca a un sens trés profond la traduction en francais la représente mal...

"bien faire et laisser braire"
Mamie Nicole disait toujours ça, et j'adhère grave!!! lol

Agua que no es de beber dejala correr

en gros.. ne pas se prendre la tête avec ce qui n'en vaut pas la peine... laisses faire .. Perso je le vois comme ca (littéralement " l'eau qui n'est pas à boire laisses la courir" )

Lilian Thuram lutte contre tous les racismes, et il va dans les colleges pour faire réfléchir les enfants.
"Dans les stades italiens, il est arrivé plusieurs fois que l'on entende des cris de singe quand je touchais le balle. Toi, Djibril, tu serais affecté si on te traitait de singe?"
"bah oui, je serais triste!"
"Eh bien moi non, car je ne suis tout simplement pas un singe! Le plus important, c'est d'être sûr de soi et de ce que l'on est"

(note de nicole: c'est le peut être le plus important, mais c'est aussi le plus dur...)

Laird Hamilton (vidéo ici) immense surfeur mais pourtant jamais champion du monde parce qu'il ne participe pas aux compétitions car ce n'est pas son esprit, était hier soir à Canal+.
Les journalistes lui montraient des vidéos de people essayant avec plus ou moins de réussite de surfer, finissant par Paris Hilton simplement alanguie sur sa plache de surf, et lui demandant, goguenards et un peu moqueurs ce qu'il pensait de leur talent.
Il a répondu à peu près ceci:
"L'important, ce n'est pas la réussite, il n'y a pas de bons surfeurs ou de mauvais surfeurs, ni de bon ou de mauvais surf. Il y a juste la sensation et le plaisir que l'on en tire. Il n'y a que ça qui compte, et meme Paris Hilton fait du bon surf, puisqu'elle en tire du plaisir. Qu'importe que la vague fasse 30m ou 1m, c'est le plaisir qu'on en retire qui compte"

"sois comme l'eau" ... Façon d'encourager à s'adapter différemment selon le type d'adversité...

"rêver à la personne que tu aimerais être, c'est gaspiller la personne que tu es"
(anonyme)
J'ai lu cette citation dans un recueil, je la trouve très juste, et je crois bien que c'est valable aussi pour la vie

"Si tu n'as pas ce que tu aimes, aime ce que tu as"