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Destinée


Comme une fatalité, ça lui est tombé dessus, il n’avait qu’à l’accepter
Il a essayé un instant de le nier, mais il savait qu’il n’y pouvait rien c’était la destinée

Il faisait beau et il comptait commencer sa journée comme d’habitude
Sauf que le karma en avant destiné autrement : il allait lui changer d’attitude
La vie lui a joué d’une pierre deux coups, il avait juste dix bougies, il n’y comprenait rien
Mais il su que depuis cet accident son identité avait basculé : il était orphelin

Ça lui est tombé dessus, il n’avait pas d’autres choix, que de l’accepter
Il a essayé un instant de le nier mais il savait qu’il n’y pouvait rien : c’était sa destinée

Lui, il ne demandait que d’être comme tout autre garçon, même innocence, même délire
De l’amour et non de la pitié dans les regards, c’est juste ce qu’il voulait lire
Contrairement à d’autres, il avait eu la chance d’avoir des oncles et des tantes, pour parents
Mais ce n’est pas autant que si il pouvait dire, « ma mère est la plus géniale des mamans »
Car ça lui est tombé dessus et qu’il n’avait pas d’autre choix que de l’accepter
Il a essayé un instant de le nier, mais il savait qu’il n’y pouvait rien c’était la destinée

Il sait qu’il est à jamais privé de cet amour naturel, cet amour maternel
Et qu’il ne pourra plus profiter des confidences et des conseils paternels
Confronter à cette inégalité comment garder encore l’espoir
Dieu l’a abandonné seul sur terre ; il aurait aimé avancer mais il ne sait plus qui croire

                 Lui, ça lui est tombé dessus, il n’avait pas d’autres choix, que de l’accepter
Il a essayé à un moment de le nier mais il savait qu’il n’y pouvait rien : c’était la destinée

La vie lui a ancré la blessure incurable, lui a volé son âme
Il s’est pris un coup de vieux car il a dû cacher souvent ses larmes
Il a du s’habituer à voir ses camarades parler de maman et papa et lui pas
Il s’est vu perdre ses repères mais petit à petit, il refait ses premiers pas

                 Quand  ça lui est tombé dessus, il n’a pas eu d’autres choix, que de l’accepter
Et maintenant il n’essaie plus de le nier car il sait qu’il n’y pouvait rien, il était orphelin : c’était la destinée