Forum Grand Corps Malade et slam

A toi que j'ai aimé dès que j'ai su que tu étais en moi.
A toi que j'ai senti bouger et battre en moi.
A toi que j'ai vu bailler, j'en ai même souri.
Toi qui quelques mois après ils m'ont annoncé que tu n'étais plus là.
Là, il fallait que je te libère, que je te laisse partir. Beaucoup n'ont pas compris que je n'accepte pas de faire le pas.
A toi à qui j'aurais tout donné pour que tu sois là.
A toi dont je n'ai pas eu la chance de voir ton visage. D'autres diront que c'est mieux ainsi, et moi de ce que je pense qui s'en soucie?
A toi à qui il faut que je dise au revoir, mais je n'y arrive pas.
A moi dont on me dit c'est bien "c'est bien tu as la fille maintenant", cette phrase que je n'aime pas, car elle me ramène constamment à toi.
A toi mon fils qui n'est plus là, je te dis que tu seras et resteras toujours en moi.