Forum Grand Corps Malade et slam

Ecrire un slam en bivouac, avec un son de fond,
en évitant tous les « couacs », qu’enharmoniques défont,
j’ai bien une façon de faire, qui peu être singulière,
et peu paraître bien austère, car son esprit diffère.
Comment le dire sans le faire, essayez dont voyons,
pourquoi oser se taire, quand on a son opinion.

En premier lieu bien choisir, un sujet qui inspire,
où y a des faits à décrire, ressentiments à dire,
révolutions en épreuve, remake du « Tché » en œuvre,
des savoir-être à narrer, qui peuvent toujours aider,
des vagues à l’âme qui émeuvent, rancœurs qui sont la preuve,
qu’une bouée reçue du cœur, tranche le ruban en vainqueur.

Puis ensuite fredonner l’air, qui se raccroche au thème,
ceci mettra en musique, les mots groupés en suite.
Une mélodie solidaire, du texte que l’on parsème,
peu devenir bucolique, si ses notes sont construites.
Choix du son de l’instrument, celui qui peut dire tout,
Pour moi c’est assurément, l’âme du didgeridoo.

Commençons la construction, treizième travaux d’Hercule,
à la base d’expirations, l’ampleur de la tâche recule,
rondeurs du bourdonnement, et justesse de l’harmonie,
fondent parfaitement le ciment, de la mélomanie,
inspirée d’impros. arguées, sans copier d’airs connus,
mais nos manies endiguées, fin de musique ce fût.

Maintenant il nous reste les mots, à décrire comme il faut,
avec la musique en fond, on trouve vite l’inspiration,
comme les phrases tournent pas mal rond, pas besoin de corrections,
juste rester dans ses pensées, pour ne pas se disperser,
et bien composer en rythme, trouver jeux de mots et rimes,
vous créez un concerto, fait de lettres et d’altos…