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... Et puis c'est quoi le diable???
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Je crois que c'est 93K qui a écrit :
L'impression que j'ai, c'est qu'il y a un profond besoin de reconnaissance et de respect qui se manifeste de manière plus ou moins maladroite, un besoin immense d'avoir un regard posé sur soi (se sentir les oubliés d'une société qui avance sans vous, ça doit être super difficile à vivre). Et puis j'ai aussi l'impression qu'il y a un gros problème d'identité...
Bref, des trucs bien difficile à régler...
Oui, parfois c'est super dur à gérer. Je me suis occupé d'enfants de 5 ans avec ces problématiques. Ils ont besoin d'amour (par ce mot je veux juste dire le respect et l'ouverture celle qui donne envie de découvrir l'autre, qui il est, ce qui le porte, de quoi il rêve, et à cet âge une fois en confiance, ils s'interrogent et osent dire qui ils sont. Pas de libodo et pas de mielleux dans cet amour là). Mais ils réclament une justice exemplaire, (pas toujours facile à mettre en place personne n'a un jugement parfait) du cadre posé de façon sereine; des moments de rire aussi. Et c'est alors un vrai bonheur, mais il faut une énergie phénoménale pour enseigner à ces petits microbes (appellation qui les faisaient toujours rire). Aujourd'hui j'ai changé de parcours, mais ils me manquent....C'est décidé je vais tenir un stand à la kermesse de mon ancienne école.
Des gens comme toi, on en a tant besoin Seb, car si parfois c'est dur (et je pense que tu vois bien plus dur que ce que j'ai vu) parfois on voit l'étincelle et quand ces jeunes prennent feu et reprennent pied dans la vie, ils font des merveilles....et peut-être qu'ils transmettent à leur tour.
Alors soyons vivants et confiants en un monde meilleur pour qu'un jour ils le soient, pour qu'un jour il le soit.
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Laurent78 a écrit:
Juste un mot pour 100 hp, concernant le diable qui se cache dans les détails.
Je pense pas qu'à Auschwitz, le problème c'était pas Butane ou Propane.
Quelquefois, c'est plutôt dans le grand discours qu'est le problème.
Ouais, alors je suis pas sûr de comprendre le rapport avec le Schmilblik.
Pour répondre à 93K, le diable dont je parle, c'est ces petites choses qui nous façonnent et qu'on ne voit même pas. La "fabrique des sentiments" est aussi constituée de petites vis indispensables au maintien des grandes pièces.
C'est un peu comme lorsqu'on te dit une phrase qui provoque un déclic et qui te permet de comprendre différemment quelque chose. Il n'existe pas d'exemple universel.
Les grands discours tentent d'expliquer avec des considérations très complexes des choses qui peuvent se déduire d'enchainement malheureux dont l'origine est un manque en apparence anodin.
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