Vous n'êtes pas identifié.
oui je suis de ton avis Daniel, je suis même un peu déçu d'apprendre que l'interprète n'est pas l'auteur du texte...je croyais qu'il parlait vraiment a sa fille ^^
en effet donc, très belle interprétation et partage émotionnel réussi!
ça dépote!
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"je suis même un peu déçu d'apprendre que l'interprète n'est pas l'auteur du texte...je croyais qu'il parlait vraiment a sa fille " = ça m'a fait exactement pareil. Après une telle apparence de sincérité et une telle claque dans la gueule on se sent presque déçu de se dire que ce n'est pas lui qui l'a écrit pour sa fille.... mais il n'en reste pas moins que c"est très beau!
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Si je me souviens bien Fred à écrit de très beau textes pour ses enfants ,allez voir dans les slams
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Rêves ambitieux
Josephin [Victor-Joseph] Soulary (1815–†1891)
SI j’avais un arpent de sol, mont, val ou plaine,
Avec un filet d’eau, torrent, source ou ruisseau,
J’y planterais un arbre, olivier, saule ou frêne,
J’y bâtirais un toit, chaume, tuile ou roseau.
Sur mon arbre, un doux nid, gramen, duvet ou laine,
Retiendrait un chanteur, pinson, merle ou moineau;
Sous mon toit, un doux lit, hamac, natte ou berceau,
Retiendrait une enfant, blonde, brune ou châtaine.
Je ne veux qu’un arpent; pour le mesurer mieux,
Je dirais à l’enfant la plus belle à mes yeux:
’Tiens-toi debout devant le soleil qui se lève;
’Aussi loin que ton ombre ira sur le gazon,
’Aussi loin je m’en vais tracer mon horizon.’
—Tout bonheur que la main n’atteint pas n’est qu’un rêve.
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le bonheur pour un arpent pas plus comme quoi
joli texte
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"Et un orateur dit : " Parle-nous de la Liberté ".
Et il répondit :
" A la porte de la cité et au coin du feu dans vos foyers je vous ai vus vous prosterner et adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s'humilient devant un tyran et bien qu'il les terrassent le glorifient.
Dans le jardin du temple et dans l'ombre de la citadelle j'ai vu les plus libres d'entre vous porter leur liberté comme un boulet à traîner.
Et en moi mon coeur saigna ; car vous ne pourrez être libre que si le désir de quérir la liberté devient un harnais pour vous, et si vous cessez de parler de liberté comme d'un but à atteindre et d'une fin en soi.
Vous ne serez réellement libre tant que vos jours ne seront pas chargés de soucis et que l'indigence et la souffrance ne pèseront pas sur vos nuits,
Mais plutôt lorsque votre vie sera ceint de ces contraintes et dès lors au-dessus d'elles vous vous élèverez, nu et délié.
Et comment pourriez-vous vous élever au-dessus de vos jours et de vos nuits si vous ne brisiez pas les chaînes que vous avez vous-même, à l'aube de votre esprit, attachées autour de votre midi ?
En vérité ce que vous appelez liberté est la plus solide de ces chaînes, même si ses maillons qui brillent au soleil et éblouissent vos yeux..."
Le prophète de Khalil Gibran
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la liberté c'est mon combat
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« Aime une fille qui lit. Aime une fille qui dépense son argent dans les livres au lieu des habits, dont les placards débordent parce qu’elle a trop de livres. Aime une fille qui possède une liste de livres à lire et une carte de bibliothèque depuis l’âge de douze ans.
Trouve-toi une fille qui lit. Tu la reconnaîtras parce qu’elle a toujours un livre à lire dans son sac. Elle regarde avec admiration les livres rangés sur les étagères des librairies, s’extasie discrètement quand elle a trouvé le livre qu’elle cherchait. Tu vois cette fille bizarre qui respire les pages des vieux livres dans les librairies d’occasion ? C’est elle, la lectrice. Elle ne peut pas s’empêcher de respirer les pages des livres, surtout quand celles-ci sont jaunies et fatiguées.
C’est celle qui lit en passant le temps dans le café au coin de la rue. Si tu regardes sa tasse, tu remarqueras que le café a refroidi, parce qu’elle est déjà complètement absorbée par son livre. Perdue dans le monde imaginé par l’auteur. Assieds-toi.Peut-être te lancera-t-elle un regard, car la plupart des filles qui lisent n’aiment pas être dérangées. Demande-lui si elle aime son livre.
Propose-lui une nouvelle tasse de café.
Dis-lui ce que tu penses vraiment de Murakami. Demande-lui si elle a dépassé le premier chapitre de Fellowship. Comprends bien que si elle te dit qu’elle a compris Ulysses de James Joyce, elle dit ça juste pour avoir l’air intelligent. Demande-lui si elle aime Alice ou voudrait être elle.
C’est facile d’aimer une fille qui lit. Offre-lui des livres pour son anniversaire, Noël et toutes les autres fêtes. Offre-lui des mots, des poèmes et des chansons. Offre-lui Neruda, Pound, Sexton et Cummings. Montre-lui que tu as compris que les mots sont de l’amour. Il faut que tu comprennes qu’elle connait la différence entre les livres et la réalité, mais que malgré tout, elle essayera quand même de faire que sa vie ressemble un peu à son livre préféré. Ce ne sera jamais de ta faute si c’est le cas.Il faut qu’elle essaie.
Mens-lui. Si elle comprend la syntaxe, elle comprendra que tu as besoin de mentir. Derrière les mots se cachent d’autres choses : des raisons, des valeurs, des nuances et des dialogues. Ça ne sera pas la fin du monde.
Déçois-la. Parce qu’une fille qui lit sait que les déceptions précèdent toujours des sommets d’émotions. Parce qu’une fille qui lit comprend que toutes les choses ont une fin, mais qu’on peut toujours écrire une suite. Qu’on peut recommencer encore et encore, et rester le héros. Que dans la vie, il y a toujours un ou deux méchants. Pourquoi avoir peur de tout ce que tu n’es pas ? Les filles qui lisent comprennent que les gens, comme les personnages, peuvent évoluer. Sauf dans Twilight.
Si tu trouves une fille qui lit, ne la laisse pas t’échapper. Si tu la retrouves à 2 heures du matin, serrant un livre contre elle et pleurant, prépare-lui une tasse de thé et prends-la dans tes bras. Tu la perdras sûrement pour quelques heures, mais à la fin, elle reviendra toujours. Elle parlera comme si les personnages du livre existaient vraiment, parce qu’ils existent toujours, l’espace d’un instant.
Tu la demanderas en mariage dans une montgolfière. Ou à un concert de rock. Ou l’air de rien, la prochaine fois qu’elle sera malade. Par Skype. Tu souriras tellement que tu te demanderas pourquoi ton cœur n’a pas encore éclaté. Tu écriras l’histoire de vos vies, vous aurez des enfants avec des noms étranges, des goûts étranges aussi. Elle fera découvrir Le chat chapeauté et Aslan à vos enfants, peut-être même les deux dans la même journée. Vous passerez vos vieux jours en vous promenant bras dessus, bras dessous, et elle récitera doucement Keats pendant que tu feras tomber la neige de tes bottes.
Aime une fille qui lit, parce que tu le mérites. Tu mérites une fille qui peut, par son imagination, parer ta vie de mille couleurs. Si tu n’es capable de lui offrir que de la monotonie, des idées ternes et des demi-mesures, mieux vaut rester seul. Si tu veux le monde entier, et tous ceux qui se cachent derrière, aime une fille qui lit.Encore mieux, aime une fille qui écrit. »
Rosemarie Urquico
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Aime une fille qui possède une liste de livres à lire et une carte de bibliothèque depuis l’âge de douze ans.
Je resterai pas célibataire alors
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C'est magnifique Nicole,c'est toi cette fille !!!
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lol! oh non! mais j'aurai aimé écrire cela
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j'ai trouvé cela
"Les moyens d’en rire
Nous sommes assises, elle et moi.
Moi, parce que j’en ai marre d’être debout, bien qu’il ne soit que 9 h 02.
Elle, parce qu’elle aimerait bien en avoir marre d’être debout, même à 9 h 02, mais que ses jambes ont décidé de ne plus jamais la porter après une chute sur un sol trop glissant, celui de son usine, celui qu’elle avait elle-même lavé à grande eau durant 37 ans.
« J’ai savonné ma propre planche ! » dit-elle souvent en riant.
Dans la salle où des pas se perdent, nous ne parlons pas beaucoup, ni l’une ni l’autre ; nous attendons son avocate, coincée dans un train en retard, qui viendra l’aider à — peut-être — avoir davantage que 348 euros par mois pour vivre. En silence et d’un même mouvement de tête, nous suivons du regard ceux qui se font fouiller, qui vont à droite puis à gauche, puis de nouveau à droite d’un air contrarié et en pressant le pas.
« C’est pas très bien indiqué, toutes ces salles quand même », me dit-elle.
J’acquiesce.
Deux hommes, chacun à un bout de la salle, s’apostrophent gaiement. Ils se rapprochent et se serrent la main à quelques mètres de nous, avec des éclats de rire qui giclent de leur bouche.
Elle les contemple, comme une pièce de théâtre qui se déroulerait là , ignorant tout des personnages dont je connais, moi, les subtilités. Elle ne sait pas que celui de gauche est paradoxalement d’extrême-droite, soutien du candidat aux dernières élections municipales du même parti. Et que celui de droite est — à croire qu’ils font exprès pour emmerder les géonormes — de gauche, grand ami du maire sortant socialiste. Elle ne voit pas que leur poignée de main, confraternelle néanmoins, est fausse comme un « Je ne t’oublierai jamais, mon amour » ; que la main de l’un posée sur l’épaule de l’autre me rappelle un épisode de Très chasse, Très pêche, consacré à l’attaque d’un serpent par un circaète Jean-le-Blanc.
Après un échange de banalités, ils en viennent à l’affaire du jour : « T’as vu ça ? » dit le premier. Le second feint de ne pas comprendre d’abord, mais rapidement il rit et les deux commentent l’actualité et ont vite fait, l’humour aidant, d’infliger mille et une tortures aux plus hauts dignitaires de l’UMP.
Et puis, ils dérivent et s’attaquent « Bientôt, ce sera votre tour haha ! » mais ils cessent avant de vraiment devenir sérieux et se quittent — en oubliant la poignée de main car ils se sont souvenus entre temps qu’ils se détestaient — mais n’omettent pas toutefois de lancer une dernière blague sur Jean-François Copé. Ils rient de bon cœur, et disparaissent.
« C’est quoi, Bygmalion ? » me dit ma cliente.
Il est 9 h 21.
Je résume. Je parle de millions. D’aveux. De millions.
Elle m’écoute avec attention, studieusement, demande « Payés par nous ? », puis elle regarde les dalles vides où se tenaient le serpent et le circaète et me dit : « Eh ben. Faut avoir les moyens d’en rire. »
Norden Gail
http://unmug.tumblr.com/post/8698694467 … qus_thread
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Pas Mal
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Je viens de trouver cela (pour lire l'article entier, le lien est en bas
"Y’a eu cette étape où j’ai ajouté « le doux », au mange-dors. Le doux, c’est le moment que j’ai fini par le plus aimer. Au début, ça pouvait très bien juste être capable de ressentir le vent sur ma face pis d’éprouver de quoi qui soit plaisant. J’en visais un par jour, de ces instants. J’ai appris à les « cultiver ». J’ai commencé à les prendre en photos. Question d’avoir là , tout près, une mosaïque de l’heureux, une collection à portée de doigts de ces fois où j’avais été capable de sourire, de ma vautrer dans des cocons de cafés, de drinks, de rires, de fun dans la yeule, de gens que j’aime. Mémoire de secours pour quand la mienne fait défaut. J’ai une mémoire de marde, des fois.
Cela fait que. C’est cela. C’est encore cela. Si je réussis à manger mes deux repas, dormir mon sept heures et ressentir ben du doux dans ma journée, en gros, cette dernière « est faite ». Le reste, c’est juste du surplus, du tant mieux, souvent du « et ben ». Victoires sur soi, le malade, l’affliction. J’ai pu besoin de collants. Le brillant, asteure, yé dans mes yeux. Pis j’aime ça de même.
Véronique Grenier
http://urbania.ca/blog/5266/mange-dors-doux
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il faut rester philosophe
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Le coup de coeur de Thanalie, "Ode à Odile", par Ami Karim:
https://www.youtube.com/watch?v=szVU3nxETmc
Un de mes textes préférés
Nicole, je l'ai mis à 3 endroits différents, tu supprimes si besoin
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Magnifique! J'en ai les larmes aux yeux. Merci Sylvie d'avoir mis ce lien ici.
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Merci Sylvie pour tous tes efforts....
Pas étonnant Maya que le tout t'émeuve....
Quelqu'un ou quelqu'une sait- il / elle écrire ou taper vite pour retranscrire ce texte ?
Y-a-t - il une autre solution car moi je n'arrive pas à écrire vite...
La sténo, je ne sais pas faire...
Encore merci à toi, Sylvie....
Et si vous trouvez " The Solution" , je ne vous remercierai jamais assez...
De très très z-affectueux poutoux z-à vous tous et aux vôtres de Thanalie, de Brest même
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Tu mets la vidéo sur pause le temps de griffonner, puis tu retapes au propre
Sylvie, pas de souci pour les 3 endroits. on a plus de chances de retomber dessus
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Voilà une chanson qui devrait plair a tout romantique de la place (Québécois)
Étienne Drapeau - J'suis amoureux
https://www.youtube.com/watch?v=krSX6ZA120E
Comment tu fais pour être comme t’es?
pour être plus belle que la bauté.
comment tu peux m’rendre si heureux?
que mes yeux en croient pas leurs yeux.
comment tu peux être si parfaite?
pour qu’auprès de toi le temp s’arrête.
comment tu peux m’faire oublier?
qu’avant toi j’ai déja aimé.
mon amour,ma tendresse.
mon trésor, ma pricesse.
t’es la prunelle de mes yeux.
tout c’que j’ai de plus précieux.
sur l’océan de ta beauté.
jusqu’à ton coeur j’ai navigué.
j’me suis échouer, je suis heureux.
et encore mieux, j’suis amoureux.
je suis amoureux .
comment tu fais pour faire de moi?
un home nouveau j’me r’connais pas.
comment tu peux m’faire chavirer?
moi qui jurait de n’plus aimer .
comment tu peux d’un seul sourire?
réinventer mon avenir.
comment tu peux faire de tes bras?
le seul royaume ou je suis roi au.
mon amour,ma tendresse.
mon trésor, ma pricesse.
t’es la prunelle de mes yeux.
tout c’que j’ai de plus précieux.
sur l’océan de ta beauté.
jusqu’à ton coeur j’ai navigué.
j’me suis échouer, je suis heureux.
et encore mieux, j’suis amoureux.
je suis amoureux .
et si un jour au fond d’tes yeux.
je voyais s’éteindre le feu.
j’irait dérober dans le ciel.
tout ce qui reste d’éternel.
je volerais tout les aurores.
pour les déposers sur ton corp.
pour mieux t’aimer.
j’en mourais.
mon amour,ma tendresse.
mon trésor, ma pricesse.
t’es la prunelle de mes yeux.
tout c’que j’ai de plus précieux.
sur l’océan de ta beauté.
jusqu’à ton coeur j’ai navigué.
j’me suis échouer, je suis heureux.
mais encore mieux, j’suis amoureux.
je suis amoureux .
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c'est très joli, merci!
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FABE
J’suis né ici, j’ai rien demandé gars j’suis passé ici
J’ai vu d’la lumière, j’suis rentré puis j’suis resté ici
Ça c’est c’qu’ils pensent quand ils parlent de nous ici
Comme si les noirs et les arabes tombés du ciel cachés derrière la pluie
En faisant du trafic de bulletins météo
Vite range tes théories, t’es trop un blaireau
Hey, arrête ton baratin à deux francs
Car si la vie était un match de foot, tu serais un coup franc
Un coup foireux, une erreur, une faute commise
Arrête de t’la péter, t’façon ta France c’est pas la terre promise
En plus, j’ai une idée pour l’chômage
Si on virait tous ceux qui votent FN, ça ferait du ménage
C’est une idée parmi tant d’autres et j’en ai des tas
Chaque fois qu’j’écris un texte faut qu’ils en fassent une affaire d’état
En plus, ça déteint sur leur bambin qui écoute la radio
Et quand le fils rap un texte de Fabe, le père a l’air idiot
Tant pis pour lui car J-F chante et la mère kiffe aussi
Et puis sa fille aussi donc le CD, faut qu’elle lui prête aussi
Et à l’instar de c’tocard, on peut communiquer
On lui laisse la connerie, le bleu, blanc, rouge, on sauve l’humanité
http://www.dailymotion.com/video/x1160h … aine_music
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je ne connaissais pas
je retiens
""Vite range tes théories, t’es trop un blaireau """
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je ne connaissais pas non plus
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Kery James "vivre ou mourir ensemble "
est naturel d'avoir peur, de là naît le courage
Comment rêver en couleur quand l'futur n'annonce que l'orage
Le bonheur que l'on bricole disparaît dans la grisaille
Que nos espoirs s'isolent de la folie qui les cisaille
Ensanglantées d'amertume, des journées de ténèbres aux aurores teintées de brumes
Exhume tes rancunes funèbres , une chorale de sanglots
Chantonne nos afflictions, transporte nos fardeaux
Fredonne nos désolations, la haine nous fait du pied
Nous propose une danse, mortelle et rythmée
Au tempo de nos vengeances, si les rêves de paix
Sommeillent certainement en chacun
On peut perdre son humanité dans un labyrinthe de chagrin
Comment raisonner, face aux soldats de la démence
La peur nous fera prisonnier des ennemis de la clémence
Architectes de la destruction, maçons de l'horreur
Cultivateurs d'abomination qui confondent beauté et laideur
Mémoire et aigreur, désir de justice et fureur
Tirent sur la foule des balles aussi aveugles que leur cœur
Plongés dans l'excès, noyés dans la vanité
Les plus ignorants se croient l'élite de l'humanité
Les folies de la colère, nous révèlent à nous-même
On sait c'que l'on tolère, qu'une fois face à l'extrême
Un seul tonnerre de violence, assourdi nos beaux discours
Et nous v'là prêt à jeter la France dans la guerre civile d'Eric Zemmour
C'est le jeu de la division, du commerce, de la terreur
Comment faire sombrer la Nation dans la déraison puis l'horreur
Des chefs d'orchestres sordides, instrumentalisent nos peines
De piètres cupides qui détestent plus qu'ils n'aiment
Ceux qui désirent l'affrontement souvent ignorent sa réalité
Leur arrogance n'a d'égal que leur lâcheté
Ils soufflent sur des braises, planqués dans leur confort
Nous chantent la Marseillaise tant que la mort reste inodore
Ils pensent la guerre, mais ne porteront jamais le treillis
Quand on manquera de cimetières, ils fuiront le pays
Le laissant livré à lui-même, à feu et à sang
Derrière les couleurs du drapeau se cachent ces ennemis de la Nation
Semeurs de troubles, fourbes, névrosés
Cracheurs de venin au cœur sclérosé
Racistes décomplexés qui conceptualisent la haine
Mais même les Nazis, avaient leurs propres intellectuels
Tirons des leçons du passé, y'a même pas 100 ans l'impensable est devenu vérité
Leurs paroles mettent des mots sur ce que leur cœur souhaite en secret
Ils n'se sentiront apaisés que lorsque les musulmans seront traqués
Lorsque les musulmans seront brusqués, persécutés pour leurs choix
Lorsque les musulmans seront parqués, exécutés pour leur foi
Ils veulent nous plonger, dans une guerre totale sans lendemain
En cela les terroristes et eux, poursuivent le même dessein
À bout d'souffle, la France est en apnée
Maintenant on s'rend compte à quel point précieuse est la paix
Faut-il perdre un bienfait pour en apprécier la valeur ?
Faut-il s'approcher du feu pour en constater la chaleur ?
Dans c'monde globalisé, Bagdad n'est plus si loin
Et nous n'avons qu'effleuré, l'horreur de leur quotidien
Brutal est le réveil, de nos années d'insouciance
Combien de peuples s'éveillent, chaque jour sous l'état d'urgence
Emplis de compassion, quand la terreur nous assiège
On a d'autres préoccupations, que de jouir de nos privilèges
De la Libye à la Syrie, ils reproduisent les mêmes erreurs
Leur politique extérieure nous fait saigner de l'intérieur
Expansion guerrière, à peine maquillée
Ambitions pécuniaires, sous couvert d'humanité
Condamnations arbitraires puis silences injustifiés
Utilisation vulgaire du concept de liberté
Pour la survie des vôtres, est-c'que la mort des autres est vitale ?
Des frappes chirurgicales, ah bon ? Sur un hôpital !?
Comment condamner ici, tout en finançant là -bas ?
Nous sommes otages de vos jeux de pouvoirs que vous faites passer pour des combats
Du sang sur les mains, du pétrole dans la rétine
Les prétendus droits humains, chaque jours ils les piétinent
Soutiennent ceux qui les combattent, combattent ceux qu'ils soutiennent
Démagogues bureaucrates, politique schizophrène
[Refrain]
La haine nous colle comme une ombre
Depuis qu'les faucons tirent sur les colombes
J'essaie encore de me montrer aimant
Un sain d'esprit gouverné par des déments
On n'a plus pied dans cette mer de sang
Nos désirs de paix nagent à contre-courant
La pluie à beau tomber sur les cœurs asséchés
On voit rarement fleurir les rochers
La paix n'est qu'un cessez l'feu
Car certains rient de c'qui nous émeut
Pendant qu'les fous tailladent des innocents
J'm'évade dans le sourire d'un enfant
Chacune de nos nuits attend son soleil
Faut-il que l'on meurt pour quitter le sommeil
On n'a plus l'choix et il me semble
On doit vivre ou mourir ensemble
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J'ai vu le clip, très dur et beau
Merci pour ce texte.
Ensemble doit être le mot d'ordre
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+1!
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