Vous n'êtes pas identifié.
quelle fluidité dans son écriture !!!!
Hors ligne
bonjour je vous ai parlé il y a quelque temps dans humeur du jour de Gustav Mahler
le premier texte que j'ai entendu est un poème de Friedrich Rückert en Allemand mis en musique par Gustav Mahler. (il était allemand et Gustav autrichien)
Même si lors de cette première écoute je ne comprenais pas un mot de germain le chant pour les enfants morts de Mahler suffit à rendre toute la puissance du texte.
je vous en donne ici la traduction est un lien pour l'écouter. (ouvrez le lien dan sune autre fenêtre et lancez la vidéo avant de commencer à lire.
Il faut savoir que les enfants de Gustav mourront peu après cette composition.
Nun will die Sonn' so hell aufgehn
À présent, le soleil va se lever, aussi brillant
À présent, le soleil va se lever, aussi brillant
Que si nul malheur n’était arrivé cette nuit.
Le malheur n'est arrivé qu'à moi seul.
Le soleil, lui, brille pour tout le monde.
Tu ne dois pas étreindre la nuit en toi,
Tu dois la verser dans la lumière éternelle.
Une petite lumière s'est éteinte sous ma tente.
Salut, ô lumière joyeuse de ce monde.
Nun seh' ich wohl, warum so dunkle Flammen
Maintenant je vois bien le pourquoi des flammes si sombres
Maintenant je vois bien le pourquoi des flammes si sombres
Que vous me jetiez à chaque instant.
Ô yeux, comme pour d’un regard
Faire passer ensemble toutes vos forces.
Mais je ne devinais pas, car un brouillard m’enveloppait,
Tissé de destinées aveuglantes,
Que ce rayon vous ramenait déjà vers votre foyer,
Là -bas, d’où proviennent tous les rayons.
Vous vouliez me dire, par vos lumières :
« Nous aimerions tant rester à jamais près de toi !
Mais cela nous est refusé par le destin. »
Regarde-nous, car bientôt nous serons loin de toi !
Ce qui n’est pour toi encore que des yeux en ces jours,
Dans les nuits à venir ne sera plus pour toi que des étoiles. »
Wenn dein Mütterlein
Quand ta maman
Quand ta maman
Apparaît à la porte,
Et que je tourne la tête,
Pour la voir,
Ce n’est pas sur son visage
Que tombe d’abord mon regard,
Mais à l’endroit,
Plus près du seuil,
Là , où serait ton
Cher visage,
Si, rayonnante de joie,
Tu entrais avec elle
Comme autrefois, ma petite fille.
Quand ta maman
Apparaît à la porte,
À la lueur de la bougie,
C’est pour moi toujours
Comme si tu entrais avec elle,
Te glissant derrière elle,
Comme autrefois, dans la pièce !
Ô toi, chair de ton père,
Ah, joyeuse apparition
Trop vite éteinte !
Oft denk' ich, sie sind nur ausgegangen
Souvent je pense qu'ils sont seulement partis se promener
Souvent je pense qu'ils sont seulement partis se promener,
Bientôt ils seront de retour à la maison.
C’est une belle journée, Ô n’aie pas peur,
Ils ne font qu’une longue promenade.
Mais oui, ils sont seulement partis se promener,
Et ils vont maintenant rentrer à la maison.
Ô, n’aie pas peur, c’est une belle journée,
Ils sont seulement partis se promener vers ces hauteurs.
Ils sont seulement partis avant nous,
Et ne demanderons plus à rentrer à la maison,
Nous les retrouverons sur ces hauteurs,
Dans la lumière du soleil, la journée est belle sur ces sommets.
In diesem Wetter, in diesem Braus
Par ce temps, par cette averse
Par ce temps, par cette averse,
Jamais je n’aurais envoyé les enfants dehors.
Ils ont été emportés dehors,
Je ne pouvais rien dire !
Par ce temps, par cet orage,
Jamais je n’aurais laissé les enfants sortir,
J’aurais eu peur qu’ils ne tombent malades ;
Maintenant, ce sont de vaines pensées.
Par ce temps, par cette horreur,
Jamais je n’aurais envoyé les enfants dehors.
J’étais inquiet qu’ils ne meurent demain ;
Maintenant, je n’ai plus à m’en inquiéter.
Par ce temps, par cette horreur !
Jamais je n’aurais envoyé les enfants dehors !
Dehors ils ont été emportés,
Je ne pouvais rien dire !
Par ce temps, par cette averse, par cet orage,
Ils reposent comme dans la maison de leur mère,
Effrayés par nulle tempête,
Protégés par la main de Dieu.
A+JYT
Hors ligne
un texte de hocus pocus, l'histoire d'un certain PASCAL, pour moi ce texte c'est du grand art !
J’ai vu le jour grâce à un coup de vent
Par une fenêtre entre ouverte, j’ai foutu le camp
A peine sorti de l’absinthe, j’ai dis ciao la planche à billets
Une sale ganache, un 5 et 2 zéro sur le terrain imprimé
Encore jamais froissé
On m’a dit que des collègues avaient même fini déchiré
J’attends là sur le trottoir que quelqu’un prenne le magot
Cette vieille me ramasse au risque de se faire un lumbago
C’est les premières mains qui me touchent et elles sont toutes ridées
Elles tremblent, se crispent peut-être à l’idée
De me mettre au chaud en attendant les fêtes sous le matelas
Seulement son p’ti fils lui rendait visite ce matin lÃ
Il connaissait la planque sous le dunlopillo
Les mains glissées dans son baggy et a dit
« Merci euhhh bonne journée mamie »
Dans cette poche entre un bout de shit et un trousseau de clés
Papier de luxe parmi quelques feuilles OCB
J’entends
« allez p’tite merde file moi toutes tes tunes »
Je sens une grosse secousse et finis sur le bitume
Je change de mains et laisse mon ex-proprio au sol
J'suis entre ses doigts jaunis par le tabac et ses ongles sales
Plus tard l’accroc du poker
Me joue sur un tapis vert
De suite me perd contre une paire de 8
J’y gagne puisque j’finis entre une paire de seins
Dans un strip au bar à celui à qui j'appartiens
Quelle agréable sensation que d’être un pascal
Glissé dans un soutif ou un string la je m’installe
Ça ou les mains sales y’a pas photo
Jusqu’à ce que la belle me roule serré pour sniffer sa coco
Puis me déroule pour quelques grammes
Me glisse dans la poche du dealer de came
Il m’sort dans une embrouille j’évite le drame
Un autre lui pari qu’il va se raser le crâne
Qu’est ce qu’on ferait pas pour 500 balles ?
Bref j’ai pal ma tourné
J’ai perdu mes couleurs et j’ai les bords écornés
On m’a traité de tous les noms
Du cash au liquide, en passant par le bifton
Jusqu’à ce que j'tombe entre des mains d’expert
Celle de ce faussaire qui décide de m’faire des faux frères
Sans s’douter qu’il était observé par la BAC
Qui n’attendait qu’une chose, le serrer la main dans le sac
Chose faite, en pensant que j’étais un des faux un des flics m’embarqua
Allez un de plus ou un de moins en secret dans le parka
Il me donna à celle qui lui donna son corps en échange
Flic / pute / argent sale , quel spectacle alléchant
Ouais les liasses me manquent
À croire qu’elle m’a entendu elle m’a mis à la banque
J’ai passé la nuit au fond du distributeur
Sans penser qu’à midi j’allais passer un sale quart d’heure
On m’a retiré froissé à côté d’un paquet de gitanes
Sorti sur un plateau de télé pour embrasser une flamme
Bientôt condamner à mourir remplacé par l’euro
Ce mec mal rasé m’a cramé et j'suis mort en héros
Hors ligne
J'ai leurs CDs quelles mélodies et textes originaux dont celui ci
Hors ligne
Superbe!Du grand art comme tu dis!
Dernière modification par I.SLAM (29-05-2011 07:15:20)
Hors ligne
Chant II : Que la vie en vaut la peine
Louis Aragon
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes.
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent. Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.
D'autres qui referont comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages.
II y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
II y aura toujours l'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant.
C'est une chose au fond, que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre.
Oui je sais cela peut sembler court un moment
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine
Et la mer à nos soifs n'est qu'un commencement.
Mais pourtant malgré tout malgré les temps farouches
Le sac lourd à l'échine et le cœur dévasté
Cet impossible choix d'être et d'avoir été
Et la douleur qui laisse une ride à la bouche.
Malgré la guerre et l'injustice et l'insomnie
Où l'on porte rongeant votre cœur ce renard
L'amertume et Dieu sait si je l'ai pour ma part
Porté comme un enfant volé toute ma vie.
Malgré la méchanceté des gens et les rires
Quand on trébuche et les monstrueuses raisons
Qu'on vous oppose pour vous faire une prison
De ce qu'on aime et de ce qu'on croit un martyre.
Malgré les jours maudits qui sont des puits sans fond
Malgré ces nuits sans fin à regarder la haine
Malgré les ennemis les compagnons de chaînes
Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu'ils font.
Malgré l'âge et lorsque, soudain le cœur vous flanche
L'entourage prêt à tout croire à donner tort
Indifférent à cette chose qui vous mord
Simple histoire de prendre sur vous sa revanche.
La cruauté générale et les saloperies
Qu'on vous jette on ne sait trop qui faisant école
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri.
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait
De toute sa croyance imbécile à l'azur.
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
Hors ligne
c'est un beau texte, l'optimisme reste de mise malgré les epreuves, ça me rappelle des moments difficiles
merci de ce partage
Hors ligne
Très beau et j'aime l'optimisme en connaissant son opposé mais tjrs croire en l'espoir
Hors ligne
L'arbre de l'humanité - Conte malgache
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à ... leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."
Merci à Erika Cologon Hajaji
Hors ligne
Très beau. Belles images avec le bon et mauvais coté finalement indissociables. En plus j'aime les arbres.
Merci
Dernière modification par MJ23 (22-11-2011 19:50:19)
Hors ligne
Si tu aimes les arbres MJ23 (Je me souviens en effet de superbes photos de toi faisant le clown dans un arbre !) va dans notre topic
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=6288
Vos liens Pour nos enfants, tu y trouveras de magnifiques histoires d'arbres :
Maudites Girafes / Conte moi la francophonie et... le clou c'est l'homme qui plantait des arbres de Giono avec la voix envoutante de Philippe Noiret
Hors ligne
trés beau texte
j'avais ecris il y a deux ans environ ce texte
MON ARBRE
C’est au milieu du bois
Que mes pas m’on conduit jusqu'à toi
Tu es devenu mon arbre
On s’est choisi comme ça
Ce jour la tu étais chêne
Sous tes branches protectrices
Je me refugiais, tu étais ma laine
Comblant mon cœur des cicatrices
A l’improviste je passais
Magistral tu te comportais
Prodiguant des conseils avisés
A de jeunes pousses qui s’élevaient
Malgré les tempêtes, tu t’entête
Un chêne ne fait pas d’allumettes
Je te sais fort comme un roc
Te vaincre demande des efforts
Me confiant tes secrets, tu te voyais
Quelque fois roseau ployant
Epicéa millénaire, hêtre rejeté
Erable producteur, mais de glands
Nous deux, on est guère différent
Tantôt puissant puis timoré
Notre vie a du sens évidemment
Suffit de se sentir aimé
Hors ligne
Merci Thanalie
Une belle rencontre dans la nature Nouga j'aime bien !
Hors ligne
merci poto
Hors ligne
en réponse à ce beau texte, voici Le Bois Mort des Pow Wow:
A minuit c'est le lit qui s'ennuie et gémit
Le plancher du grenier répond à l'escalier
Et d'écho en écho, la maison toute entière
Est parcourue de mots qui envahissent l'air
Les cicatrices rondes des planches du buffet
Laissent couler encore un sang d'ambre dorée
Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et fait mille discours
La clarière était grande, et la forêt profonde
Mais déjà dans la lande, se rapprochait le monde
L'homme armé de la hache, l'homme armé de la scie
Etait dur à la tâche, mais vulnérable aussi
Plus d'un est mort là -bas de n'avoir pas compris
Qu'une forêt qu'on abat se défend, se méfie
Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et fait mille discours
L'horloge ne sonne plus depuis que l'homme est mort
Les heures ne comptent plus pour le bois qui se tord
Les portes ne s'ouvrent plus, les volets sont cloués
Mais si tu veux entrer, assied-toi et écoute
Ecoute chuchoter le chêne centenaire
Qui raconte les feuilles et la vie au grand air
Pendant que lentement retombe la poussière
Comme dans un enterrement, les pelletées de terre
Le bois mort bouge encore dans la maison qui dort
Le bois mort vit toujours et tiens mille discours
Et le supplice immonde des branches du noyer
Toujours se commémore, mais comment l'oublier ?
Hors ligne
trés bon pow wow
Hors ligne
J'aime beaucoup les Pow Wow aussi !
Quand j'aurai un peu de temps devant moi, je ferai un topic dans vos liens (vidéos et textes ) du groupe Pow Wow .
Pour continuer dans les arbres, je vous envoie une vidéo de notre ami Georges Brassens
Vous connaissez tous le texte ! Pas vrai, Nouga
http://www.dailymotion.com/video/xe6og_ … e-mon-arbr
Hors ligne
ben oui , voyons d'ailleurs j'y vit heureux
Hors ligne
super, les pow wow
Hors ligne
nicole a écrit:
L'arbre de l'humanité - Conte malgache
"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-pères et les grands-pères des grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à ... leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."
Merci à Erika Cologon Hajaji
un joli conte dont je retiendrai comme morale qu'il ne faut pas couper la poire en deux, lol
plus sérieusement, il y a l'arbre qui donne, l'homme qui prend puis qui détruit ce qu'il laisse... ça résume bien l'histoire du monde qui, j'espère, ne finira pas comme l'arbre..
merci Nicole pour la lecture,
Hors ligne
je viens de trouver ce joli texte. je ne sais pas de qui il est
«Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui... trouver une cachette. Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera." ... Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans." Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface." Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour." Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher." Depuis ce temps-là , conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. »
Hors ligne
Merci Nicole pour ton texte. Puisse Mmagweno le lire et en apprécier toute la saveur !
Hors ligne
MAGNIFIQUE Nicole merci !
Hors ligne
une belle histoire à méditer
Hors ligne
Ton Christ est Juif Texte Anonyme chanté par Julos Beaucarne
Ton Christ est juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine
Et tu reproches à ton voisin d'être étranger
Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton Tchantchès vient de Liège
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Tes citrons viennent du Maroc
Tes litchis de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas d'CAlifornie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ton djembe vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Hors ligne
En cette période où certaines idées racistes réapparaissent, ce texte fait en effet un bien fou !
Hors ligne
Thanalie a écrit:
Merci Nicole pour ton texte. Puisse Mmagweno le lire et en apprécier toute la saveur !
Je viens de le lire et ça me parle énormément ! Merci Nicole pour cette perle
Hors ligne
+1
Hors ligne
beau texte thanalie
je viens de découvrir ce vieux texte de Françoise Hardy
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'Ã mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois
Hors ligne