Forum Grand Corps Malade et slam

Ça peut paraitre banal, mais j'aimerais réagir,
À quelques mots qui m'ont vraiment fait souffrir
Certains trouverons ces mot peu choquant, pas très interessant
Mais ils m'ont toucher au cœur et au corps, encore et encore.

On m'a dit que le Jazz, c'était mort
On m'a dit que le Jazz, c'était pour les vieux
Moi j'pense que le Jazz, c'est un être qui vie
Vivant et rythmé, swingué, épuré mais pas évidé
Un rythme de vie, un rythme irrégulier
Des mélodies régulièrement ignorées
Qui pourtant possèdent en elle, tant de musicalité
De subtilité, de facétie, de réalité
De sentiment égarés en bouquet, mélodie improvisées
De corps, du cœurs et de l'âme
Montre ta valeur, et vient faire une jam !

Ouai, je joue de la trompette, et je te serais gré
De croire qu'il n'y a pas grand chose que ta guitare n'ai crié
Que mon instrument ne soit capable aujourd'hui de chanter
Alors oui, cela est démodé, un peu viellot, décapité
Miles, John, Charlie, Billy, et tout les autres
Après avoir tout inventer, se sont maintenant évadés
Une dernière fois, tout en silence, tout en regrets
Cela n'empêche, il existent encore
Car le jazz n'est pas mort, il vit et me colle encore au corps
Et encore le blues continue de résonner
Musique en forme de Corps à Corps et de Corps à Cœur
Ce Blues résonnera à jamais, musique en forme de fleur.

Le Jazz est une façon d'être, une façon de penser
Une manière de concevoir la vie, un modèle de simplicité
Quand tu critique le Jazz, tu critique ma manière d'exister
De percevoir le monde, et de toujours improviser
Car la vie ne permet pas toujours
De jouer ce qui a été par d'autre composé.

Le Jazz est en vie, car le jazz est une vie
Une vie saccadé, une vie bien vécue
Qui a le mérite de ne pas avoir trahi
Et qui reste imprévisible, impromptue,
A travers des riffs, des enchainement accords
Des chorus à réveiller les morts
Des plaintes à faire pleurer une porte
Des rythmes à faire tressauter une place forte
Dur de s'arrêter quand on a tant de chose à dire
Dur de se taire quand tant d'instruments soupirent.

Alors oui, le Jazz est ancien, parfois usé
Mais en aucun cas il ne peut se fatiguer
Le Jazz est une plainte comme l'est parfois un slam
Tant qu'il y aura des râles il y aura des Jam
Des nuits posé dans un vieux café
Au milieu de la fumée, une contrebasse
Un saxophone, un piano limite désaccordé
Et la musique continuera
Et le Jazz vivra, avec ou sans toi.

J'aime l'idée le symbole que le Jazz représente
Absence de limites, illusion en perspective de l'infini
Zeste de violence, de folie, mélodie furieuse filant une vitesse effarante
Zeste de liberté, un instant calme, calme comme la la tristesse d'une vie...

Cette musique me permet de m'approprier
Des instant éphémère, une touche d'éternité
Un paradoxe qui fait que mes pieds touchent la Terre
Et que ma tête à fait instantanément le tour de l'Univers
Mais le Jazz est aussi fait pour être écouté
Pour que le musicien emporte avec lui
Tout ceux qui en on envie
D'aller voir la couleur de son âme
La lueur de ses espoirs,
La pâleurs de ses peurs
La violence de sa passion
La profondeur de sa réflexion...

On dit que le Jazz un Volcan gigantesque, mais éteint
Moi j'trouve que dans ce cas, il crache encore bien
Il suffit de le ramoner un peu, de le rajeunir
Et voila, le magma finit toujours par ressortir.

Évidemment, je ne t'oblige pas à être de mon avis
Je te demande juste un peu de respect envers cet ainé
Qui a dicté des codes qu'on retrouve dans ce qui a suivi
Mais qui veille et qui reste la, et qui y restera à jamais

Car le Jazz est immortel
Car il est en chacun de nous
Aventure musicale, sans aucune attelle
Il continuera son chemin, avec ou sans vous.

Dernière modification par Antonin (25-12-2008 15:23:06)