Forum Grand Corps Malade et slam

Initialement, ce texte devait aller dans la rubrique "De ma fenêtre" de Natty. Mais, conscient de la dérive prise, je préfère le poster ici.
T'inquiètes pas Natty, pour toi, je vais travailler sur un autre texte.

J'attends vos commentaires ... acides si nécessaires.


RENAISSANCE

Quand je regarde ma vie maint’nant, et que j’examine mon passé,
Je vois que pendant trop longtemps, j’ai laissé ma fenêtre fermée.
Pourquoi r’garder à l’extérieur, y’a du désordre, du brouhaha.
Pour ne pas affronter mes peurs, je préférais te r’garder, toi.
Quand t’es partie j’me suis r’trouvé, en manque comme n’importe quel camé.
Mais j’me suis réellement bougé, et la f’nêtre, j’ l’ai entrebâillée.

Les jours passés sans toi,
me paraissaient des mois,
Maint’nant t’es plus à mes côtés,
ça s’était vraiment l’pied

Des fenêtres j’en ai tout plein, je savais pas laquelle ouvrir,
Une vue directe sur le jardin, celle d’notre chambre et ses souv’nirs ?.
Mais il fallait que je choisisse, vivre dans l’av’nir ou dans l’passé.
Courageus’ment quoi qu’on en dise, vers le jardin j’me suis r’tourné.
Et j’ai donc ouvert cette fenêtre, celle qui donne sur mon avenir,
Et grâce à elle, j’apprends à être, et à accepter mes désirs.

Les jours passés sans toi,
Ç’a fait mal, je renie pas,
Maint’nant t’es plus à mes côtés,
Je teste, j’apprends, la vie ; la vraie.

Trois soirées de slam cette semaine, Grand Corps Malade ce mercredi,
J’ai partagé mes joies, mes peines, en fait c’est vraiment ça la vie.
Après cette semaine bien remplie, je suis convaincu maintenant,
Que notre idylle était finie, et t’as choisis le bon moment.
Pour me dire que j’étais pas l’bon, pour me dire « Merci, c’est fini. »
Et même su ça fait mal au fond, je ne peux que te dire « merci ».

Les jours passés sans toi,
J’me suis r’trouvé, t’imagines pas.
Maint’nant t’es plus à mes côtés,
La vie j’’l’arpente et j’aime flâner.

De plus, durant ces derniers jours, j’ai tchaté avec des gens biens.
Merci à Mail pour son humour, en plus ces textes sont vraiment super bien.
Seb, je te remercie aussi, pour tous ces textes que t’as posté,
Coincé dans mes clichés pourris, je m’y suis quand même retrouvé.
Vous étiez  just’en d’ssous d’ma f’nêtre, j’vous avais pas capté c’est bizarre.
Je n’sais pas c’que vous pouvez  être, mais entre nous ça peut chémar.

Les jours passés sans toi,
N’me font plus mal, ne t’inquiètes pas
Maint’nant t’es plus à mes côtés,
Mais … j’ai des amis et çà, c’est l’pied.