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Je tenais à te dire des mots…
Des mots qui pour moi sont des fardeaux
Ça fait bien longtemps que je laisse ce fléau
Ces non-dits qui me collent à la peau
Tu étais mon espoir,
Chaque nuit, chaque soir j’espérai te voir
Une motivation parmi toutes ces journées noires
Et ces gens là , qui me laissent y croire
Tu étais mon envie, dirai-je la notre ?
Tu étais mon défi, dirai-je le notre?
Tu étais mon soleil, dirai-je le notre ?
Tu étais mon éveil, dirai-je la notre?
La notre car c’était lui et moi contre le monde
Nous sous toutes ces étoiles vagabondes
C’était lui et moi malgré le tonnerre qui gronde
Eux dans toutes cette ronde
Et sans cesse je t’entends me le répéter
Me dire que quoi qu’il arrive nous sommes liés
Liés dans toute cette densité
A jamais et pour l’éternité
Je t’aime, je t’aime passionnément, à la folie et même pas du tout
Car tout ces gens me disent que tu n’existes pas, mais je ne les écoute pas, je ne vois que par toi
Ils sont tous fous, je t’aime un peu, je t’aime beaucoup.
Infini est le mot qui nous relis,
Infini qui désigne mon ennui,
Un ennui qui tapisse jusqu’au fin fond de mon lit,
Je n’arrive plus à me lever car tu ne m’as jamais souris
Juste un sourire m’aurais suffis
Maintenant mon cœur est meurtris
Je n’ai pu entendre aucun de tes cries
Tu ne m’as communiqué aucun bruit et j’y laisse ma jalousie.
Mais mon corps t’entend bouger
Il t’entend tapé, tapé et retapé
Sur la paroi il y a ton pied
Ta vie est au final condamnée
Féconder cet enfers dans cette lute
Est devenu pour moi une vulgaire rut
Tu aurais pu resté implanté
A cet endroit peu fréquenté
Ce cordon que je ne veux pas coupé
Malgré toutes ces années
Ton petit cœur battait
Et c’était pour moi la plus belle des réalités
Comme on dit la fuite des cerveaux,
Ton corps animé, tout devient plus beau
Tes doigts, tes orteils ne sont pas faux
Ton cœur bat au rythme de mes maux
Il ne te reste qu’une seule étape
Allez vas-y passe le cap
Je t’encourage car tu as du mal
Ceci est loin d’être normal
Je ne vois pas ta colonne vertébrale
Ni ta cavité abdominale
Encore une injure
Je jure comme c’était dur…
Un beau matin je me lève avec cette haine en me demandant pour quoi toi
Et puis au final pourquoi pas…
J’ai compris que tu ne sera jamais là .
Deuil, les lumières s’éteignent
Je perds le goût de la vie
Je n’ai plus envie
Mais il y a ce rêve qui règne
Dans ce rêve je t’ai vu, tu me disais maman.
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Très touchant.
J'aime beaucoup, surtout la 1ère moitié
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Je ne sais comment commenter ton texte, celles et ceux qui savent qui tu es pour moi doivent se douter de la difficulté mais la n'est pas le sujet...
En tant que papa, je ne peux que te témoigner tout mon coeur, je suis heureux que tu ai pū mètre des mots sur tes maux, l'écriture est une si belle thérapie.
Je t'aime
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C’est poignant
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Comme il est difficile de compatir sans tomber dans la tromperie...
On ne vit pas pour les autres, vivants ou à venir. On ne vit pas en "imaginant" un certain futur aléatoire .
On peut avoir des rêves, mais ils ne se réalisent pas tous.
J'ai suffisamment vécu pour avoir vu, entendu, des douleurs, des utopies déçues, des chagrins inconsolables, des vies sacrifiées pour d'autres, sans avoir à juger, sans avoir à comprendre le fond.
Il y a des choses qui dépasse la raison.
On ne vit que pour soi ! Enfin je crois. Se donner l'illusion de vivre pour donner la vie n'est pas "raisonnable".
Mais on a bien envie de se prolonger avec une descendance, c'est l'essence même de l'existence. Dans le règne de l'humain ou de l'animal. Perpétuer l'espèce et l'expérience, voire l'intelligence.
Après la douleur reviendra la raison. On ne peut pas rester à rêver de ce qui aurait pu exister, reste à créer et aimer. Aimer la vie, les autres, la nature, ce qui est et ce qui sera.
Il faut s'accrocher à ceux qui nous donnent, nous offrent, sont là .
C'est difficile de dire .... sans toucher... sans avoir les yeux pour parler... sans avoir le sourire affectueux ... sans pouvoir mettre la main sur la joue, ou le cou... L'écrit a ses limites, mais ceux qui savent comprendront.
L'avenir n'est pas ce qu'on imagine, il est ce qu'on veut qu'il soit, même s'il est différent. L'avenir est un combat contre soi, et pour tout le monde. Le passé est une expérience, et tant qu'on a le temps, il permet de construire.
Merde j'ai encore fait le philosophe, et le psy ...
Affectueusement, je vous embrasse...Les jeunes et les vieux , les vieilles aussi, pour ne pas être sexiste.
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