Vous n'êtes pas identifié.
tout commence un soir, ça me démange de t’le dire.
je t’ai accordé ma confiance pour construire notre avenir.
tu me montrais ton visage d’ange puis tu disais que tu m’aimais.
à toi la louange, je vois pas pourquoi tu me mentirais.
je suis tombée de tout haut quand je t’ai vu la première fois .
puis j’ai atterri tout bas quand t’as levé la main sur moi.
avant je ne l’étais pas mais maintenant je suis devenu sensible même susceptible.
pour un oui, pour un non, tu décidais d’me
prendre pour cible.
désolé d’avoir pensé que ce silence m’allait bien.
mais face à ce garçon moi et mes excuses nous ne valions plus rien.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
j’ai des cicatrices partout sur ma peau et d’autres dans ma mémoire.
souvent je me demande si tu oses encore te regarder dans un miroir.
et dire qu’à cause de toi je ne fais que broyer du noir.
je me dis qu’ils sont pas tous comme toi et ça me donne l’envie d’y croire.
au sens propre, ma vie était entre tes mains.
sans aucunes émotions t’as recommencé le lendemain.
le jour du nouvel an je t’ai souhaité la bonne année.
tu m’as répondu « bien vu » je me suis dis « peut-être qu’il est occupé »
quelques jours après, mon anniversaire est arrivé.
je pensais que t’allais oublier mais t’as été le premier à me le souhaiter.
on s’est donné rendez-vous, je crois que t’étais énervé.
t’as pris ma tête, et contre l’arbre tu l’as jeté.
le pire cadeau de ma vie, tu m’as offert un nez cassé.
aujourd’hui je n’ose parler de toi, tu fais parti de mon passé.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
il me reste des séquelles, tu m’as marqué à vie.
comme le jour où t’es rentré et qu’tu m’as jeté du lit.
j’ai découvert que j’étais doté d’une maladie.
tu m’as tapé, frappé, fais saigner, tu t’en est même sali.
tu n’as pas accepté de passer cette étape.
alors pour te soigner quelle évidence, tu me frappes.
j’ai cru que j’allais perdre la vie plus d’une fois à cause de moi, à cause de toi.
tu m’as tué en me laissant vivante, je voulais y mettre fin voila à quoi ce résumais mon dernier choix.
si on me tend la main je prendrais pas le bras, je trouve ça bizarre j’me sens limite en détresse.
parce qu’à chaque fois qu’on me tendais la main c’était pas pour me faire des caresses.
tu me disais qu’t’allais changer, qu’t’allais tenir tes promesses.
a côté de ça moi, j’encaisserai, j’encaissais, j’encaisse j’avais qu’une envie c’était d’hurler tous les cris les S.O.S.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
tu m’as dis je t’aime, j’ai dis je saigne
tu m’as dis tu saignes, j’ai dis je sais.
alors j’écris ce texte la voix qui tremble, la gorge serrée.
ça n’arrive pas qu’aux autres cela est un fait.
ça arrive même aux plus jeunes, en effet.
ça n’arrive pas qu’à moi, je le sais.
Mais maintenant je dois l’avouer, je suis une ancienne torturée.
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A rappeler, le 3619 numéro si on est témoin ou victime de violence conjugale.
J'imagine qu'il est très dur de s'en sortir, mais on y arrive
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Une comédie sort cette année sur ce thème: KUNG FU ZOHRA
https://www.youtube.com/watch?v=WjwF9xfC_1g
Un thème qui nous touche, nous anars et autres.
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C’est poignant
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Très touchant, même bouleversant de part sa vérité…
Bravo à toi pour avoir réussi à porter ces mots.
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