Vous n'êtes pas identifié.
Et ben dis donc! ça secoue. C'est un texte qui exprime beaucoup de la souffrance psychologique de certains enfants. Souffrance dont ils ne feront pas tous le même usage selon qu'il la dépasse ou pas. C'est bien de la part de ton ami d'avoir écrit sur ce sujet. La construction n'est pas régulière mais ce n'est pas le plus important.
Hors ligne
Je précise que ce texte n'est pas autobiographique
Hors ligne
J'avais bien pensé qu'il se mettait à la place d'un enfant qui en a souffert.
Hors ligne
C est un super texte malheureusement si vrai mis à part le "mongole" ça m'énerve qu'on utilise ce mot comme une insulte...
Hors ligne
+1 avec la miss
la trisomie 21 est un handicap lourd a porter et a gérer
le terme '" mongole est passé dans le jargon populaire, perso je trouve cela mal placé
Dernière modification par nouga (23-09-2015 18:49:11)
Hors ligne
Dans le contexte ça ne me gène pas car l'auteur restitue le vocabulaire utilisé par l'enfant. A mon avis ce terme disparaîtra du jargon populaire.
Hors ligne
Très touchant , merci Sandrine du partage
Hors ligne
merci Sandrine
Hors ligne
Peut être faudrait il ne plus bouger
A peine respirer
Laisser la terre s'ensemencer seule
Dormir jusqu'au printemps
Et se nourrir de neige
Ne plus bouger, au garde à vous
Gardez vous de bouger
De déplacer les lignes
De bousculer les fragiles pousses
Qui viendraient affleurer la terre
Une unique graine pour un parterre de fleurs
Un seul frôlement pour percer la surface du sol
Peut être faudrait il laisser reposer , enclos,
Tous les mots qu'on a voulu dire trop tôt
Alors que la haine rôdait encore
Et décapitait le moindre espoir
Alors que le métal glacé des armes
Stérilisait encore
Les gestes amoureux
Les corolles d'enfance
Et niait l'innocence
Peut être faudrait il avec délicatesse ,
Bien plus tard
Poser la première pierre et l'unique armature
D'un édifice invisible et charnu
Que l'on aurait rêvé , que l'on aurait pétri ,
Dans cette longue nuit volontaire et têtue ,
Et regarder grandir à l'ombre du silence,
L'orbe neuve d'un autre monde
Où il ferait bon vivre
Ensemble
Ce qu'il faut de patience
Pour croire en l'avenir!
Francine Colard Duprouilh
https://www.facebook.com/francine.colar … lh?fref=nf
Hors ligne
bon texte
j'avais écris cela
Peut-être
Peut-être bien qu’il n’y a plus rien à dire
Plus de combats à mener, l’inertie fatalité
Le dos voûté, accablé, résigné, épuisé
Chacun repliait dans sa bulle en attendant le pire
Plus d’alternatives, et les choix au rencard
Rangés dans un placard, en attendant je ne sais quoi
Et dans les regards éteints la fin, d’humains aux abois
Absence de perspectives sur un air de trop tard
Peut-être bien qu’il n’y a plus de significations
Que les discours ont eu raison, et la lassitude
Deviens la force présente de nos habitudes
On entre peu à peu dans le renoncement, l’abandon
Plus concerné, sans ressort, usé bien avant l’âge
Croire en demain n’est pas la priorité vitale
Rejoindre le cocon en position fœtale
En se rassurant de paroles, mais sans voyages
Peut-être bien qu’il y’a plus de rêves en magasin
Et même les marchands des quatre-saisons
Ne font plus recette à force d’attrapes couillons
Le néant comme horizon, drôle de refrain
Plus de flamme consumée qui ravive les envies
Insuffisance dans les romances et leurs envolées
Immobile au milieu du gué, se laissant couler
Longue descente dans un puits ou tout s’oublie
Peut-être bien qu’il n’y a plus rien à dire
À force de n’avoir pas su aller à l’essentiel
Le cul entre deux chaises, religion de l’individuel
Dans l’attente de rien, ou alors de se détruire
Hors ligne
Nicole, je trouve que ce beau texte de Francine Colard Duprouilh te ressemble. Tu aurais presque pu l'écrire.
Nouga, tu fais un cruel constat. Je l'aurais "peut-être" préféré avec une pointe d'espoir.
Hors ligne
je chante
Hors ligne
Moi aussi. Et puis j'aime Michel Berger et chanter.
Hors ligne
Hors ligne
100 grammes de peur interprétée par Hocus Pocus (Paroles de Sylvain Richard, Musique de Sylvain Richard et Guillaume Poncelet, Arrangements de Thomas Faure et Bruno Schorp).
https://www.youtube.com/watch?v=yla9gn3sswY
On la cuisine à toutes les sauces, sucrées, salées,
On finit par l'avaler, une bouché aigre douce.
Déjà haut comme trois pommes, il a fallu la digérer:
L'angoisse, la phobie, la frousse.
J'te parle pas de celle des scénarios d'Hitchcock,
Ni des monstres cachés sous ton plumard,
Mais de celle qui met le Tamiflu en rupture de stock,
Parce qu'il y a dix secondes, c'était déjà trop tard!
L'argument choc, le slogan marketing...
Celle dont ils nous offrent l'échantillon,
Ce flacon opaque au parfum de déprime
Qu'on nous impose comme seule religion.
A chaque souffle, on croit risquer l'attaque cardiaque,
Le temps fait peur et on nous vend du vent.
Bien dans nos baskets d'hypocondriaques,
Vise l'arnaque: l'antidote est dans le fromage blanc!
Inch'Allah mais on a peur d'y croire,
Jadis peur de voir, de près la mâchoire du requin blanc.
On parle de "black" car on a peur du noir,
Des foulards et des barbes du Moyen-Orient.
100 grammes de peur l'ingrédient universel
Dont on te ressert une part à chaque anniversaire;
Un cadeau empoisonné à chaque nouvelle chandelle,
Un goût amer dans la bouche en dégustant le dessert.
Plus on nous met au vert, plus on nous "Effet de serre",
Plus j'ai la phobie du calendrier.
Je trie, je recycle en attendant que l'étau se resserre
Et pense à ceux qu'on rien à trier...
Qui font place nette pour le prochain forage,
Ont-ils peur, comme nous? Peur de tout?
Peur du coup de foudre en plein orage?
A-t-on encore peur quand on a déjà perdu tout?
Elle s'invite de mon assiette à ma poubelle,
Entre mes mains, fragile objet qu'est la planète?
En fait, une poignée d'hommes tire les ficelles
Et nous ne sommes que les marionnettes.
C'est pas Le Bal des vampires, mais ils nous font claquer des dents.
A minuit c'est la fin, il est déjà onze heures.
Peur de finir au cimetière des éléphants...
Éléphant qui flippent du petit rongeur.
Alors souris! Même si tu te ronges les sangs...
Souris! Même si t'as les pétoches...
Pense pas à ceux qu'ont des raisons de s'faire des cheveux blancs,
Dis-toi que tout ce sang, c'est du ketchup comme au cinoche.
On cultive la peur du genre humain,
V comme Voisin, V comme Virus,
On arrose la peur du lendemain
Pour récolter quelques zéros de plus.
Hors ligne
100 grammes, et c'est le drame
la peur est une entourloupe
cachée dans les recoins de ta cervelle
la peur n'est pas une dame
elle surgit comme une soucoupe
te laissant a tire d'aile
Hors ligne
Merci Maya. +1 avec les comms
Hors ligne
https://youtu.be/HiuWIVfKmF4
Pulp fiction. ezekiel 25:17
Merci!
Hors ligne
J'ACCEPTE...
Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes, son contenu :
*J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.
*J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.
*J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles, car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.
*J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leurs convenances, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront à dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elles prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent, argent qui n'est d'autre que celui des autres clients.
*J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.
*J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les États.
*J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des États soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.
*J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte.
*J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les États décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.
*J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. J'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.
*J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les États, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.
*J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.
*J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclut du système si elle n'est plus assez productive.
*J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures.
*J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes âgées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet.
*J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier à quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.
*J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète.
*J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale.
*J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
*J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'Occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence.
*J'accepte de payer mes impôts et d'être pourchassé pour une omission ou une déclaration signée par méconnaissance, et j'accepte l'évasion fiscale légale ou illégale faite par les puissants pour qu'ils s'enrichissent encore plus sans honte ni jugement.
*J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise.
*J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en Occident.
*J'accepte que la justice s'acharne sur les "petits", sur ceux qui hébergent, aident les réfugiés, alors qu'en parallèle elle condamne au sursis l'auteur de méfaits dans le but de s'enrichir, d'atteindre le pouvoir, s'il est riche ou puissant.
*J'accepte que le reste de la planète, c'est-à -dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.
*J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir : chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.
*J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques.
*J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.
*J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine.
*J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons des rivières et de nos océans.
*J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met c'est qu'ils sont utiles et sans danger.
*J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.
*J'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer.
*J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.
*J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci et de ne formuler aucune véritable opposition, car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.
*J'accepte donc, en mon âme et conscience, et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.
Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.
J'accepte...
Hors ligne
sans mot pour répondre... hélas
Hors ligne
On peut espérer tout de même que ce texte, qui circule bien depuis plusieurs années, interpelle ses lecteurs. A condition que ceux qui prennent le temps de le lire en entier veuillent se laisser convaincre...
Hors ligne
En cette journée de Saint-Valentin, voici deux textes en relation :
Présence
Du bout de la nuit tu viens te poser sur mon épaule comme un oiseau élu par le petit matin.
Je deviens aussi vert que l’éclair qui, tel un serment originel, rougirait dans la bourrasque
Aiguisant mon appétit de dialogue et m’incitant à lâcher les soucis pour les rêves.
Le rire du phare jaillit alors des ténèbres immenses.
Tu viens telle une voile, naviguant sur mes lèvres, je me déploie comme l’espace qui s’étale en toi,
ton buste se répand sur le jour. Je suis ce vert ; ma ceinture est un pays où les souhaits grisonnent
et les chants abattent les murs, tu es dans les branches océanes la turquoise de mon âme,
la blancheur scintillante de la passion.
Tu viens de toutes choses,
des mots que l’oiseau propage dans les geôles d’une fille du vent bourlinguant ça et lÃ
du rêve qui s’aventure dans le doute.
Tu viens dans toutes choses,
dans la verdure de l’âme enlaçant la fête des saisons, dans la boue des noces souillant la robe de la mariée. Tu viens.
Quand ta présence devient l’océan et mon cœur une voile.
Alors, il n’y a plus de rivages.
Ali al-Charqwi (1948, Bahreïn)
--------------------------------------------------------------
Langue secrète
La peau de la femme rêve à celui qui la lèche.
Sa chevelure rêve à la main qui la démêle.
Sa main rêve à la sueur nichée au creux de l’autre main.
Ses deux lèvres rêvent à l’ardeur du baiser.
Ses deux genoux rêvent à deux baisers différents.
Le téton rêve d’un ardent téteur de sein.
Le cou rêve à celui qui l’embrasse avec une tendresse douloureuse.
Le corps rêve à celui qui l’étreint sans répit.
Le cœur rêve que ses battements conversent avec un autre cœur.
L’esprit rêve à celui qui l’héberge.
Les deux pieds rêvent de marcher avec cet hôte.
Et les deux bras rêvent de le bercer pour l’endormir.
Les deux yeux rêvent à une langue secrète qui n’a pas besoin de mots.
L’oreille rêve d’entendre son nom dans l’imagination de l’autre.
Quand tout est sec, les rivières rêvent d’exubérance.
Dhabya Khamis (1958, Emirats Arabes Unis)
Dernière modification par austral-didjeridu (21-02-2017 22:41:07)
Hors ligne
Il fait chaud là entre toi et Sophie!
Hors ligne
belle inspiration amigo
"D’une fille du vent bourlinguant ça et lÃ
Du rêve qui s’aventure dans le doute
Tu viens dans toutes choses"
c'est ce qui en fait la magie
Hors ligne
Belle découverte!
Hors ligne
Merci pour ces textes "chaleureux", ils sont très beaux
Hors ligne
Esprit ancien
Les mots sont des têtes surgissant du nombril de la vie, comme toi qui,
d’une galaxie mystérieuse, viens me rejoindre.
Tendres sont tes yeux qui lavent mon visage de rosée,
les pieds de l’ange fugace ont trébuché sur la rose inattendue de l’amour.
Il existe des choses et des situations que l’on n’ose invoquer,
mais que l’on désire avec une piété ardente, on voudrait que l’univers nous les offre
sans que le moindre son jaillisse de nos lèvres.
Ce sont les traces des royaumes de l’esprit ancien, qui en nous subsistent,
et que la main de la connaissance n’a pas atteint.
Dhabya Khamis (1958, Émirats Arabes Unis)
Hors ligne
Les mots sont des têtes surgissant du nombril de la vie, comme toi qui,
d’une galaxie mystérieuse, viens me rejoindre.
c'est assez vrai
Hors ligne
Comme c'est beau, merci Austral
Hors ligne