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Dans le calme du houblon renversant
Mes mots revenants sans cesse à toi
Une rame en direction des chants répétants
Ces hauts moments d'ivresse et de joie.
J'ai bu jusqu'Ã en perdre foi et amour
Près des nuits simples sans matin arrivant
Une rue ici bas où lettres et rois entourent
Les envies dingues de peindre tes mains dans le vent.
Je m'y suis allongé dans ce sofa si terne
Vide de lendemain au pluriel conjugué
Ainsi récolter le blé si bas au pied de mes rêves
Mime d'un matin irréel si espéré.
La saison suivante arrivant, le houblon à son apogée
Ma belle hirondelle, douce pensée passionnelle
Le dos rond, les papillons sans le ventre en ma direction envolé
Irréelles ailes, pousse et viens t'y déposé, hirondelle
Ô oui pousse, mon hirondelle, aile si frêle dans l'hiver
Une saison prochaine, y poussera l'amour, et ce qu'il en reste.
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Sultan de cagibi je suis divergeant
Ivre j'aligne des rimes en quinconce
Quiconque me défie fini au détergeant
Gentil le temps d'une pastilla je suis une ronce
j'ai bu ma foi avec l'huile et mordu mes doigts
je suis assez gourmand pour manger le chat
J'ai mal aux yeux, mal au plume, mal je me le dois
Les dingues n'existent pas vraiment toute façon pas là .
Il se déguste un peu d'imaginative l'ami des citernes
Vidant son fusil deux mains sur son glaive
J'aime ce type mesquin et crapule qui ce décerne
des rêves là où règne la haine, c'est un crève
Les raison duveteuse de cette anarchie d'apollon perdu
Une cuisse jolie dénudée presque dans un gris collant
Le cul bien fait, le papillon rafistole sa braguette, éperdu
Moi je souris je l'ai déjà entendu se son bourdonnant
C'est les ailes maladroites d'un oiseau tombé sur le cul.
Une raison torchée, un pourceau aimant Ou ce qu'il en reste...
très drôle Pil's
La fin est parfaite !
Merci MoonZ
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Très joli et poétique, moi je dis que l'hirondelle fait le printemps quand même
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Pils c'est toujours un plaisir de te lire.
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