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Atelier d'écriture « recyclage » de mots utilisés par d'autres.
Je vous propose d'utiliser à votre manière 6 mots au moins extraits du texte précédant.
Exemple avec l'extrait de mon texte « Le livre voyageur »:
Je suis un livre, un simple livre. Ça vous étonne un livre qui parle de lui?
Il est vrai que d'habitude mes mots sont silencieux, couchés sur le papier.
Mais aujourd'hui je suis assez fier de vous raconter ce qui m'est arrivé...
Je suis presque neuf, offert récemment par cette jeune femme à son amie.
Comme tu es silencieux aujourd'hui !
As-tu utilisé tous les mots-clefs
Ou es-tu en manque de papier ?
Et si tu empruntais à l'amie que je suis.
Pour commencer voici : un extrait de « Folie douce » :
Vous vous demandez ce que je fais là , plantée devant vous.
Vous me sentez troublée, hésitante, prête à faire demi-tour.
C'est que, voyez-vous, garder pour moi un tel secret
M'est devenu douloureux et de plus en plus insupportable.
Pourtant je crains vos railleries ou, pire, votre compassion.
Peut-être envisagerez-vous l'internement, j'en ai peur.
A vous, si ça vous dit, de choisir 6 mots au moins dans ce texte et de "broder" à votre manière.
Le suivant choisira 6 mots dans votre texte pour écrire à son tour, et ainsi de suite.
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bien sur votre intimité sera préservée, des railleries ou autres perfidies.
ne vous en faites point, la peur n'évite pas le danger, elles est seulement
la complice qui prévient. Soyez donc rassuré, l'insupportable ne sera pas cette charge à supporter.
En aucun cas il serait souhaitable de voir se degrader une situation qui a tendance à se relever.Dans cette optique pas d'hesitations de compassions, seulement l'envie d'oser.
je me targue de garder ce secret, qui sera le lien , le ciment de notre amitié.
j'ai trouvé en vous cette attitude a subir, maintenant est un jour nouveau, alors devenez le porte drapeau des opprimés. Car croyez moi, la vie ne fais pas de cadeau certes, mais en échange elle offre de réels moments de bonheur.
Sur ces bonnes paroles , je vous laisse, il va de soi que nous restons en relations, j'ai remarqué que je ne laissai pas indifferent votre femme.
A bon entendeur
Salut
Dernière modification par nouga (03-11-2016 10:16:54)
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Ca c'est une trouvaille !
Je parle de l'idée d'atelier
Dernière modification par SylvA (03-11-2016 12:17:37)
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Nouga, SylvA, quand tu veux.
Non, vos paroles ne me retiendront pas,
J'ai choisi d'être votre docile complice.
Le lien solide qui nous unit résistera
Au pire danger car il n'est pas caprice.
Oser m'est aisé, je marche dans vos pas,
Avec l'envie de vous plaire sans artifice.
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Le complice ignorait la réalité, bien lui en prit, car elle était sulfureuse, on en parlait même dans les chaumières. Un certain jean-foutre oser braver cette chape de plomb, en se vantant de savoir le pourquoi du comment. mais cela ne tenait pas la route, tant l'explication était confuse, aucun lien direct avec la réalité. Il fut donc hué en place de grève, puis pendu.
À cette époque chers lecteurs, on ne plaisantait pas, sic des paroles hors contexte, des a proximités et autres dérives en tout genre.
Pour tout vous dire rien ne résistera a la force du temps, pas plus les caprices que les élucubrations en tout genre pire, la religion s'en mêlait, et là commençait la dictature du clergé tout puissant. Tortures en tout genre étaient monnaie courante, pour vous faire marcher au pas. Je ne vous citerais pas tout l'arsenal des moyens utilisés, mais sachez quand même que la mort fût la bienvenue, tant les souffrances, laissées les quidams dévastés
alors croyez-moi, mais, rappelez-vous bien que tenir sa langue est encore le meilleur moyen de rester en vie.
Maintenant si le remords persiste j'aurais une oreille attentive, à vous de voir où votre confiance vous mènera
Dernière modification par nouga (05-11-2016 10:48:15)
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Je suis contente de te trouver toujours aussi motivé et inspiré mais en fait tu dois choisir au moins 6 mots dans le dernier message, si possible pas ceux que j'ai choisis dans ton texte. Suis-je claire?
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bien chef j'avais compris mais je me suis embrouillé comme j'écris au fur et a mesure en impro
je ne recommencerai pas promis juré craché
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Le roi de l'impro! Moi ça m'épate.
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oui mais des panzanis
Dernière modification par nouga (05-11-2016 11:40:01)
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Pauvre petite chose rongée par le remords,
Tu te jettes en pâture et leur livre ton sort.
Pourquoi ce revirement après tant de mensonges ?
Est-ce une nouvelle tactique qui t'est venue en songe ?
Tu me permettras d'éprouver quelques doutes,
Je ne te reconnais pas dans l'homme en déroute.
Tu ne m'as pas habituée à reconnaître tes erreurs.
J'aimerais te faire confiance, mais est-ce un leurre
Qu'à nouveau tu agites pour masquer la réalité ?
J'ai besoin de savoir, d'assembler tous les faits ;
Comment pourrait-il en être autrement aujourd'hui
Quand hier fut jalonné des pires vilenies ?
Crois-moi il te faudra plus que ces confessions
Pour espérer te faire pardonner la trahison.
Au suivant!
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Le jour commença d'une façon totalement imprévue, un mensonge éhonté qui en disait long sur la mentalité de l'individu. Pire qu'une trahison, la tactique employée, faisait preuve d'une rouerie bien rodée.
Aujourd'hui tout semble permis, même les bassesses et vilenies pourvues que l'on fasse parler de soi, procédé détestable, dans cette société à la dérive, où l'individualisme devient de plus en plus la norme.
Sauf que l'on voit éclore ici où là des prémices d'une prise de conscience, le début d'un renouveau, un souffle léger, donnant aux propos toutes leurs légitimités . Ce n'est point un leurre mais un réel espoir.
Et rien que pour cela, j'imagine déjà , des lendemains se levant , avec l'odeur particulière de servir à quelque chose
Dernière modification par nouga (08-11-2016 13:04:28)
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J'adore l'idée Maya! Vous faites du beau composte
Je ne participe pas cette fois, sinon je vais écrire un texte de haine sur Trump et j'ai pas envie, il mérite pas que je lui accorde du temps.
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Tu arrives à me faire rire, malgré tout.
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Je passe là en coup de vent, je repasserai avec ma plume...
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nouga a écrit:
Le jour commença d'une façon totalement imprévue, un mensonge éhonté qui en disait long sur la mentalité de l'individu. Pire qu'une trahison, la tactique employée, faisait preuve d'une rouerie bien rodée.
Aujourd'hui tout semble permis, même les bassesses et vilenies pourvues que l'on fasse parler de soi, procédé détestable, dans cette société à la dérive, où l'individualisme devient de plus en plus la norme.
Sauf que l'on voit éclore ici où là des prémices d'une prise de conscience, le début d'un renouveau, un souffle léger, donnant aux propos toutes leurs légitimités . Ce n'est point un leurre mais un réel espoir.
Et rien que pour cela, j'imagine déjà , des lendemains se levant , avec l'odeur particulière de servir à quelque chose
La société est à la dérive, et recrache les bouteilles jetées à la mer
par ceux que la vie a mené en bateau, et dégoutée de la terre
Les naufragés du quotidien, qui ne s'attendent plus à vivre grand chose
Qui peine à croire au lendemain, et à peindre leur vie en rose
Si pour toi aussi tout est noir, convaincu que les sourires sont illusoires,
et si tu pense que le bonheur, il faut le voir pour y croire
Je te répondrais d'un ton rêveur, qu’il suffit d'y croire pour le voir
et de ne jamais oublier qu'il faut beaucoup d'espoir, pour écrire les belles histoires...
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Bravo JogaM! C'est un grand plaisir de découvrir ta plume à travers un de nos jeux d'écriture.
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+ 1 avec Maya! Je vois que tu n'as pas hésité, ça fait super plaisir
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bienvenue et bravo bon début
l'histoire est cocasse, un bateau coule, et pourtant tout le monde en rit, comme c'est bizarre dirait l'acteur disparu. Alors le detective s'interroge, quelle est la raison de ces rires en pareille circonstance. Soit ces gens sont fous où irresponsables, a moins d''une raison inattendue , va savoir dans les ports.
En fait le problème est simple c'est un effet d'optique, la mer qu'on voit danser le long des golfes clairs a des reflets d'argent, et la vous n'allez pas me croire, mais on imagine bien le bateau couler, seulement voila , tout est dans le reflet, c'est l'effet magique quand t'as trop bu de bouteilles, et que l'alcool sort de tes pores.
moralité
Si tu vois des flamants roses, en croyant voir des danseuses de flamenco
c'est que de l'Espagne t'as un aperçu rigolo
quand au bateau, apprend à nager, mais pas à l'heure de l'apéro
Dernière modification par nouga (17-11-2016 10:32:55)
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Merci à tous J'adore ce style d'exercice, c'est bien de se forcer à écrire de temps en temps quand on a pas trop l'occasion.
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Si tu adores, il te suffit de fouiner un peu et tu en trouveras d'autres bien sympa aussi.
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Haaaa! plus on est de fous, plus on rit !
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J'adore ta proposition Joga! C'est sympas que tu viennes jouer avec nous!
"Romane, apéro!"
Je descends les escaliers à la vitesse de l'éclair et me voilà dans le salon. Les coupes de champagne sont sur la table basse, avec les 3 petits verres sans alcool pour les jeunes et la futur maman. Une bouteille trône, sortie pour une certaine occasion. Chez nous, il y aura toujours quelque chose à fêter; rien que le fait d'être rassemblés. On trinque.
Les conversations jaillissent, les rires fusent, et la musique joue en fond. Le petit bout sait déjà danser, je l'imagine plus grand.
C'est un moment un peu irréel, qui a un effet magique, je crois que c'est le bonheur.
Dernière modification par Miss' Janvier 2014 (17-11-2016 22:16:19)
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Merci à tous pour vos retour et votre accueil
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bin vu Miss
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voila l'occasion, qui fait du larron, un être toujours au diapason.
plus tard un lascar, a la vitesse du son, fait de la musique sans prétentions
et ensuite un poète prêt de sa fenêtre, imagine la vie des gens quand ils fêtent un succès maison
donc nos trois amis ont en commun cette envie d'allier les mots, jusqu'Ã l'unisson
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J'adore Nouga!
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Miss, Nouga
Mots choisis: maison, fenêtre, plus tard , succès, trois
Je reviendrai.
J'ouvre la fenêtre, le soir est tombé et les ombres me consolent.
Au loin cette forme indistincte, là , à gauche, c'est ma maison ;
Le chêne centenaire agrippé au sol par ses solides racines m'appelle ;
Trois ou quatre animaux de nuit s'agitent, prêts pour la chasse.
Je respire à plein poumons, les yeux mi-clos ; le temps s'efface.
Les souvenirs affluent en vagues légères ou violentes, de celles
Qui peuvent vous caresser à celles qui vous fouettent sans raison.
La lutte est âpre pour remporter un premier succès, puis c'est l'envol.
Plus tard, quand la paix reprendra ses droits, j'embrasserai le sol
De mes ancêtres et rendrai hommage aux innocents en chansons ;
Je dirai les mots qui témoignent, qui tissent les liens, qui veillent ;
Je puiserai la force du pardon, en moi et en eux, comme une grâce.
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On m'a toujours dit que le pardon est difficile.
Ma petite soeur elle va pas faire le premier pas pour s'excuser,
Et elle prend du temps à te reconsidérer après une erreur.
Moi pour ceux que j'aime, je mets mon ego de côté:
Je m'excuse à tord et à travers et je pardonne tout de suite.
J'aime pas trop qu'on m'en veuille et je veux la paix au plus vite.
Mais j'oublie pas.
Quand on sera centenaires, toujours ces deux complices
Qui se disputent sans raison, si un différend nous agite,
Je lui rappellerai peut être un vieux souvenir de nous ados.
Et alors elle me dira "Je pensais que tu m'avais pardonné pour ça...".
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bravo a vous deux, deux textes proches , belle empathie
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Belle réactivité Miss! Tu as trouvé le mot juste Nouga. On se comprend bien à travers cet atelier.
Au suivant ou à la suivante? Prête SylvA?
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