Vous n'êtes pas identifié.
Dans le gris d’un sombre décor
Une rame de métro sépare nos corps
Une erreur fatale à l’aiguillage
Face à nous l’écart de nos âges
Les yeux sont fixes, les regards intenses
Autour de nous les gens s’affolent et dansent
Nous restons stoïques au cœur de ce bal
Dans lequel nos cœurs chavirent et s’emballent
Aspirée par l’ouverture des portes
La foule, toute entière, s’emporte
Elle se masse et nous mate par la fenêtre
Puis s’échappe, fugace, sur quelques mètres
Il ne nous reste plus qu’à traverser
Qu’à transgresser les règles de sécurité
Pour enfin unir nos corps sur le quai
Dans un baiser se dire qu’on est ok
Qui fera le premier pas vers le trépas ?
Qui osera franchir le fossé des années ?
Qui se lancera dans ce Paris tronqué ?
Qui serra l’autre en premier dans ses bras ?
Dans le gris d’un sombre décor
Je n’ai pas osé te donner mon accord
Je suis resté à quai, hagard et atone
Totalement impuissant station La Sorbonne.
Koskaï
Hors ligne
station Denfert direct l'enfer, alors qu' a Sorbonne c'est l'avenir ,
j'aime bien ton texte
Hors ligne
c'est poignant, et très bien écrit
Hors ligne
+1 avec Nicole !
La Sorbonne c'est juste pour la rime ou y'a de l'histoire ?
Hors ligne
C'est totalement fictif!!
Hors ligne
hé bien si c'est totalement fictif, chapeau! tu sais trouver les mots pour faire passer l'émotion
Hors ligne
Merci bien
Hors ligne