Forum Grand Corps Malade et slam

Tranquille, aussi habile que le reptile pour mordre,
J’ai dans mes poches des lyrics qui déprime leur ordre.
Demain s’avance sur ma demeure, sombre est le ciel
Mais j’ai dans les mains de l’eau de la terre et le miel
D’une poésie dure réelle, quelques lignes sur papier
Sombre et puissant soleil noirs pour se défaire du collier.
D’écolier du palier je suis passé slameur clameur de réalité.
Enfreindre leurs autorités est moteur si leurs armes sont la menace
D’une génération révolté, survolté, qui sur elle y a tant de trace
De blessure, sans futur prometteur, sans prompteur pour dépasser
L’état d’urgence d’une vie en bas des block, et pouvoir remplacer
La merde qui coute tant de vie aux yeux des mères en sourire d’or.

Leur art est aux enchères le notre le vrai saigne sur les murs hardcore.
Art mort relève toi, la poésie est là dans la musique qui cadence le gosse
Casque aux oreilles et ambiance les ré-soi dingue ou on se pose et cause
D’un futur meilleur sous la Lune reine de nos errances nocturne
Je te parle de Rap, de Slam, de fleur de nuit, qui pousse sur le bitume
Mauvaise herbe, pour les dealers de cimetière, nos pétales sont des cimeterre.
Ciment et ciel nous sommes les piliers des sous-bassement et de nos frères.
Chaque jour est une offrande, mais chaque regard est un affrontement
Que croyais-tu que nous serions limpide comme l’eau, l’amour, l’enfant
Quand tant de sang pleure sur le visage des peuples qui nous fondent
Quand tant de mensonges pourrissent la paix dans le monde.
Quand tu verras la douleur devenir aussi présente que les rondes
Quand tu seras aussi vrai qu’enragé par la cage où transpire nos ondes.
Tu pourras comprendre que nous sommes forcément durs et prêts.
Pour permettre à tous de pouvoir se révolter contre leur croix à la craie
Si C’est un génocide qu’ils pratiquent, c’est que la guerre rapporte plus que la paix
La vie n’est que produit à leur yeux de marchands, mais mon calme ne s’achète pas.
Il produit une énergie qui me donne la force de contrer les fachos et les coups-bas.
Sur terre je suis là, comme tant d’autres qui check, et gicle la merde dans le Mic
B-boy j’arme ma bombe, mon bic comme détonateur, je frappe cette acte
Manifeste d’une révolte de ceux qu’on écoute pas, parce qu’il ne brassent pas.

je pourrais dire que je suis juste là pour de la thune et l’écoute
Mais j’ai plus que ces illusions, j’ai des tunes et une putain sik qui tourne
Cascade de style, je libère mes vers, parmi les étoiles du Nord et cogne dur
Sur les ténèbres qui rode dans les cœur balançant parce que vivre ici n’est pas sûr.
Mais qui fait ces tours asphyxiantes, qui prend les mesures, qui fait le monde
Est-ce l’homme debout contre un mur qui peint NO-Futur, où ces batard en ronde
Qui donne et prenne comme si dieu leur avait offert sur un plateau nos vies.
Putain ! trop de conneries sont injecté dans nos esprits fatigués par le manque de répis
Il refuse de nous faire penser, car la pensée est moteur de l’œil faché et incrédule.
Mais ils éludent en offrant aux agneau des études, pour qu’il nous jugent
Nous pèsent nous testent, nous tuent à la tâche et quand la mort frappe.
Il regarde de leur tour d’ivoire la morsure d’un gosse devenu fou et disent c’est le Rap…
Mais c’est qu’un mensonge de plus une goutte de poison dans un océan de merde.
Mais si tu crois en ce que tu es, sur ta barge, tu ne pourra pas te perdre.
Et prendre le large, qu’importe leur marge et leur marginaux, nous sommes des homme
Depuis qu’ils nous ont enlevé la joie simple d’être des mômes.

C’est pour ça que le mirador ne sera jamais assez fort pour nous voler notre âme.
Parce que toute cette poésie de la rue vient comme eux du ventre d’une femme.
Alors ouais je rape ma rage sur la page et je crache ma colère au microphone
Pour que la Lumière de la vérité étouffe leur illusion et pour que les mots résonnent
Loin dans la forêt de géants d’acier et de béton, pour que tu entendes ma prière.
Et comme la nuit envahie la ville, je redeviens celui qui se glisse comme l’eau entre les pierres