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Ma pensée est devenue ma maitresse, ma mère, ma sœur
Sensible et malvenu, je cache mon masque sous ma chair
Tristesse et joie me parcours comme un zing dans les airs
J’erre maladif et sous ce palmier, je pose mon dos
Reposer mes ailes d’argile, je cendre la lumière du soleil
Ma vitrine d’amsterdam, est celui des masters damnés
Sembler ivre me parait la meilleure des armures clownesque
Mais cette peinture sur ma veste est celle de cette fresque
Sombre et colorée comme toute choses entre enfer et paradis.
Vibrer d’une gloire vulgaire, je me sens plus à l’aise
Loin de tes filles en loup qui se destine à la nique et la baise
Je me fous de ces histoires ma sensation d’être libre.
Libre comme un courant électrique né du ventre de la mer
Je transpire tout les jours cette peur qui me pèse devant le vide.
C’est une triste vision mais nous sommes des géants en dedans
Mes plans sont pas limité à une maille qui empeste la mort
Et le mensonge, donc j’avance droit ma tête est pleine de manivelle
Suffit de saisir la bonne, je rembobine mes première bibine
N’ont pas eut raison de ma santé, les spliffs m’ont donné la paix méritée
Je me sens aujourd’hui lavé comme un singe innocent qui apprend à compter.
Si j’étais savant je donnerai l’art de dire aux cousins de notre turpitude
Qu’ils apprennent les notions d’une poésie devenu vestige dans nos études.
A quoi rime des rêves de cette nature et de mes délires en décembre
Quand la misère te gicle de la merde en papier de paillette.
Je déprime ton repos ! mais frère, sœur, dame de la lumière rouge sexe.
Mais nos envolées seront des promesses pour ceux qui souffrent
Qu’un jour nous auront le trône, je leur démontrerais que je peux vivre
Libre comme au premier jour de mon départ sur le bord d’un banc
Quand nous succédions les futurs en quête d’un endroit sûr
Pour les potes et soi-même, en soi je me traine dans un monde
Qui ne me correspond plus ou moins depuis que je me sent loin des rondes
Je devrais partir en arrière, mais j’ai promis de voir demain
Dans la serrure de cette porte que temps de peurs ont fabriqué.
Dans les remparts de Babylone, je sonne le glas des rats en costards.
Et je pose là , mes positions, pendant que tu cherches un correspondants
Mes coordonées sont entre ciel et terre, embrasant la mer et remerciant Ma mère
Pour ce spectacle où je m’active devant la mine de mon crayon.
Merci.
Dernière modification par MoonZ (09-05-2013 11:08:53)
aux Maitres à penser , panser,
les plaies
des âmes
bravo ami
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La suite de cette aprèm'
A+
Crasse dans le coffre, j’offre ma trace sur le off
D’une réalité sans émission télé triste et moche
Mèche dans le bec, je blaste les murs trop proches
Et si ma rime écorche tes poches c’est que j’approche
D’une sorte de vérités qui transpirent de notre roche
Celle qui reste dure la plupart du temps au fond des yeux
Des vieux qui se paluchent dans les hôpitaux aux jeunes fourbes
Qui fourguent des doses létales, aux mentalités les plus sourdes
Car mon cœur est d’encre ma peine est feuille blanche comme poudre
Donc je planque ma rage dans les mots qui me soignent
Et si toute cette vie que j’aime s’éloigne
C’est que je ne suis pas assez libre de ma monstruosité.
Sourde est leur façon d’écouter les douleurs qui flambent dans la cité
La curiosité que je dessine avec les rimes étranges n’est qu’animosité
Contre la merde qui nous opprime et nous déleste comme des sacs à foutre
Et si mon outre est empoisonnée c’est que dans la soute
Leur poutre on assez sangler de liberté pour acheter les autres
Je ramène mon propos il y a 200 ans quand esclave mon frère saignait
Pour que des hommes n’ayant rien trouvé de splendide dans leur contrée
Ont pris en otage notre humanité pour la rendre plus bas que terre
Et en cela je renie mon ancien ! Et pour cela je crois en demain
Car si le monde avance sur une poutre gorgée de sang, elle tient encore
Malgré la réalité de plus en plus hardcore.
Je peux te faire sourire? mon esprit est sorti de la route en lisant "sous le palmier". Je me suis dit "Moonz sous un palmier??" j'ai tant l'habitude de te voir sur un banc de la place d'un village marin...
du coup, je n'ai pas pu me concentrer pour lire le reste
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waouw! slam de ouf!!! c'est du lourd! Bravo
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