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J’allais par les profondeurs, si sombres et délétères
Chercher la saveur amère dans l’or fumant des enfers
Et tout était sinistre en moi, tout était néant. Enseveli
Sous les ténèbres violentes j’avais pour seul compagnie
Le silence et l’oubli, j’étais devenu une ombre malfaisante
Et je me bernais de croire en demain, assis dans l’attente.
Le soleil rouge et splendide déambulait derrière les stores
J’en ignorais les magies anciennes et je me faisais comme mort
Et tout était sinistre en moi, tout était néant. Tenir pourtant
M’appelait à la vie, la renaissance. J’allais, blessé, impotent
Sur le seuil du monde, rendre ma vie clémente et douce aussi
Je me promis la guerre aux monstres et chimères ennemis.
Belle est l’existence dans les mains dansantes de la mer éclairée
Et le soleil me parut moins brûlant, qu’en le haïssant prostré.
Comme j’avais besoin de lumière ! Comme j’avais l’envie du feu
De jeter des lettres d’incendiaire dans ce monde dur et peureux
Je devais me battre contre les démons dans ma tête malade
Et l’amour ne dorait plus mon cœur, nulle douleur et nulle chamade.
Je voulais vivre je jure, et j’assassinais petit à petit les envies mortelles.
Et comme j’avançais au grès du vent bienfaisant, je rêvais de mes ailes.
Avant j’étais ainsi, une fleur close qui désespère de la nuit intime
Qui démoli toute espoir et toute promesse. J’avais sur moi, l’envie de crime.
Et tout était sinistre et tout était anéanti. Alors au fond du gouffre amer
Je me résolus à grimper les remparts noirs où j’ai tant souffert.
Et là au creux d’un matin unique j’ai vu naître la flamme de mon espérance
Et chaque pas boiteux, bancal, avili par la peur, je quittais ma souffrance.
ET tout était beau en moi et tout était juste autour de moi, j’avais faim
Un faim dévorante de la vie-même, une faim de bête terrible, ce matin.
LÃ sur la roche grise et sombre de mon passage en enfer parmi les ombres
J’ai vu sortir de l’aube comme pousser par les vagues le soleil, transi par la pénombre
De mon lent et long calvaire, j’ai plissé les yeux et j’ai appris à dire j’aime
La lumière me donna un sentier d’or où j’allais en quête de superbe
Et tout était musique en moi, tout était voyage en moi. Dansant libre
J’ai déposé loin dans l’oubli mes douleurs les pires, et j’ai retrouvé l’équilibre
Sur mes deux jambes, j’ai commencé une vie neuve, seconde naissance de l’esprit
La folie dort dans une fiole, aujourd’hui, et sur la jetée l’océan, je l’écris.
beau voyage interieur, avec une foule de details, d'émotions, d'esperance
bravo ami
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Belle introspection, et voyage qui abouti sur une belle destination positive
Bravo
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Pas de rimes, mais une réponse à chaud
Moonz, comme d'hab, tes images sont magnifiques
Avec toi, on passe des larmes au rire
Beau voyage intérieur... Contente que tu aies retrouvé ta joie de vivre
Final en apothéose, lumineux et étincelant
Puisse ta fiole de folie rester à tout jamais bien étanche
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens de Thanalie la bernique accrochée à son rocher brestois
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je trouve que ton texte est somptueux! et la fin est magnifique!
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