Vous n'êtes pas identifié.
Les ombres déambulent dans les ténèbres de la nuit
J’essuie ma lame et retravaille ma technique d’érudit
Sachant que chaque jour est un bon jour pour moi
Je me gorge de lumière, il est tôt et j’erre dans le froid.
Mes pas sont ceux d’un félin, mon esprit celui d’un aigle
A l’angle je deviens essaim bourdonnant soufflant sur les cierges
De leur certitude sur le résultat de 10000 ans de vies en mouvement
J’apprécie ce moment et les monuments mais pas leurs serments.
Je suis plus loin dans le parc où l’étoile égarée termine sa veille
Dans mon casque le son cogne et ébruite le murmure des sœurs abeilles
Je ronge mon frein, a force de chercher des forces pour tous
Dans cette course du temps qui nous met la mort aux trousses.
Mon estime dans l’art oratoire est devenue si fort, ma poétique s’amplifie
Les samples crient je m’escrime dans le silence comme un saint derviche
Je laisse tourner mon corps en quête de transcendance, au pied de biche
Je braque la feuille A4 comme une cabriolet, et roule vers l’horizon du verso.
L’art du sot, l’art du sage, l’heure par page, je livre, hors du cycle, mes mots
Meta-poète je deviens physiquement dur comme la roche au seuil du monde
Je découple mes forces pour prêter mains fortes à Atlas, et je pose des bombes
Je suis l’artiste sur le tarmac incendié de kérosène brillant comme firmament
Mêlant comme le pull d’une grand-mère le feu et l’eau dans les motifs, les pigments.
Ciment dans les plaines la ville devient une bergerie de créatures fantastiques
Prose métallique, vers d’asphalte, enseignement électriques, grilles rythmique
J’écoute la rue prier le temps de changer que la pluie cède au seigneur de feu.
Et comme je n’ai rien à faire de mieux, je rentre dans la ronde, je me prends au jeu.
Dernière modification par MoonZ (30-03-2013 07:53:39)
J'aime beaucoup, bravo et particulièrement ces vers là :
"Dans cette course du temps qui nous met la mort aux trousses.
Je braque la feuille A4 comme une cabriolet, et roule vers l’horizon du verso.
Et comme je n’ai rien à faire de mieux, je rentre dans la ronde, je me prends au jeu."
Hors ligne
et la marque des baskets , tu t'en fous tu nous la donne pas, bon fabriquée en Chine je presume , a moins que lors d'une chine tu les a remarqué et embarqué lol
j'aime bien ton texte ami et +1 avec Nicole pour les phrases chocs
Hors ligne
ça coule bien !!! J'ai juste patiné sur le deuxième vers de la dernière strophe !
Hors ligne
Très beau texte avec de belles sonorités.
Je viens de lire le post que tu viens d'envoyer "ce que je voudrais dire au micro"...
T'as l'inspi MoonZ
Bravo et merci pour nous !
Hors ligne
Terrible le coup du brako' de la cabriolet !
Et le tout est très bon !
Hors ligne
Une paire de basket neuve, à moins d'être un érudit de la course à pied, il faut la roder, la juger, la jauger, la former pour en faire sienne, ... pour que les pas, à force de crapahuter sur l'asphalte, suivent la cadence avec l'Esprit qui les commande ... pour ne pas se prendre une gamelle à cause d'un lacet mal nouer ...
... Pour aboutir, rien ne sert de courir, il faut arriver à point, ... à travers les méandres des lacets montagneux, ... grimper, descendre ... la ligne droite ne mène pas directement à la victoire ... sur soi ...
... Pour aboutir, il faut s'entraîner sérieusement et progressivement, sinon gare aux points de côté ... et à l'essoufflement ... et malgré les efforts, si la réussite n'est pas au sommet, il faut serrer les poings et ne jamais désespérer ... !!!
Hors ligne
j'imagine qu'il t'a moins plus la malice
Qu'est ce qui te faire penser cela ?
Hors ligne
"Une paire de basket neuve, à moins d'être un érudit de la course à pied, il faut la roder, la juger, la jauger, la former pour "[...]aboutir, il faut s'entraîner sérieusement et progressivement, sinon gare aux points de côté ... et à l'essoufflement ... "