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Une vie parmi tant d’autre
Les mots me manquent, et cette boule que j’ai dans la gorge s’en ressent
Nan, j'ne devrais pas, j'ne devrais plus verser ces larmes
Qui m’obscurcissent l’esprit, et cela depuis trop longtemps
J’ai trois gamins, putain trois gamins
Que ne serais-je sans eux, que ne seraient-ils sans moi ?
Mère qu’on dit indigne dans le voisinage.
Mais quand savent-ils ? Savent-ils seulement ce que je vis ?
Une amie s’est invitée, une amie qui m’est chère et sans qui je ne peux plus vivre...
Les coups pleuvent, j'ne ressens plus rien, hormis un sentiment
De joie à l’idée de mon réconfort qui m’attend
Les enfants pleurent, sans doute un film triste à la télé
Comme il semble en avoir tant depuis quelque temps
Ces enfants chétifs qui me regardent
M’appellent encore maman et veulent je ne sais quoi
Je suis lasse, fatiguée, je ne peux plus faire aucun geste
Ma tête tourne dans l’ivresse de cette belle journée
Tout est trouble, tout est trop beau
Je ris, ma vie ne peut être cela
Mon homme est toujours là , les enfants vont bien
Pourquoi toute cette agitation autour de moi ?
Oh ! Rien de spécial, rien que du banal
Une famille détruite et sans repère
Une famille parmi tant, parmi trop
dans société qui perd les pédales.
Dernière modification par amal1301 (28-06-2007 16:08:32)
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