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T‘étais belle, le sourire pétillant, en jupe ou
en pantalon, dans la rue tu donnais le
tournis aux garçons. Tes talons te donnaient
une dimension sur lesquels tu jouais la
surdimension.
Sur un pied d’estale, tu t’imaginais régner,
arrête, dis plutôt que si les gens se retournaient,
c‘était uniquement pour mater tes décolletés.
Tu nous parles de cul, du tien, des leurs, mais
n’oublie pas que certains d’entre eux te l’ont
montré juste avant de décamper pendant que toi,
les quatre fers en l’air, tu les suppliais de continuer.
En noir et blanc tes vêtements portent la couleur des
films d’antan, lorsque tu n’avais que 20 ans. A l’époque
tu n’avais pas à te cacher derrière des pares-vent.
A la page, ta tranche d’âge varie selon les visages.
La jeunesse a pris le relais des vieillards, qui en
ont eu marre d’écouter tes histoires.
Aujourd’hui c’est à nous que tu en fais voir, en nous ressassant
tes heures de gloire.
La fontaine de jouvence a perdu de sa clairvoyance .
Je ne boirai pas de ton eau, sauce parano, elle ne
doit plus être buvable, goût de buvard à trop bavarder
elle a dû tourner et perdre de son âme.
150pas
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bien decris la jeunesse et l'age venant ou le cul ne fait pas de faux semblant
""Aujourd’hui c’est à nous que tu en fais voir, en nous ressassant
tes heures de gloire."""
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