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Je me consume aussi vite que la clope que je fume,
le monoxyde de carbone rythme le battement de
mon cÅ“ur déjà si fragile, mes bronches, elles crient Ã
l’aide, lorsque la nicotine décide de jouer du sort de
mes nuits, quand par la faute de celles-ci je me réveille
à l’agonie.
Je somnole ou je décolle, quel est ce sentiment?! Je vole
alors que mon lit est solidement accroché au sol.
Mes yeux m’abandonnent et mon corps s’adonne et se donne
la liberté de jouer avec mes organes au ping-pong, je n’ai
donc plus aucun contrôle, aussi secoué que dans un
grand huit, je me laisse alors guider, par ce chambardement
de flux sanguin.
Je me sens partir, ne pouvant réagir tant mon sommeil est
pur, contrairement à tout cet air impur que je respire, Ã
mesure que mes journées passent et qui sont toutes
toujours aussi dures. Je continue, car la force n’est
plus, je dois dormir et tant pis si demain je ne me
réveille plus.
FABRICE HUGUELET alias 150pas
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consume toi le feu amoureux est un bon compagnon
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