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Les dimanches de décembre sont des jours très spéciaux
C’est l’ouverture de tout, les centre commerciaux
La période des fêtes, et de toutes ses dépenses
J’y suis allé hier, j’en tremble quand j’y repense
C’est le genre de mission, ou moi pour m’éclater,
J’dois fumer deux trois pets, pour qu’ mes neurones soient dilatées
S’entasser pour acheter, m’a jamais fait vibrer
Je dois même dire qu’au fil de la journée, ben j’ai sombré
Déjà pour accéder, au paradis d l’a vente
Tu dois trouver une place parmi la foule abondante
Puis une fois garé, tu dois te dépêcher
Sinon il n’y aura plus d’ trésor à dénicher
Mon centre commercial est tellement immense
Que j’envisage d’y passer mes grandes vacances
650 boutiques, ZARA, CITY, ETAM
Vous vous en doutez bien, pour le bonheur d’ ma dame
Nature et découverte, première destination
J’suis motivé et je fais preuve d’application
Mais très rapidement, mon attention décline
1h c’est trop, pour un ustensile de cuisine
Je prends l’initiative de prendre de l’avance
Repérer les promos, aux boutiques « enfance »
Malheureus’ment pour moi, je me suis égaré
Et si j’ lance un appel, je vais passer pour un taré
Me voila donc seul, errer comme un zombie
A affronter la foule, faire face à ma phobie
J’envisage une issue, me poser au fast-food
Mais la aussi pour se poser faut jouer des coudes
Je vous sens médisant vous vous dites sûrement
« Pourquoi ne pas l’attendre à la voiture tout simplement ? »
Et bien figurez vous, qu’ par esprit enfantin
C’est elle qui garde les clés comme ça j’ suis plus serein !!!
J’décide de me reprendre, et à anticiper
« Puisque j’ suis la je vais pouvoir en profiter !
Je vais faire mes emplettes, mes cadeaux pour noël »
J’entre avec empress’ment dans une boutique pour elle
Je suis terrorisé à l’idée d’affronter
Ces dizaines de femmes, prête à se bastonner
Pour une taille restante, ou une couleur unique
Je tente deux trois minutes et puis j’abdique
j’ vais lui acheter une bague, ou bien une gourmette
Il y a un magasin, la bas, peu de foule, je m’y jette
Mais la je réalise pourquoi il n' y a personne
800€ l’ collier, franch’ment la ils déconnent
La vendeuse inspirée sentant le bon pigeon
Veut absolument me monter ses bagues en jonc
J’ l’écoute attentiv’ment, puis je me ressaisie
Et j’ lui demande si elle n’a pas plutôt des bagues fantaisie ?
J’ai senti comme un blanc chez la vendeuse austère
Visiblement, à l’humour elle doit être réfractaire
Elle me plante sur le champ, m’envoie une stagiaire
Qui semble effrayé, lui dis de ne pas s’en faire !
Je tourne dans l’ magasin, en regardant les prix
Pourtant on dit que quand on aime, ça n’a pas d’ prix
Mais a force de tourner, j’alerte la vigilance
D’un vigile qu’a cru r’péré c’ que j’ manigance
Il s’approche de moi et m’ demande de sortir
Faut pas broncher, parce qu’il pourrait m’anéantir
Mais comme de toute façon la journée est foirée
J’décide de m’ rebeller en l’ traitant d’enfoiré
Du haut s’on 2m10, il me saisit au bras
Et avec la police, cette affaire s’achèvera
Du coup, j’attire la foule, tous venu assister
Au scandale que je fais, juste pour exister
C’est à ce moment la, que j’entend une voix
« Je te laisse 5 minutes et toi tu joue les hors la loi »
J’ai retrouvé ma femme, je suis le plus heureux !!!
Elle aussi attiré, par le monde très nombreux
D’abord très furax , que je me sois perdu
Je sens bien que s’instaure le malentendu
Elle esquisse un sourire en me disant doucement
« La bague que je voulais, oh c’est vraiment charmant !!! »
Je ravale mon orgueil et me retourne vers celle
Qui 10 minutes avant, n’avait pas accepté que j’ me foute d’elle
Et je lui dis d’un ton, limite méprisant
« Ben alors, ma bague vous me la donnez quand ??? »
Voila fin de journée, je suis extenué
Je suis à découvert, et j’ me suis fais malmener
Mais elle à mes cotés, a le sourire figé
Et ça, ça n’a pas d’ prix, alors dites rien, pigé ?
Enfin pour m’achever, elle me lance gentiment
"Je n’ai pas pu acht’er grand-chose j’ai pas eu le temps
C’est pas grave mon amour, on y retournera
Dimanche prochain, toute la journée on y passera !!! "
Dernière modification par seb de blancmesnil (08-12-2008 18:59:14)
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Et dire que le travail le dimanche pourrait se généraliser, bon courage Seb.
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je suis rassurée de lire "fiction" dans ton titre...lol
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ça sent quand même beaucoup le vécu ( à part la scène chez lz bijoutier )
trés drôle !
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ou commence la fiction...ou finit la réalité???
effectivement il y a du vécu et même chez le bijoutier !
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mdr :)dommage kelle ai pas taper le vigile;)sympa ce petit texte ;)le scenario est vraiment top;)
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merci mail !
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Excellent ton texte.
Franchement, j'ai rigolé d'un bout à l'autre.
A moi, aussi ça m'a rappelé quelques souvenirs ... on se fait toujours avoir avec le bijoutier (lol)
Quel talent et quelle prodigalité ... Tu t'es fixé un challenge ? Un texte par jour minimum ;-)
A+
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merci laurent, ouai ce thème ne me pose pas de problème d'inspiration c'est sur lol
non je ne me suis pas fixé de thème, j'écris au fil de mes idées. hier il y avait un reportage sur les grands magasins et ça a trotté dans ma tête et voila.
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