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Le tiers monde est renié par trois quart de la population mondiale,
qui devant un demi, ironise sur la pauvreté de ces peuples,
de couleurs qui dérangent,
considéré comme bestiale car l'épiderme trop pigmenté,
ils les préfèrent dans des cales plongés au fond de la Méditerranée,
du Pacifique ou de l'Atlantique,
l'Afrique est mise au régime, et les étoiles de notre société ne brillent plus à mes yeux,
adoptant des enfants noirs comme de vulgaires porte clefs,
leur retirant ainsi toute culture et origine de leur pays natal,
j'ai mal, pourtant ce n'est pas dans mes plaies qu'on remue le couteau,
mais dans celles de ceux à qui sont consacré pas même un vingtième des journaux, télévisés,
quelques secondes auxquelles on ne prête attention que par de furtifs regards,
les yeux rivés sur la misère, mais ce n'est pas notre merde alors on oublie,
incisifs sont les propos de Sevran Pascal ou de Georges Freche,
propos qui laissent ma gorge sèche, sans voix, voyez,
l'animosité qui spécule dans leur bouche, sans voie d'issue,
c'est ce que les deux tiers restant du monde veulent voir du tiers,
les dégraisser à leur insu.
Dans un banquet patriotique,
les porcs épiloguent autour de ce que le tiers aimerait avoir sur les papilles,
de leurs destins chaotiques, non pas des solutions aux problèmes sur leurs pupilles,
la face, tournée sur mon tube cathodique,
les médias me font passer un message catégorique,
le monde tiers? Tu sais quoi on s'en fout, chez nous c'est l'occident et la misère est enfouie,
pourtant, pour renflouer les caisses, on fait voyager le TGV et collecte des pièces jaunes,
non pour les noirs mais les occidentaux,
pendant qu'au 0.33, les enfants n'ont que de vieilles bâtisses comme hôpitaux,
crois-tu que Bernadette et David empatissent, comme colocatrice, eux, c'est l'or qu'ils portent au cou,
pendant qu'en Afrique, la mort leur saute au cou,
la taille serrée par la ceinture de Douillet, peu dodu mais anorexique comme des mannequins,
seulement sans les flashs ni la fortune,
à croire que la couleur dérange sauf sur les arlequins,
et Roselmack, d'un sourire aussi radieux que blanchâtre,
te conte la misère de notre monde en oubliant une partie dont il est origine,
malcolm n'avait guère tort, le mélange est corrosif,
Harry ne représente pas une minorité à mes yeux puisque sa réelle couleur est celle de ses patrons, et non de ses congénères,
Malekk sur la toile, tant de questions génèrent, trop de mensonges opèrent ,
lis moi et vois là où cette terre te perd...
Voilà Nicole..
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merci de l'avoir remis
j'aime bien le rythme de tes mots et tu sais dénoncer pas mal de choses.
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Pas d'avis ?? :'( , Même négatif, pas de problème... Merci d'avance.
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Bonne " piqure de rappel " !
Il ne faut jamais laisser dans l'oubli tout ce que tu évoques
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