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Moi, mon émoi est aux abois au mois de mars:
Soleil du matin vermeil et pluies eparses;
C'est pour à chaque instant le vivre et le chanter
Que je ravale une rage devenue goutte de rosée.
Comment ça s' fait que s'soit l'dieu d'la guerre,
Ce mars qui ponctue la fin de l'hiver?
Juilletistes et aoûtiens vont dire qu'y m'manque une case,
Mais avec ce mois-là j'suis vraiment en phase:
Gosses dehors, premiers jardins et mimosa,
J'crois que tous mes potes sont déjà là ,
Et ils reprennent avec moi ces quelques mots,
Ode au printemps et "aux terrasses des bistrots"...
Mars, c'est comme un sucre dans mon café,
La brise du matin sur une promesse qu'on fait;
Mars, c'est comme embrasser l'avenir,
Une bise au passé, bien content d'en finir.
Mars, enfin, c'est l'mois d'la journée d'la femme,
Des jours géniteurs en province comme à Paname,
Accouchant de vie et jurant suivre le fil,
Conducteur paisible à destination d'Avril.
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Un Mars et ça repart
My girl My girl
Ne te découvre pas d'un fil
Voilà Antarès
A dos de Scorpion.
Sympa vos textes printaniers en ce moment
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Excellent !
Et une bonne question :
"Comment ça s' fait que s'soit l'dieu d'la guerre,
Ce mars qui ponctue la fin de l'hiver?"
Car Mars est également le défenseur des cultures et des troupeaux...
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