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Depuis que je suis éponge, j'aime ma mer Égée
ma vie est plus qu'un songe, l'idée même d'y participer
me permet de voir ce qui ronge , les fonds encombrés
l'humanité dans le mensonge, la vie en société
Aujourd'hui tout m'interpelle, il y a urgence
les propos a l'eau de vaisselle, la virulence
ces débats qui scellent l'avenir, en l'occurrence
d'un devenir étincelles, lendemains suffisance
Dans ce capharnaüm ambiant, quelle attitude
un coin de chaume, avec en prime la solitude
une odeur qui m'embaume, et ses interludes
un tout petit royaume, pour rêver en altitude
Maintenant le temps propose, l'élan s'écrit
de ces mots qui disposent, pour enrayer les cris
afin de rester en osmose, d'avoir l'appétit
prêt à servir la cause, comme le fruit confit
C'est le défi de l'éponge, que d'absorber
ce monde, sans qui replonge, sans s'arrêter,
sans que l'on prolonge, les inégalités
alors adieux mensonges, amour priorité
Dernière modification par nouga (18-11-2016 13:35:51)
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je t'ai écrit finalement, l'ami. y a un peu de tout ça... a vite. ( surtout la première partie )
J’suis assis le cul entre deux cheeses,
La meuf timide sur la chaise, la fille à la bise
Je bizze dans la soleil, chacal queutar
En vadrouille, papa schulzz trinque au ricard
Bâtard sans somation, on place le tier-quar
Dans les charts, veulent faire des charters
On va les charcklé, les carcherisé, les Cater pillars
Sans quart-temps, sens-tu leur répression
La force de l’ordre ne m’a tendu la corde
Que pour que je la joue jusqu’au bout sur ordre
J’ai coupé les fils, pris leurs filles et je suis ti-par
Pas de temps à se faire des étoiles de boulevards
Les filles de joie restent plus fun, que l’artiste
Qui brille sous un gros chewing gum collant.
Nous aurons ce que nous nous devons.
Danse sous la lune enfant de plume
Comme ces vieux rêves chamaniques
Danse sous l’emprise de la lumière impériale
Dans les hautes tours du piège et du désœuvrement
Nos mines sont de cristal, nos Å“uvres des cauchemars
D’un monde qui s’éteint sans vraiment le vouloir
Et sans faire rien, sinon attendre son tour dans le couloir
Elle pense, ponce mes plaies, passe comme la faim
Le vide me sidère, le temps m’attend à l’angle
J’ai la liqueur des anges sur les lèvres, la mort
qui brille sur ma lame, je slame, l’âme en peine
L’amour vous l’ignorez, comme le meilleur
Parce que vous avez peur d’en perdre votre hauteur
Nous sommes la puissance de feu des anges guerriers
Nous sommes la douceur d’un moment de lucidité
Toutes les choses que nous espérons sont en nous
Leur yeux se ferment leur coeurs plein de haine
Leur palace saigne des larmes de sainteté bafouée
Leur thèmes la coke, la chique, la chapelle.
Moi je rape violent comme chez la Chapelle
Ma sœur elle danse dans ma tête comme une flamme
Sur le briquet sous le shit, elle tient l’alu comme le microphone
Documente la jeunesse de france, sur la raison de l’amour
Dans une chanson sur les filles qui rêvent d’abajour
Ma sœur elle brûle en moi, comme on crame le tarmac
pour donner la direction aux aigles en perdition
Ma sœur c’est la fille pâle sur le boulevard, avec elle je parle
Elle dit roule plus vite je flipper moua, ma sœur est dingue
Elle se ballade dans la tête un bas-filet, braqueuse de poésie
Elle voudrait danser comme une bohémienne en Bolivie
Voir du pays du loin du beau du grand du vrai
Qu’importe la chanson elle te rappe les violons
Ma sœur elle est pas là pour faire des cochons
Mais prendre le millions et faire de la Russie
Une plage de cocotier à la vodka orange.
De ma sœur, je suis barge, comme si je devais
Signer tout mes bas de page de son blase, balaise
Ma sœur dit jamais baise, sauf pour baiser, elle est niaise
Elle est jeune, elle est belle, ma sœur c’est ma sœur
Personne ne l’aime, alors elle pleure, elle voudrait dire
Je suis bien, j’ai des fleurs dans la tête curatives
Je suis un peu bancale, un peu intacte, mais inventives
Ma sœur y a personne qui l’aime comme moi,
Alors ça laisse pas mal de place pour le jules, je crois.
Ma sœur est comme elle est. Et je sais qu’elle aime pas
Que je parle de ces dents de lait, mais elle a un sourire
De docteur, moi ça m’a guérit, le reste c’est juste du cirque
Parce que je suis né paul auchon, alors c’est la guerre
Frère dans mes hémisphères, parce que je suis de jadis et naguère
Verlaine dans l’âme, blême et malade danse des larmes
Car dans mes yeux ondule sa robe rouge, je plane.
les éponges... il y en a
la philosophie de l'éponge est simple c'est de garder que ce qui sert a vivre en harmonie
merci ami de ton texte percutant
ma sœur avait l'esprit chevillé au corps
alors un jour le matador, m'a avertit
si elle va dans le décor, tu seras pressenti
pour faire éclore, la beauté de l'encor
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et quand l'encor naît, les encornets pullulent
Vous êtes géniaux !
J'ai moi aussi une théorie sur l'éponge:
Tout homme doit être comme une éponge.
C'est à dire prendre sur lui, absorber pour se relâcher, se vider dans un endroit adapté.
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j'ai eu plaisir à lire vos textes, et aussi le "absorber pour se relacher" de Itess, qui me parle parce que tous les gens que j'ai vu ici m'ont dit de relâcher
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finalement le concept de l'éponge est simple
c'est comme le courant alternatif, sans mettre les doigts dans la prise au mauvais moment tu absorbes et puis tu relâches quand le compte est bon
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Sujet intéressant. On ne choisit pas d'être une éponge. Parfois c'est si douloureux qu'on a besoin d'être aidé. Par exemple je lisais un article sur les jurés d'assises qui durant 3 semaines sont coupés de leur famille, de leur travail et tenus au devoir de réserve. Ils doivent absorber des histoires sordides avec tout ce que ça suppose. Sans possibilité d'évacuer. Au point qu'un juge a mis en place une cellule de soutien pour les aider à retrouver leur vie d'avant. Je pense aussi aux personnels soignants qui ont besoin de se réunir pour en parler. Comme tu l'exprimes Nouga, il faut savoir relâcher, mais ce n'est pas donné à tout le monde pour diverses raisons.
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j'ai pris l'éponge, qui me parait bien correspondre a l'humain, a son état d'esprit, et aux situations qui rencontrent dans sa vie
en effet pas toujours facile de relâcher, mais il faut y tendre, sous risque d'implosion
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ne jeter pas l'éponge , ce texte n'est pas ardu
au contraire soyez a votre tour cette éponge
synonyme d'Être vivant organisé, doué de sensibilité,
pouvant se mouvoir, se nourrissant de substances organiques.
alors passer l'éponge , la vie est un combat jamais perdu
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Jolie suite à laquelle je veux croire.
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oui çà nous éviterez des comportements parfois anachroniques
l'homme est un tout, et son contraire
biz
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Haute culture, inculture, basse culture, contre-culture, la mienne ressemble à une décharge publique où les choses s'entassent sans ordre particulier. L'oeil patient finira bien par y déceler des coïncidences, des liens, des semblants d'organisation.
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Décharge publique? Fallait oser le parallèle! "L'œil patient" et l'écoute attentive devraient s'y retrouver.
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c'est tiré de " la culture du dépotoir" dans les années 30
ce qui m'a plus dans décharge publique , c'est le parallèle, entre cet espace public ( ouvert a tous) et le fait que l'on puisse aussi y trouver ce qui fais notre vie de tous les jours et plus particulièrement la "Culture Humaine " ( ou au moins une de ses composantes)
donc pour en revenir à l'éponge c'est une réappropriation
voila maya biz
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J'aime bien ton avant-dernier commentaire Nouga, effectivement c'est le lecteur qui met son propre sens dans ce qu'il lit... quand il y arrive
Pour ma part j'oscille entre l'éponge qui absorbe sans sélection, et l'écran opaque pour me protéger...
Dernière modification par SylvA (23-11-2016 10:56:40)
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Sylva c'est exactement cela , "osciller" permet de ne pas avoir d'œillères
"si l'on songe, que notre vie d'éponge
nous prolonge,un avenir perspectives
alors ayons des envies suggestives
afin d'éliminer ce qui nous ronge"
Dernière modification par nouga (23-11-2016 11:42:13)
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Je crois bien que c'est "afin"...
Sinon tout à coup je me suis demandée ce que tu aurais à dire des éponges avec le côté qui gratte...
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oups rectifié
le coté qui gratte , j'imagine que c'est un peu chaque jour, en bien comme en mal
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pour toi maya
le jour où elle gratte , comme une rappe
c'est un rap de musicos a la gratte
et si la musique adoucit les mœurs
elle se fait l'écho de nos peurs
quand elle récure, pourvu que çà dure
c'est un solo, pour une aventure
où la saleté file illico presto
v'là la vraie raison de son boulot
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Merci Nouga d'avoir gratté pour moi.
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