Forum Grand Corps Malade et slam

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J'aime beaucoup.

Babylon Circus chantait dans France, ta mère : "On est tous quelque part des petits-fils de manouches.".

Etant moi-même issu de l'immigration (juive autrichienne de l'avant 2nde guerre) et petit-fils d'une dame travaillant pour la DDASS, c'est dans le dictionnaire que j'ai appris ce que voulait dire le mot racisme. Un mot étrange puisqu'on sait que l'espèce humaine n'a qu'une seule race...donc 0.

Bravo Frérot.

merci a vous
theme d'actualité, auquel je me suis autorisé ma façon de m'exprimer

merci maya

Salut Nouga

Tu me connais un peu...

Encore une fois , je ne peux qu'être d'accord avec les propos et valeurs que tu défends....

Je ne peux que m'associer aux commentaires de mes potes....

Connaissez - vous  " Ton christ est Juif " de l'ami Julos Beaucarne

https://www.youtube.com/watch?v=MA81msdmkyE

Bravo à toi, Ami des Cotes d' Armor....

De très très z-affectueux poutoux z- à vous et aux vôtres de nous Neuf, costarmoricaines jusqu'à Dimanche Soir.

Ah oui je capte mieux certains rebondissements maintenant !
Et bien sûr j'ai déjà remarqué que certains textes sont faits pour être dits, et d'autres plus pour être écrits...

liberté d'expression !! ;-)

Très beau texte mon pote, succinct, avec des mots choisis et jeux de mots, comme j'aime !
Tu résumes parfaitement une situation d'appropriation et d'exclusion, où l'amour et la haine se côtoient.
Alors, il faudrait d'abord se poser "la" question :
que sommes-nous dans ce monde, comparé à ce qui nous entoure, montagnes, océans, déserts, même comparé aux végétaux de la forêt ?
Nous naissons et mourrons, notre corps retourne nourrir cette terre, alors que toutes ces choses qui nous entourent étaient là avant nous et seront là après nous.
Nous qui ne faisons, générations après générations, qu'à les dégrader, qu'à les polluer en essayant de se persuader quelles nous appartiennent, alors que c'est à elles qu'on appartient.
Grâce à cette philosophie, il est plus facile d'ouvrir son esprit et son coeur, pour se rendre compte de la vie des migrants, d'autant plus quand on a effleuré leur monde, leur vie d'avant, leur culture et leur fraternité donnée d’emblée sans rechercher le moindre retour et l'on peut ainsi comprendre les espoirs qu'ils portaient en nous, dans leur vision des choses, dans le câblage dont ils sont faits, de par leurs traditions, leurs coutumes, celles-là mêmes les ont construits.
Mais une autre question alors se pose : méritons-nous cette confiance portée, quand tant de personnes parmi nous oublient le principe même de ce qu'est le mot : "fraternité" ?
Demain sera un autre jour, où j'espère le sens de ce mot, nous nous en rappellerons...

austral, tu résumes bien le contexte de l'espoir suscité, de l'attente de solutions durables dans le respect des individus. C'est a nous de se faire apôtre de la bonne parole

merci ami

NICOLE , triste constat, il y a du boulot pour faire changer les mentalités

Bravo nouga, je rejoins les commentaires déjà postés, surtout celui de Nicole: je ne suis pas sure Qu'ils se soient posés la question de ce qu'ils feraient s'ils étaient à leur place.

Dernière modification par sylvie32 (30-10-2016 10:44:39)

un beau message; de l'empathie, du respect... bref de l'humanité et ça fait du bien!

Elle s'appelle "Ola" (prénom qui signifie en langue arabe : grandeur morale).
Elle a fui la Syrie où elle s'est faite violée par les troupes de Bachar.
Avec l'argent de sa famille, elle a réussi à parvenir jusqu'en France, pays des droits de l'Homme que toute sa famille pensait comme le soleil de la vie.
Après toutes ses batailles pour arriver jusqu'à Paris, après toutes ces souffrances endurées, elle a découvert la réalité d'une partie de cette morne France : la haine, le mépris, le rejet, l'intolérance, l'indifférence. Malheureusement, cette sombre partie de notre population devient notre vitrine, jusqu'à en cacher les valeurs de notre pays.
Cette souffrance là était pour elle plus exacerbée que toutes celles déjà subies, elle s'est jetée devant un tramway de la capitale, de la faute de qui, de personne vous me direz...
Aujourd'hui, vu qu'on ne peut pas renvoyer son corps dans un pays en guerre, elle a été enterrée dans une fosse commune de banlieue, avec pratiquement personne à son enterrement.
Que vaut une vie chez nous ?
Ce qui est étonnant dans cette histoire, c'est qu'aucun média ne l'a diffusée, pas une ligne nulle-part, dans aucun "canard", car il est préférable de rédiger des histoires en cherchant des "histoires" à ces pauvres migrants !
Vive la France et vive les médias français...

Dernière modification par austral-didjeridu (30-12-2016 22:02:55)

C'est terrible... oui,le rejet devient notre vitrine, hélas... et j'entends des discours que je n'aurai jamais imaginé de la part de gens que je côtoie ...

Pensées à elle, qui j'espère repose en paix.

non.