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Lettre ouverte d'un(e) enfant
A vous les grands qui n'entendez pas !
A vous psychologues qui ne voyez pas !
A vous adultes qui ne comprenez pas !
A toi Justice qui n'avance pas !
Je vous en prie, écoutez moi !
Je vous en prie, rendez-le moi !
J'ai besoin de lui pour être moi,
Je grandis mal par votre choix.
Est-ce aimer son enfant
Que le priver d'un parent ?
Est-ce preuve d'attachement
Que lui mentir autant ?
Entendez ma prière !
Jour après jour j'espère.
Sourds à mes mots hier,
Ne me privez plus de mon père !
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joli texte plein de sensibilité
Itess va apprécier
bravo
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S'il pouvait être entendu...
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C'est très beau, tu as bien fait Maya !
Par contre s'il vous plait, ne critiquez pas les psys j'aimerais en faire mon métier
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J'en connais de très bien. Là je pense à une personne en particulier qui est en dessous de tout dans une affaire que je connais bien.
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Oh bien sur j'avais compris ^^
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Très touchant maya , hier soir j'ai regardé " vie sauvage " avec un Mathieu Kassovitz enormissime!
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Je me souviens d'un texte à propos d'un enfant qu'on a su voir ni entendre
Mes mots me brûlent
Je suis venu vous demander
De fermer vos yeux.
Ouvrez votre âme s’il vous plaît
Juste un petit peu.
Il a tant de fois, reçu
Du regard de nos yeux
Une image qui l’a déçue
Et meurtri comme un pieu
Il en éprouvait une telle douleur
Que de son âme ouverte
Il nous criait tout son malheur
De sa vie ainsi offerte
Il ne savait plus comment
Nous dire sa blessure
Pas plus que ce sentiment
D’une épuisante usure
Il n’a trouvé les mots
Pour nous monter
En lui tous les maux
Que notre regard lui infligeait
Arrivé à la moitié de sa vie
Déjà intimement il savait
Que tous nos dénis
Il ne pourrait affronter
Il avait simplement compris
Qu’à le voir de nos seuls yeux
Une lente mort, il avait subi
Comme on plante un pieu
Il s’est longtemps débattu
Face à nos regards aveugles
Mais il s’est seulement tu
Dans un silence, qui meugle
Puis il a observé avec son âme
Complètement offerte et mise à nu
Notre agitation, notre vacarme
Il s’est soustrait à notre vue.
À nous qui ne savions voir
Il a insufflé ce douloureux savoir
Ces cinq ans, il allait fêter
Et ce matin, il s’est suicidé.
notre surdité, notre aveugle sont douloureux et parfois ils tuent
A+JYT
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Sekaijin, tu nous donnes à lire un texte bouleversant. C'est aussi une réalité douloureuse qui devrait donner à réfléchir.
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dur sujet...
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Ouh la c'est pas bien gai tout ça... beaux textes néanmoins!
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Ça laisse sans voix ...et ça sert le coeur...
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Un texte qui, à travers les yeux d'un enfant, dénonce toute la dérive du système actuel ...
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