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j'ai proposé ce texte à un journal dans les institutions qui s'occupe de moi et d'autres personne
C'est un journal publier à 1000 exemplaires, alors je suis très fier. voilà ...
Je l'ai dit. : https://soundcloud.com/olivier-gatin-1/ … ontre-tous
Le poème de Cent ans
Dernier/premier, sournoise bouture de poisons
Dans les ronces fleurissantes de tessons, nous nous taisons
Nous nous taisons ! Nous nous taisons devant le charme
De l’impératrice aux larmes, nous nous taisons –
Dernier/premier, sournoise bouture de poisons
Dans les ronces fleurissantes de tessons, nous nous taisons
Nous nous taisons ! De nos mains serrons-nous
Serrons-nous contre le Son. Le son vivant ! Sais-tu, l’eau et le son.
Dernier/premier son, ceci est la vie naissante cri premier du Son.
L’entends-tu le Serment imperceptible ! Le son du présent.
Du compte est bon, du pendule mort… perdu et cousu de fil d’or.
Si perçant, serpent et menaçant, mais Papa, aimes-tu ? Fils dort !
Dernier/premier fils, funambule ou fainéant, doux et bon garçon,
Je ne sais plus, Vieux vétéran, je ne sais plus le temps perdu.
Bonne Mère ! Pauvre femme, c’est un bien maigre Pardon
Mais le Silence est un harpon dans mon ventre au son des Violons.
Dernier/premier adieu, puisque jamais vie et silence n’auront raisons.
Vivre cent ans un poème de vingt lignes et de s’entendre pleurer, rire
Devant le ciel des vivants et voir mourant l’emprise se perdre.
Je voudrais vivre cent ans un poème d’enfant, et m’endormir près d’un cèdre.
Dernier/premier poème de cent ans. Je rendrais le Firmament
Car j’ai aimé, n’aimer jamais que toi, sans y penser vraiment !
J’ai aimé cette valse à mille temps, dans la ronde…
J’aurais doré l’orée avant l’Aurore d’un monde.
Dernier/premier monde sans horreur, sans honneur, sans promesses mornes.
Muer derrière ces murs, suer devant ces aubes ; muet ou borgne,
Je braverais les flammes de la nuit des morts et du mauvais sort
Dans le chaudron de ma tête remuée, j’irais plonger mes mains
Arrache-moi l’oreille, renverse mon cou, des fées se démènent
Dans le silence froid de l’aube naissante et le soleil doucement s’éveille.
Et mon âme braille vivante la chanson d’un poème de cent ans
Brodant du bout des lèvres les rêves bucoliques d’un enfant.
Dernière modification par MoonZ (15-02-2015 15:16:14)
tu as bien raison d'être fier! bravo
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Je suis bouleversée de te lire, de t'écouter et de relire en percevant alors mieux le rythme.
Un texte fort où je choisis "Je voudrais vivre cent ans un poème d’enfant, et m’endormir près d’un cèdre." et "Brodant du bout des lèvres les rêves bucoliques d’un enfant."
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je suis fier de toi l'ami
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je ne sais pas quoi vous dire parce que le merci est un peu mou du genou pour le coup.
Donc je dirais Merci parce que je viens de me lever et que c'est tout ce qui vient et si c'est pas vrai, et que j'ai plein de truc à dire, je vous laisse imaginer...
Mais le vrai truc, c'est que vous êtes les seuls qui lisent au final mes textes. alors que celui là vous touche ou vous rende fier, m'émeut beaucoup, disait la Vache.
De tes oeuvres , tu peux ...être ....fier
et moi, je crois....dur....comme... fer
qu'un jour tu seras connu et reconnu par tes pairs
T'es doué... Tu as un sacré...talent.... C'est....clair
De très très z-affectueux poutoux z-à toi et aux tiens de Thanalie, heureuse Loudéacienne vacancière
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C'est très beau Moonz, une fois encore...
Bravo à toi!
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