Forum Grand Corps Malade et slam

Tout n’est pas si simple. Tout n’est pas si noir.
Content de le dire, crois-moi bien, d’y voir encore.
Certains enfers sont très sournois, ils te hantent
Ils n’y a ni murs, ni clés… je suis enfermer depuis 3 jours
Sans la lumière du jour, là j’ai ouvert, pour voir clair.
Je m’assoie devant l’écran, qui me terrorise ces derniers temps.
La mort traine sa rengaine dans mes écrits, la peur de l’autre.
Je sens que je sombre encore et c’est l’alarme.
Mais aujourd’hui ! Aujourd’hui mon cher ami, ma chère madame.
Aujourd’hui… je gravis quatre à quatre les escaliers lunaires
J’enveloppe le soleil dans des nuages propres au Finistère
Aujourd’hui la lumière m’accompagne, personnage débonnaire
Dans une soirée mondaine, entre un étang monotone et un conifère.
Je délibère pour délivrer de délirant délit lyrique en ricochant.
Mais l’ennui, bonne dame, l’ennui du bon, du bien, du rond
Me fait tourner en bourrique, je ne sais pas être heureux.
Alors je tire sur les maxillaires et je contracte mes orbites
La farce peut commencer. Show must go one !
Mais soudain, vertige théâtralisé, je tangue et je… ouf
Je retrouve l’équilibre. Je me penche devant le vide
J’ai plein de questions à lui remettre.
Ce qui est précieux, dans l’écriture, je veux l’imaginer comme cela.
Tu fabriques ta propre pensée. Tu écoutes et cela résonne
Tu raisonnes et tu crayonnes, et au fil de la plume se dessine un passage
Dans le Canyon.

Et là tu entends de l’autre côté :
Hé coyote ! bipbip